Festival Hallucinations Collectives autour de Philip K. Dick

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marie.m
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Festival Hallucinations Collectives autour de Philip K. Dick

Message par marie.m » lun. mars 26, 2012 1:22 pm

Du 1er au 9 avril auront lieu plusieurs temps forts autour de Philip K. Dick à Lyon, avant et pendant le festival Hallucinations Collectives (ancien Etrange festival).
Voici le programme complet

Concernant Philip K. Dick :

-> 1er avril à 19 h : concert avec 2080 et Richard Pinhas & Noël Akchote (Périscope)
Au programme, variation sonore et improvisée sur l'oeuvre de Philip K. Dick dont Pinhas est un grand lecteur et l'un des rares journalistes français à l'avoir rencontré dans les années 70 pour le compte du magazine Actuel.


- Lundi 2 avril à 18 h : table ronde : la carte est le territoire.
Invités : Pacôme Thiellement (essayiste, vidéaste, chroniqueur à France Culture - Mauvais Genre) et Aurélien Lemant (essayiste, dramaturge et comédien).
Proposée par les éditions Le Feu Sacré, animée par Jérémy Zucchi.
(au Tasse Livre)

Quand trois spécialistes de Philip K. Dick se rencontrent autour d'un chocolat chaud, qu'est-ce qu'ils se racontent ? Des histoires d'ubiquité, de virtualité, de mondes-gigognes, de sociétés de contrôles... et de femmes aux cheveux noirs !
Les récits d’univers virtuels existent depuis que l’homme s’est interrogé sur la différence entre le rêve et l’éveil, le paysage peint et son modèle, la carte et le territoire. Si Philip K. Dick a longuement abordé le pouvoir de l’image, c’est son propre pouvoir de créer des univers par les mots qui ne cessaient de le fasciner.
Il s’agira lors de cette table ronde d’aborder l’œuvre de Philip K. Dick sous l’angle du pouvoir quasi démiurgique de l’écrivain, qui en piégeant ses lecteurs (les habitants des mondes virtuels), finit fasciné par sa propre création, jusqu’à s’y introduire lui-même en tant que personnage.
Nous aborderons également la dimension autobiographique de l’œuvre de Dick, qui a tant nourri ses fictions au point que sa vie et ses romans finissent par se rejoindre dans les expériences et recherches mystiques des dix dernières années de sa vie. Il se pensait alors comme un gnostique dont l’œuvre détenait quelques clés masquées de la connaissance, comme si la carte qu’il avait dessinée devenait un territoire à celui capable de vraiment la lire.


-> Mardi 3 avril à 19 h : lecture publique - Aurélien Lemant lit "Traum : Philip K. Dick, le martyr onirique" (librairie Le Bal des Ardents, 17 Rue Neuve, 69001 Lyon)

Chasseur de livres, Aurélien Lemant poursuit une certaine idée de la littérature au travers des nombreuses lectures publiques qu’il donne en Région Centre depuis 1999. Au sein du Printemps des Poètes, des 1000 lectures d’Hiver, ou en indépendant, il a livré des centaines d’extraits de romans ou poésies dans des prisons, bibliothèques, lycées, fermes, châteaux, appartements ou théâtres…
Ce n’est pas la première fois qu’il s’intéresse à Philip K. Dick , puisque Aurélien donne régulièrement lecture d’ouvrages de l’écrivain américain, et de la biographie que lui consacra Emmanuel Carrère, Je suis vivant et vous êtes morts, dont le titre est le gimmick du roman UBIK.
Aurélien Lemant est l’auteur de TRAUM : Philip K. Dick, le martyr onirique, un essai poétique sur le doute, le rêve et la folie, publié chez Le Feu Sacré en mars 2012.



-> Mercredi 4 avril à 18 h : vernissage de l'exposition "Flushdelay" (espace rencontre du Comoedia)

Fernando Aponte (aka Flushdelay) est un illustrateur mexicain passionné de science-fiction et de punk-rock. Fils spirituel des excès graphiques de Jorge Alderete et de l’esprit rebelle de Banksy, Flushdelay exposera ses plus belles oeuvres, ainsi que deux oeuvres inspirées du travail de Philip K. Dick. Cette exposition sera sa première « muestra » internationale.


-> Lundi 9 avril à 11 h : Projection de "Total Recall" de Paul Verhoeven (cinéma Comoedia)

Image

Plus d'infos sur le site du festival

Comoedia
13 avenue Berthelot
69007 Lyon

canard
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Hallucinations collectives 2012 à Lyon

Message par canard » lun. mars 26, 2012 1:47 pm

Merci pour le post;

A noter également qui pourrait vous intéresser (tout ça projeté au Cinéma Comoedia à Lyon, dans le cadre du festival Hallucinations Collectives bien sûr :

Rétrospective Richard Stanley (en sa présence)

- le mythique Hardware

Dans un futur apocalyptique, chacun trouve des moyen de subsister comme il peut, notamment en récupérant du métal ou des pièces d'appareils du passé. C'est ainsi que Moses entre en possession de morceaux d'un robot, qu'il offre à son amie Jill, artiste qui va les intégrer dans sa nouvelle sculpture. Le soucis c'est que l'androïde a une autonomie et des capacités insoupçonnées.

Premier long-métrage de Richard Stanley, Hardware est désormais un classique de la SF horrifique et claustrophobe, un petit bijou cyberpunk.
C’est aussi un des meilleurs représentants d’un cinéma de genre hautement sensoriel, avec cet appartement transformé en zone de guerre, ces éclairages rouge humide, une musique très présente, des poussées de gore intempestives… un film rock ‘n roll en quelque sorte.
Même avec 20 ans d’âge, cette bobine d’anticipation énervée reste furieusement efficace.



- Dust Devil (copie 635 mm)

Après une violente altercation avec son mari, Wendy prend la fuite en voiture sur les routes du désert de Namibie. Ces mêmes chemins sont parcourus par un auto-stoppeur assassin et un policier à ses trousses. La clé de leur destin à tous réside dans un mythe ancestral.

Après l’appartement de Hardware, Richard Stanley change radicalement d’environnement et guide sa caméra dans les grandes étendues des paysages désertiques de Namibie. Il adopte aussi un rythme plus posé, une structure narrative plus ample et substitue le sentiment d’urgence qui dominait Hardware par une sensation plus étrange, un peu hypnotique, d’état entre la veille et le cauchemar. Il en résulte une oeuvre ambitieuse dans laquelle le spectateur se retrouve pris comme dans une spirale tourbillonnante.
Dust Devil a connu de sérieux problèmes de diffusion : par suite de la banqueroute du producteur Palace Pictures, Miramax se retrouva seul distributeur, et sortit le film en vidéo aux US dans une version sérieusement coupée et remontée, laquelle débarqua ensuite en Europe.
On peut dire que Dust Devil n’a jamais réellement été exploité dans son director’s cut. Richard Stanley racheta son matériel à Miramax pour remonter un final cut qu’il a présenté en festival avant de le déposer au British Film Institute en 2006.
Et c’est cette version montée par le réalisateur qui vous sera présentée !

- The Theater Bizarre en avant-première

Un film à sketches en hommage au légendaire “Art du Grand Guignol” réunissant sept cinéastes de l’horreur. THE MOTHER OF TOADS de Richard Stanley: En France, un couple de vacanciers rencontre une sorcière qui prétend posséder une copie du Necronomicon. I LOVE YOU de Buddy Giovinazzo: Une femme annonce à son mari qu’elle le quitte. THE ACCIDENT de Douglas Buck: Une mère et sa fille sont témoins d’un accident de la route. WET DREAMS de Tom Savini: Une femme blessée se venge de son mari infidèle. VISION STAINS de Karim Hussain: Une tueuse en série extrait les souvenirs de ses victimes à l’aide d’une seringue. SWEETS de David Gregory: Un couple obsédé par la bouffe consume son amour. THEATRE GUIGNOL de Jeremy Kasten: Une salle de cinéma se transforme en véritable théâtre de pantins sous l’égide d’un automate.

Hommage au théâtre du Grand Guignol qui sévissait à Paris au 19éme siécle, The Theatre Bizarre est un film à sketch, fruit de la collaboration des maisons de production Severin (USA) et Metaluna (France). À sa gestation, le projet avait pour ambition de retrouver des réalisateurs talentueux disparus des écrans depuis trop longtemps.

On y retrouve l’actrice Catriona MacColl, jury du festival Hallucinations Collectives 2011, sous la caméra du réalisateur Richard Stanley à qui nous rendons hommage cette année, de même que le travail du très talentueux Buddy Giovinazzo (Combat Shock) qui nous revient avec un drame sanglant nous rappelant le Zulawski de la grande époque. Enfin, le vétéran Tom Savini est aussi de la fête avec un sketch rigolard aux maquillages gores décapants.

Mais le film n’est pas que la retrouvaille des vétérans du genre, c’est aussi l’occasion de voir des œuvres d’une nouvelle génération de cinéastes via les films de Douglas Buck (Sisters), David Gregory (Plague Town), Karim Hussain (Subconscious Cruelty) et Jeremy Kasten (The Wizard of Gore)

The Theatre Bizarre a fait sensation dans tous les festivals : il se murmure que le nombre d’évanouissements lors des séances a explosé les records. Tenterez-vous l’expérience ?

à lire ici : http://www.hallucinations-collectives.com/?cat=132
le clip du festival : http://vimeo.com/38722042 :D [/url]
Canard

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