Gérard Klein a écrit :Beaucoup d'erreurs dans ce message.
c'est fort de trouver des erreurs dans ce qui n'est que des questions...
... mais comme tu apporte des réponses, il te sera beaucoup pardonné
D'abord, Fiction a publié des romans en plusieurs parties (Aldiss, Silverberg, etc…). Cela dépendait beaucoup de ce qui paraissait dans le magazine TMOFASF. mais pas seulement.
oui, mais ça, n'est ce pas un héritage du modèle américain de publication ? le roman comme roman-feuilleton (ce que la littérature française avait répudié), ou la nouvelle étendue au roman (cf. note 55 de Simon, page 152 : "
Richard-Bessière publie des romans plus atypiques... qui étirent à la longueur standard de la collection [Fleuve Noir] une idée de nouvelle intéressante) ; il me semble, mais je peux me tromper, que c'est un des reproches fait au Fleuve : "Ce ne sont souvent que des nouvelles allongées à un format imposé" (faut que je retrouve les références)
Le choix des textes paraissant dans Fiction était du ressort exclusif d'Alain Dorémieux, qui certes écoutait de rares conseillers, à savoir Jacques Goimard, peut-être Curval et certainement moi-même.
Ensuite, les critiques de Fiction qui n'appartenaient pas tous à l'équipe rédactionnelle ont publié beaucoup de compte-rendus de recueils de nouvelles.
je n'ai pas dit autre chose, en prenant la précaution nécessaire sur la distinction entre équipe rédactionnelle et critiques
Ensuite également, il paraissait beaucoup plus de romans que de recueils de nouvelles même si la frilosité du public à l'endroit des nouvelles était un peu moindre qu'aujourd'hui.
là aussi, tu as raison, en faisant l'hypothèse que sont assimilables, au titre de la réception, un roman et un recueil de nouvelles ; et ça, c'est déjà une question en soi
Donc la source principale et en fait non biaisée, sauf par les subjectivités des contributeurs, se trouvait bien dans Fiction.
ce qui est exactement mon point ; relis moi si nécessaire ; la question que je pose pourrait être la suivante : "Ces subjectivités pouvaient-elles être homogénéisées par le fait que ces contributeurs, a priori tous lecteurs de nouvelles, avaient des critères d'évaluation prenant en compte l'existence, tant de romans que de nouvelles, et utilisant les mêmes outils critiques pour parler d'un ou de l'autre mode d'écriture ?"
Donc Fiction est bien la source principale de toute réflexion sur la critique à cette époque.
Avant de contester ou de critiquer, il faut s'informer. Ce qui n'est pas si difficile que ça en consultant noosfere ou 42.
je passe là dessus, mais j'aimerais juste que tu m'explique où et comment, lorsque j'expose une question, tu y vois une contestation ou une critique ?