Sauf que je ne vois pas la contradiction entre être fan de SF, et s'intéresser à la philosophie, la science, etc, dans la SF comme dans toutes les productions culturelles. A te tire, on a l'impression que les deux attitudes sont incompatibles.Lem a écrit :Pour étendre ta métaphore à la critique (après tout, analyser, différencier, c'est trancher), je suis las d'aborder la SF avec un opinel ; je me bricole un couteau suisse.Lensman a écrit :si la SF est un couteau, on a l'impression que tu trouves le manche plus important que la lame, alors que je pencherais complètement du côté de la lame. Et pour moi, je préfère garder la lame: le manche, on peut arriver à bricoler quelque chose pour le remplacer. Sans lame, par contre…
On peut le dire encore plus simplement, si tu préfères : je ne suis plus un fan. Je lis la SF comme le reste de la littérature et ce qui la sépare de ce reste m'intéresse autant que ce qui l'en rapproche. Même chose pour les sciences et la philosophie. Je scrute les points de jonction parce que c'est là que je me trouve. D'une certaine manière, le mythe de l'unité formulé par GK n'en est plus un pour moi ; tout me semble intéressant, digne d'être mis en relation… C'est évidemment une position marginale mais ce n'est pas bien grave.
Je ne vois pas trop le rapport entre le "mythe de l'unité", et le fait de s'intéresser à tout et chercher des relations. Il n'est nullement nécessaire qu'il existe une" unité" (si je comprends bien) pour chercher des relations.
Je n'arrive toujours pas clairement à voir où est la césure.
Oncle Joe