Dommage qu'il n'ait pas réussi (pour toi)Sand a écrit :L'auteur a essayé de me le vendre comme un truc avec un vaisseau pirate de l'espace qui tire du temps.

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Ben, ce sont des textes-limites. De cette "transfiction" ou de cet "Imaginaire" que récompense désormais le GPI, et envers lequel j'ai cru comprendre que le prix du Lundi était une sorte de réaction.Lensman a écrit :Heu… quels problèmes, en l'occurrence?Pete Bondurant a écrit :Arf... Le Déchro et "Terre de Fraye" , "spécifiquement de la SF" ?
Nous revoilà repartis sur des problèmes définitionnels...
Oncle Joe
Tu as l'air d'un sacré connaisseur de la SF, mon camarade… Je t'envie, tu vas faire bien des découvertes…Pete Bondurant a écrit :Ben, ce sont des textes-limites. De cette "transfiction" ou de cet "Imaginaire" que récompense désormais le GPI, et envers lequel j'ai cru comprendre que le prix du Lundi était une sorte de réaction.Lensman a écrit :Heu… quels problèmes, en l'occurrence?Pete Bondurant a écrit :Arf... Le Déchro et "Terre de Fraye" , "spécifiquement de la SF" ?
Nous revoilà repartis sur des problèmes définitionnels...
Oncle Joe
Le Déchro : uchronie fantasy/fantastique/SF (bâtard, indéfinissable, comme beaucoup de la production actuelle, d'où le nom du GPI).
Terre de Fraye : texte bizarroïde, entre humour décalé et sensualité visqueuse. Pas de science, pas de futur. Les fameuses "parachronies" de Lehman.
Que l'on me comprenne bien : je n'ai aucun problème à admettre que ces textes sont de la science-fiction. J'adopte la conception élargie du genre (versinienne, lehmanienne, ce que vous voulez).
Mais si le prix du Lundi les accepte aussi comme science-fiction - et donc règle ses critères sur ceux du GPI - il n'a plus de raison d'être...
Pas lu l'autre donc je n'en dirai rien, mais qu'on puisse classer le Déchronologue ailleurs qu'en SF pure m'ébahit.Pete Bondurant a écrit :
Le Déchro : uchronie fantasy/fantastique/SF (bâtard, indéfinissable, comme beaucoup de la production actuelle, d'où le nom du GPI).
Arrêtez, j'ai adooooré Le Déchro, je l'ai même mis en bonne place dans mon Top10 2009, ici :bormandg a écrit : les mots batards et indéfinissable sont 100% diffamatoires.
A moins que la présence d'effets de style et de qualités littéraires te dérangent et motivent ces calomnies.
J'en conclue naïvement que le GPI a dilué son identité SF dans la grande extase tranfictive qui emporte le milieu depuis quelques années, et que le Prix du Lundi est un prix de "réaction", affirmant une ligne claire et inébranlable, celle de la bonne vieille science-fiction des familles, à l'exclusion de la fantasy, du fantastique, et des excentricités en tout genre.wikipedia a écrit : Le Prix du Lundi est un prix littéraire destiné à succéder à l'ancien Grand prix de la science-fiction française. Ce dernier, en effet, a été rebaptisé en 1992 Grand prix de l'imaginaire et il est devenu susceptible, à ce titre, de récompenser des textes appartenant à d'autres genres que la science-fiction (notamment la fantasy).
Depuis 2006, le Prix du Lundi récompense donc chaque année un roman et une nouvelle de science-fiction, en langue française, publiés dans l'année.
Parce que ce sont de bons textes ? Avec des épaules assez larges et solides pour recevoir deux prix ?Pete Bondurant a écrit : Alors plutôt que de me demander à moi de me justifier sur la nature littéraire des textes (que je continue à trouver moyennement science-fictifs, même si cela se discute), j'aimerais qu'on me dise pourquoi on tient à les récompenser d'un prix garanti 100% SF, quand un "Prix de l'Imaginaire" leur va si bien.
Et si c'était toi qui avais des problèmes de perceptions sur ce qu'est la "pure" SF ? Est-ce que, par hasard, il ne t'est pas venu à l'idée que si on met le mot "SF" dans l'intitulé du prix, c'est justement un moyen d'indiquer ce que nous entendons par "science-fiction" ?Pete Bondurant a écrit : Alors plutôt que de me demander à moi de me justifier sur la nature littéraire des textes (que je continue à trouver moyennement science-fictifs, même si cela se discute), j'aimerais qu'on me dise pourquoi on tient à les récompenser d'un prix garanti 100% SF, quand un "Prix de l'Imaginaire" leur va si bien.
Si tu avais regardé l''histoire du GPI, tu te serais aperçu qu'il a décidé de se consacrer à l'ensemble des littératures de l'imaginaire en… 1992. Je crois que des les littératures de l'imaginaire existaient avant la science-fiction…. Je ne vois pas bien ce que tu veux dire.Pete Bondurant a écrit : Et de toute façon, le problème n'est pas là.
Tout est parti du "Prix du Lundi", que je ne connaissais pas.
En bon inculte désemparé, je me suis tourné vers la bible des nuls, wikipedia, qui dit ceci :
J'en conclue naïvement que le GPI a dilué son identité SF dans la grande extase tranfictive qui emporte le milieu depuis quelques années, et que le Prix du Lundi est un prix de "réaction", affirmant une ligne claire et inébranlable, celle de la bonne vieille science-fiction des familles, à l'exclusion de la fantasy, du fantastique, et des excentricités en tout genre.wikipedia a écrit : Le Prix du Lundi est un prix littéraire destiné à succéder à l'ancien Grand prix de la science-fiction française. Ce dernier, en effet, a été rebaptisé en 1992 Grand prix de l'imaginaire et il est devenu susceptible, à ce titre, de récompenser des textes appartenant à d'autres genres que la science-fiction (notamment la fantasy).
Depuis 2006, le Prix du Lundi récompense donc chaque année un roman et une nouvelle de science-fiction, en langue française, publiés dans l'année.
Pour moi, non seulement c'est la première, mais encore, c'est la dernière… J'en parle en connaissance de cause, puisque j'ai participé GPI. Je me demande ce que veut dire notre ami, qui a des manières de raisonner un peu alambiquées.Jean-Claude Dunyach a écrit :Parce que ce sont de bons textes ? Avec des épaules assez larges et solides pour recevoir deux prix ?Pete Bondurant a écrit : Alors plutôt que de me demander à moi de me justifier sur la nature littéraire des textes (que je continue à trouver moyennement science-fictifs, même si cela se discute), j'aimerais qu'on me dise pourquoi on tient à les récompenser d'un prix garanti 100% SF, quand un "Prix de l'Imaginaire" leur va si bien.
Personnellement, c'est la première hypothèse qui me vient à l'esprit.
Il n'a pas eu l'air offusqué, il avait l'air plutôt content (comme la plupart des gens, quand on leur dit que l'on a aimé ce qu'ils ont fait).Pete Bondurant a écrit :
Quant à Noirez... Il n'a jamais caché son dégoût pour la chose science-fictive (je l'entends encore dire "l'espace, ça me fait bailler"). Il y a des ET dans "Terre de Fraye", ou disons des "monstres", mais on sent bien que l'enjeu se situe ailleurs.