Le programme de parution de Milady

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Daylon
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Message par Daylon » sam. mai 31, 2008 12:53 pm

Anne a écrit :Je dis sans doute une connerie (désolée, l'habitude...) mais il me semble que Bragelonne publie aussi des auteurs plus "obscurs" et plus littéraires comme Lovegrove. Et que la maison d'édition garde le principe de "8 livres "commerciaux" en font vivre 2 plus "ambitieux d'un point de vue littéraire".
Ils peuvent se faire plaisir à côté, puisque leurs finances le leur permet.

Je ne comprends pas ce débat: pourquoi une maison d'édition se retiendrait-elle de réussir pour en favoriser une autre? Les lecteurs de Bragelonne iraient-ils vraiment chercher autre chose ailleurs? Je pense naïvement qu'il y a un lecteur pour chaque livre...
Le débat est plus complexe et plus profond (et pour le coup, il ne concerne pas que Bragelonne), je crois.

À titre personnel, ce qui me gêne, c'est la volonté de dire "amen" à tout et de ne pas reconnaître l'asphyxie potentielle des rayons. Hors considérations éditoriales, il s'agit de faire de l'argent (et si j'étais à leur place, je doute agir autrement sur ce point particulier).
La position dominante (c'est un détail que j'ai oublié) permet aussi de négocier plus durement les contrats avec les intervenants, de diminuer les redevances. Je ne dis pas qu'ils vont le faire. Ils le peuvent. Nous sommes sur le terrain du potentiel. Mais sauront-ils résister à la tentation ? Et aujourd'hui, et demain ?

Ça, c'était pour l'histoire économique.

Maintenant et d'autre part, ils possèdent (pour paraphraser Éric) une puissance de feu suffisamment conséquente pour influer sur le comportement du lectorat. Et c'est ici que le bât blesse: je pense qu'ils le conforte, que ça leur suffit, que finalement ça fonctionne bien comme ça et que le très bas niveau d'exigence permet de refiler tout et n'importe quoi sans trop se poser de question.

Parenthèse: on voit encore pire comme comportement, si ce qu'on entend est exact, à propos des titres de la collection Van Helsing; collection qui semble prendre la notion de qualité (des manuscrits) à la légère, avant de les envoyer à la vente.

Pour revenir aux histoires de ventes:
Je vais pas trop me mouiller car je risque de dire beaucoup de conneries, mais grosso modo, 20% de la prod génère 80% du CA (c'est du pifomètre de mémoire; merci de prendre cette affirmation avec de grosses pincettes). Je doute qu'il soit utile de sortir 10 grosses bouses pour 2 livres "corrects". Oui, Bragelonne a fait une poignée de titres plus ambitieux (enfin, "moins putassiers" serait plus approprié pour la majorité des cas), ils ont aussi osés sortir de jeunes auteurs et c'est très louable. Mais je pense que c'est insuffisant. Leurs épaules sont solides et ils prennent très peu de risques. Parfois, je me demande si cela sert pas d'écran de fumée pour rassurer tout le monde pendant que des palettes de BCF sont refourguées.
Maintenant, voilà, c'est leur business, pourquoi pas. Mais il ne faut pas venir s'étonner que des gens se crispent.

Ce n'est qu'un maigre exemple, personne ne le pratique, mais je me suis toujours étonné que les collections ne consacrent pas un demi cahier à la fin de leurs titres pour pratiquer du "si vous avez aimé ce livre, vous aimerez certainement aussi" et essayer d'amener progressivement les lecteurs vers des titres "ambitieux" et/ou du back catalogue. Les programmes de parution c'est chouette, mais ça ne parle pas au lecteur.
Cela coûterait-il plus cher de perdre un peu de temps à l'éducation des lecteurs ?
Accessoirement, ça devient un support de communication pour la marque et cela permet aussi de faire de la relance sur des titres qui vendent moins.
Mais je dis ça; je ne dis rien.

Voilà.
Moonmotel ♥ u.

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Epikt
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Message par Epikt » sam. mai 31, 2008 1:13 pm

Anne a écrit :Je dis sans doute une connerie (désolée, l'habitude...) mais il me semble que Bragelonne publie aussi des auteurs plus "obscurs" et plus littéraires comme Lovegrove. Et que la maison d'édition garde le principe de "8 livres "commerciaux" en font vivre 2 plus "ambitieux d'un point de vue littéraire".
Ils peuvent se faire plaisir à côté, puisque leurs finances le leur permet.
Je vais répondre même si Daylon l'a déjà fait, puisque dans mon précédent message j'avais hésité à en parler avant d'effacer la partie concernée (il en reste peut-être des morceaux).
Il va de soi qu'il y a des livres moins commerciaux et plus ambitieux chez Brage. Tout comme il y a d'immondes bousasses opportunistes chez Ailleurs et demain. Mais si chez A&D le ratio est de (estimation grossière) 8 titres exigeants pour 2 putasseries, il est l'inverse chez Bragelonne. C'est ça qui me pose problème lorsqu'on défend cette éditeur avec l'argument "oui mais dans leur catalogue il y a pas que de la grosse fantasy qui tache et du NSO". Une préquelle de Dune permet de faire vivre une demi douzaine de titre à 2000 ex, ne me faites alors pas croire qu'il faut 10 Feist pour avoir assez de liquidité et enfin pouvoir prendre le risque d'un Graham Joyce ou d'une Gudulle.
Je ne comprends pas ce débat: pourquoi une maison d'édition se retiendrait-elle de réussir pour en favoriser une autre?
Ce n'est pas le boulot de l'éditeur, forcément.
C'est le boulot du lectorat, des critiques, des libraires,... de nous quoi. D'ailleurs c'est ce qu'on fait.
« Je m’en fiche. Dans ma tête je peux aller où je veux. C’est moi qui décide.
Je n’ai qu’à décider, et je peux aller où je veux... Ailleurs, n’importe où.
»

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dracosolis
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Message par dracosolis » sam. mai 31, 2008 1:21 pm

juste par curiosité, tu en as lu combien des Brages, Epikt?
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Sungod
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précision sur la diffusion

Message par Sungod » sam. mai 31, 2008 4:06 pm

Petite diatribe concernant la diffusion et la distribution, où une mise au point s'impose (je ne parle pas de la taille des éditeurs) :wink:
Etant libraire dans une petite structure, je ne peux que constater la réalité du marché concernant les grosses structures commerciales et leur importants moyens de diffusion, face à des boites de moindre taille.
MAIS cela contredit directement les propos tenus à l'égard de Bragelonne ici ou là.
Cette maison est en effet diffusée et distribuée par Harmonia Mundi, qui est unanimement considéré comme une petite structure, avec un nombre limité d'éditeurs et un catalogue choisi et réduit. D'ailleurs c'est eux aussi qui se chargent de Terre de Brume, d'Atalante et de Mnémos. On ne pourra pas me dire que l'on est face à des mastodontes!!! C'est un diffuseur qui fait un excellent boulot, qui connait relativement bien ses titres et qui sait surtout les vendre aux libraires (et ce même avant Goodkind).
Plus haut, j’ai vu qu’on disait que Bragelonne faisait des remises de folie aux libraires pour assurer sa place en magasin. Faux. Cette remise c'est Harmonia Mundi qui s'en charge et celle-ci concerne tous ses titres diffusés (donc aussi Terre de Brume et Atalante). Si Bragelonne a réussi à envahir les tables, une chose est sûre, c'est que cela n'a rien à voir avec des préférences commerciales imbattables. :roll:
Secundo, pour relativiser, il faut savoir que certains des petits éditeurs, apparemment défavorisés sur les tables et par le marché, sont en réalité diffusés par d'énormes groupes commerciaux. La Volte est diffusée par Volumen, filiale commerciale du Seuil (groupe inconnu bien sûr). Bélial est commercialisé depuis peu par Sodis, filiale de Gallimard (autre petite structure évidement). D'ailleurs grâce à cette dernière, les titres du Bélial sont maintenant proposés dans des "grilles", ce qui veut dire que le libraire, en échange d'une remise convenable, est contraint et forcé de recevoir ces titres à la nouveauté. O joie! :cry:
Comme quoi y a pas de bons ou de méchants dans cette histoire !
Si je puis me permettre, de mon point de vue de libraire, si, par exemple les livres de Volte ou de Bélial ne sont pas disponibles partout ou en nombre suffisant, c'est aussi beaucoup dû à l'incompétence des représentants du Seuil ou de Gallimard, incapable de promouvoir ces livres qu'il ne connaissent pas et n'ont pas envie de connaître (faut dire aussi qu'ils ont des catalogues plus que fournis).
Harmonia Mundi a elle réussit à promouvoir et vendre de façon claire et efficace (et ce depuis les débuts de Atalante) des titres de Fantasy à des libraires qui n'y connaissaient rien.
Après, c'est sûr que des éditeurs comme Moutons... diffusés par des petites structures comme Belles Lettres, sont un peu à la peine car ces diffuseurs n'ont pas de très larges épaules (nombreuses librairies non visitées, conditions commerciales moyennes, distribution faiblarde...).
Voilà, le monde de la diffusion/distribution est un univers complexe et hétérogène, où il n'y pas vraiment de règle. Résumer cela à une lutte entre petits et gros est malheureusement trop réducteur. :?
A +

Princesse Chaos

Re: précision sur la diffusion

Message par Princesse Chaos » sam. mai 31, 2008 5:13 pm

Sungod a écrit :Petite diatribe concernant la diffusion et la distribution, où une mise au point s'impose (je ne parle pas de la taille des éditeurs) :wink:
Etant libraire dans une petite structure, je ne peux que constater la réalité du marché concernant les grosses structures commerciales et leur importants moyens de diffusion, face à des boites de moindre taille.
MAIS cela contredit directement les propos tenus à l'égard de Bragelonne ici ou là.
Cette maison est en effet diffusée et distribuée par Harmonia Mundi, qui est unanimement considéré comme une petite structure, avec un nombre limité d'éditeurs et un catalogue choisi et réduit. D'ailleurs c'est eux aussi qui se chargent de Terre de Brume, d'Atalante et de Mnémos. On ne pourra pas me dire que l'on est face à des mastodontes!!! C'est un diffuseur qui fait un excellent boulot, qui connait relativement bien ses titres et qui sait surtout les vendre aux libraires (et ce même avant Goodkind).
Plus haut, j’ai vu qu’on disait que Bragelonne faisait des remises de folie aux libraires pour assurer sa place en magasin. Faux. Cette remise c'est Harmonia Mundi qui s'en charge et celle-ci concerne tous ses titres diffusés (donc aussi Terre de Brume et Atalante). Si Bragelonne a réussi à envahir les tables, une chose est sûre, c'est que cela n'a rien à voir avec des préférences commerciales imbattables. :roll:
Secundo, pour relativiser, il faut savoir que certains des petits éditeurs, apparemment défavorisés sur les tables et par le marché, sont en réalité diffusés par d'énormes groupes commerciaux. La Volte est diffusée par Volumen, filiale commerciale du Seuil (groupe inconnu bien sûr). Bélial est commercialisé depuis peu par Sodis, filiale de Gallimard (autre petite structure évidement). D'ailleurs grâce à cette dernière, les titres du Bélial sont maintenant proposés dans des "grilles", ce qui veut dire que le libraire, en échange d'une remise convenable, est contraint et forcé de recevoir ces titres à la nouveauté. O joie! :cry:
Comme quoi y a pas de bons ou de méchants dans cette histoire !
Si je puis me permettre, de mon point de vue de libraire, si, par exemple les livres de Volte ou de Bélial ne sont pas disponibles partout ou en nombre suffisant, c'est aussi beaucoup dû à l'incompétence des représentants du Seuil ou de Gallimard, incapable de promouvoir ces livres qu'il ne connaissent pas et n'ont pas envie de connaître (faut dire aussi qu'ils ont des catalogues plus que fournis).
Harmonia Mundi a elle réussit à promouvoir et vendre de façon claire et efficace (et ce depuis les débuts de Atalante) des titres de Fantasy à des libraires qui n'y connaissaient rien.
Après, c'est sûr que des éditeurs comme Moutons... diffusés par des petites structures comme Belles Lettres, sont un peu à la peine car ces diffuseurs n'ont pas de très larges épaules (nombreuses librairies non visitées, conditions commerciales moyennes, distribution faiblarde...).
Voilà, le monde de la diffusion/distribution est un univers complexe et hétérogène, où il n'y pas vraiment de règle. Résumer cela à une lutte entre petits et gros est malheureusement trop réducteur. :?
Merci beaucoup pour ces éclaircissements.
Je pourrais dire que je me doutais un peu de tout ça, mais c'est bien de le voir écrit et décrit...

Lem

Message par Lem » sam. mai 31, 2008 7:06 pm

On n'attend pas des gros tireurs / gros vendeurs qu'ils rendent leurs parts de marché. On n'espère pas qu'ils s'autolimitent (ils ne l'ont jamais fait et au nom de quoi, d'ailleurs ?) On n'a aucune raison d'exiger qu'ils s'excusent.
On rêverait juste qu'à l'instant de rafler la mise, ils savourent leur victoire en silence.

Papageno
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Message par Papageno » sam. mai 31, 2008 7:41 pm

Merci, Sungod
Tu apporte une piece importante a ce débat!
A méditer!

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orcusnf
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Message par orcusnf » sam. mai 31, 2008 8:43 pm

maintenant, on va prendre le problème à l'envers. Si c'était A&D qui dominait le marché et lançait une filiale genre "pas ici et pas maintenant", est ce que les lecteurs qui aiment goodkind, feist et tutti quanti ( genre forum litterature de jv.com) ne se plaindraient pas ?
http://www.fantastinet.com l'actualité de la littérature de l'imaginaire

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Lensman
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Message par Lensman » sam. mai 31, 2008 10:07 pm

Merci aussi à Sungod, qui, avec simplicité et clarté, montre que tout n'est pas si simple, ni si clair...( il n'y a pas de paradoxe)
Oncle Joe

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Anne
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Message par Anne » dim. juin 01, 2008 3:09 am

Epikt a écrit :
Anne a écrit :Je dis sans doute une connerie (désolée, l'habitude...) mais il me semble que Bragelonne publie aussi des auteurs plus "obscurs" et plus littéraires comme Lovegrove. Et que la maison d'édition garde le principe de "8 livres "commerciaux" en font vivre 2 plus "ambitieux d'un point de vue littéraire".
Ils peuvent se faire plaisir à côté, puisque leurs finances le leur permet.
Je vais répondre même si Daylon l'a déjà fait, puisque dans mon précédent message j'avais hésité à en parler avant d'effacer la partie concernée (il en reste peut-être des morceaux).
Il va de soi qu'il y a des livres moins commerciaux et plus ambitieux chez Brage. Tout comme il y a d'immondes bousasses opportunistes chez Ailleurs et demain. Mais si chez A&D le ratio est de (estimation grossière) 8 titres exigeants pour 2 putasseries, il est l'inverse chez Bragelonne. C'est ça qui me pose problème lorsqu'on défend cette éditeur avec l'argument "oui mais dans leur catalogue il y a pas que de la grosse fantasy qui tache et du NSO". Une préquelle de Dune permet de faire vivre une demi douzaine de titre à 2000 ex, ne me faites alors pas croire qu'il faut 10 Feist pour avoir assez de liquidité et enfin pouvoir prendre le risque d'un Graham Joyce ou d'une Gudulle.
Je ne comprends pas ce débat: pourquoi une maison d'édition se retiendrait-elle de réussir pour en favoriser une autre?
Ce n'est pas le boulot de l'éditeur, forcément.
C'est le boulot du lectorat, des critiques, des libraires,... de nous quoi. D'ailleurs c'est ce qu'on fait.
Je capte pas ton propos.
Tu te dresses face à Bragelonne? Pour éviter qu'ils inondent le marché?

Euh, adieu, Epikt, on t'aimait bien (non je déconne, je dis ça parce que tu vas mourir).

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Anne
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Message par Anne » dim. juin 01, 2008 3:13 am

Lem a écrit :On n'attend pas des gros tireurs / gros vendeurs qu'ils rendent leurs parts de marché. On n'espère pas qu'ils s'autolimitent (ils ne l'ont jamais fait et au nom de quoi, d'ailleurs ?) On n'a aucune raison d'exiger qu'ils s'excusent.
On rêverait juste qu'à l'instant de rafler la mise, ils savourent leur victoire en silence.
J'entends jamais l'équipe de Bragelonne la ramener.

J'entends tous les détracteurs.

Ils ne fanfaronnent pas.

D'ailleurs, Alain Nevant est un mec plutôt discret en public, sympa (et avec un humour féroce). Je crois qu'il n'entube pas trop les auteurs. Il va aux conventions de son forum et parle avec tout le monde (j'ai rarement vu d'autres éditeurs du milieu le faire...Je ne citerai pas, par ailleurs, le nombre de ces éditeurs qui sont carrément puants voire injurieux).
Modifié en dernier par Anne le dim. juin 01, 2008 3:18 am, modifié 1 fois.

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Anne
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Message par Anne » dim. juin 01, 2008 3:17 am

Merci Sungod.

:wink:

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Message par Anne » dim. juin 01, 2008 3:25 am

Daylon a écrit :
Ce n'est qu'un maigre exemple, personne ne le pratique, mais je me suis toujours étonné que les collections ne consacrent pas un demi cahier à la fin de leurs titres pour pratiquer du "si vous avez aimé ce livre, vous aimerez certainement aussi" et essayer d'amener progressivement les lecteurs vers des titres "ambitieux" et/ou du back catalogue. Les programmes de parution c'est chouette, mais ça ne parle pas au lecteur.
Cela coûterait-il plus cher de perdre un peu de temps à l'éducation des lecteurs ?
Accessoirement, ça devient un support de communication pour la marque et cela permet aussi de faire de la relance sur des titres qui vendent moins.
Mais je dis ça; je ne dis rien.

Voilà.
Oué, ne dis rien.

"Education des lecteurs".
L'éducation littéraire, ça se fait à l'école.
Toute personne qui veut éduquer son prochain en dehors de l'école (et sans en avoir les compétences) me fiche les miquettes.

Il me semblait que lire était un acte de liberté.
(Lire de la merde aussi, de facto)
Et que c'était une démarche personnelle...

Bon, je sens que le débat va partir dans des sphères délirantes comme "le devoir moral de l'éditeur" (industrie culturelle, au passage).

Petit ajout: par ailleurs, Bragelonne ouvre le chemin à un lectorat non? Sans eux, certains lecteurs n'arriveraient jamais jusqu'aux autres livres de SFFF....
Modifié en dernier par Anne le dim. juin 01, 2008 7:06 am, modifié 1 fois.

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Lensman
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Message par Lensman » dim. juin 01, 2008 6:54 am

Anne:
Tu devrais plutôt citer ceux qui sont "puants et injurieux" (il y en a au moins deux, puisque tu emploie le pluriel...), ça mettrait un peu plus d'ambiance...
J'ai beau me dire que le Net est largement fait pour se défouler, je reste tout de même interloqué de temps à autres...
Oncle Joe

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Message par Anne » dim. juin 01, 2008 7:07 am

Beuh, qui se défoule? :)

Je donne mon avis.

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