Donc dans certains Stephen King on trouve ce fameux sense of wonder?rmd a écrit :pas dur : sense of wonder.Onirian a écrit :Les critères, ce serait quoi alors ? L'évasion ? De bons personnages ? Une histoire qui prend aux tripes ? Le fait de s'endormir à quatre heure du mat parce qu'à 22 heure, on voulait lire juste... un... dernier... chapitre ?
Considérations sur le style (again)
Modérateurs : Estelle Hamelin, Eric, jerome, Jean, Travis, Charlotte, tom, marie.m
Pas les idées alors ? Pas le "sense of wonder" ? Toute appréciation, stylistique ou autre, d'une oeuvre d'imagination est question de goûts et de couleurs vu comme ça. A quoi bon prendre la peine de simplement parler de livres ?Cachou a écrit :Le style, question de goûts et de couleurs (et les goûts et les couleurs, vous connaissez les suite).
Salut,
A+
Patrice
Réponse ici.Virprudens a écrit :Est-ce que quelqu'un peut m'expliquer pourquoi Erion n'est pas nominé aux Razzies ?
A+
Patrice
La question est : ces défauts relèvent-ils de la caractéristique "style littéraire" ?justi a écrit :Certes. Néanmoins, ces "défauts explicites" doivent rentrer en compte dans l'appréciation d'une oeuvre littéraire, de sf ou pas, non ? On peut pas simplement les dissimuler sous le tapis en disant : "C'est de la littérature de genre, dispensons-nous de ces considérations".Jean-Claude Dunyach a écrit : Et dire d'un livre qu'il est "mal écrit" sous-entend de ma part que je peux lister des "défauts" explicites (erreurs de structure, incohérences, personnages et décors de carton-pâte, phrases mal foutues, manque d'information sensorielle, abondance de clichés, etc.) en nombre suffisant - et que je suis prêt à les citer si on me le demande. Mais je peux également citer plein de livres que j'aime possédant une partie des défauts que je viens de citer.
Tout cela est bien subjectif, n'est-il pas ?
Lorsque Marypop parle d'écriture avec les pieds
ce qui gène, vraiment, ce n'est pas que les phrases soient ampoulées ou alambiquées (dans certains textes ça passe très bien), c'est qu'on ne comprenne rien.marypop a écrit :Ce qui pose problème vraiment et que tu fais semblant de ne pas voir pour ne pas y répondre c'est quand c'est écrit "avec les pieds".
Les phrases ampoulées, alambiquées, pour faire genre, mais auxquelles on ne comprend rien, par exemple, peuvent être un repoussoir clair et net.
Qu'à force de vouloir faire du "style" (ampouler et alambiquer -je verbalise si je veux !-) on en arrive à effacer le support, le sens.
Le message ci-dessus peut contenir des traces de second degré, d'ironie, voire de mauvais esprit.
Son rédacteur ne pourra être tenu pour responsable des effets indésirables de votre lecture.
Son rédacteur ne pourra être tenu pour responsable des effets indésirables de votre lecture.
- Virprudens
- Messages : 1550
- Enregistré le : mer. févr. 07, 2007 11:34 am
- Localisation : Exception raised
Que je sache, on peut très bien parler du pourquoi de l'appréciation (ou pas) d'un style (ou autre), sans pour autant imposer son point de vue comme le seul et l'unique, comme pour toute autre appréciation qui est en rapport avec nos goûts d'ailleurs.justi a écrit :Pas les idées alors ? Pas le "sense of wonder" ? Toute appréciation, stylistique ou autre, d'une oeuvre d'imagination est question de goûts et de couleurs vu comme ça. A quoi bon prendre la peine de simplement parler de livres ?Cachou a écrit :Le style, question de goûts et de couleurs (et les goûts et les couleurs, vous connaissez les suite).
Du coup, la discussion ne se résume plus à "oh, c'est un bon bouquin" ou à "oh, c'est un mauvais bouquin" mais peut devenir "oh, c'est un bouquin qui m'a beaucoup touché parce que j'adore la manière dont l'auteur a réussi à introduire une attente avec sa "catchphrase" (qui pourra ne pas être valable pour une autre personne que ça aura irrité) ou "oh, je n'ai pas aimé ce livre parce que je n'ai pas réussi à accrocher à l'histoire et que l'écriture de l'auteur m'a semblé fade, répétitive, tournant toujours autour du même champ lexical, ce qui lasse après 30 pages". Discussion possible, juste si tout le monde accepte de ne pas détenir LA vérité et que les autres ont le droit d'avoir une opinion différente de la leur sans pour autant être des incultes ou dans l'erreur tout simplement...
Oui. Ça arrive.MF a écrit :ce qui gène, vraiment, ce n'est pas que les phrases soient ampoulées ou alambiquées (dans certains textes ça passe très bien), c'est qu'on ne comprenne rien.
Qu'à force de vouloir faire du "style" (ampouler et alambiquer -je verbalise si je veux !-) on en arrive à effacer le support, le sens.
Mais l'inverse arrive aussi : qu'à force de ne pas écrire, de simplement exécuter le programme, l'auteur produise un texte tellement plat, chiant, dépourvu de vie et de grâce qu'il te tombe littéralement des mains. N'est-ce pas "effacer le sens" tout aussi sûrement ?
Tu sais que j'ai déjà été nominé aux Razzies ?Patrice a écrit :Salut,
Réponse ici.Virprudens a écrit :Est-ce que quelqu'un peut m'expliquer pourquoi Erion n'est pas nominé aux Razzies ?
A+
Patrice
"There's an old Earth saying, Captain. A phrase of great power and wisdom. A consolation to the soul, in times of need : Allons-y !" (The Doctor)
http://melkine.wordpress.com/
http://melkine.wordpress.com/
Disons que dans ce cas, il arrive que ça soit compensé par d'autres aspects.Lem a écrit :Oui. Ça arrive.MF a écrit :ce qui gène, vraiment, ce n'est pas que les phrases soient ampoulées ou alambiquées (dans certains textes ça passe très bien), c'est qu'on ne comprenne rien.
Qu'à force de vouloir faire du "style" (ampouler et alambiquer -je verbalise si je veux !-) on en arrive à effacer le support, le sens.
Mais l'inverse arrive aussi : qu'à force de ne pas écrire, de simplement exécuter le programme, l'auteur produise un texte tellement plat, chiant, dépourvu de vie et de grâce qu'il te tombe littéralement des mains. N'est-ce pas "effacer le sens" tout aussi sûrement ?
si on commence à mélanger sf archaïque et proto-sf, personne ne s'y retrouvera plus.
Dieu.
Dieu.
Je n'ai jamais lu stephen king, mais c'est bien possible. Tu peux aussi convoquer la petite copine du sense of wonder, la suspension of disbelief.Travis a écrit :Donc dans certains Stephen King on trouve ce fameux sense of wonder?
Après des années de cérémonie du Thé, il n’y a rien de meilleur que de vomir de la Bière.
Tu as raison. Mille fois.Lem a écrit :Oui. Ça arrive.MF a écrit :ce qui gène, vraiment, ce n'est pas que les phrases soient ampoulées ou alambiquées (dans certains textes ça passe très bien), c'est qu'on ne comprenne rien.
Qu'à force de vouloir faire du "style" (ampouler et alambiquer -je verbalise si je veux !-) on en arrive à effacer le support, le sens.
Mais l'inverse arrive aussi : qu'à force de ne pas écrire, de simplement exécuter le programme, l'auteur produise un texte tellement plat, chiant, dépourvu de vie et de grâce qu'il te tombe littéralement des mains. N'est-ce pas "effacer le sens" tout aussi sûrement ?
L'important, l'essentiel, la seule valeur d'un texte [pour un lecteur], c'est le plaisir/satisfaction/interpellation/...(quel que soit ce que les uns et les autres nous mettons derrière ces mots) qu'un lecteur en retire.
Le fait que le texte fasse, pour lui, sens.
Par ailleurs, ce que je crois remarquer, c'est que vous êtes d'accord toi et Erion. (je sais, ça fait mal).
Comme tu l'as dit, "Il y a des écoles critiques, des sensibilités différentes."
Il n'y a donc pas formellement et intrinsèquement de "bon style".
Il n'y a donc pas de texte bien écrit ou mal écrit, dans l'absolu (point Erion).
Il y a des textes qui répondent, plus ou moins, aux sensibilités des différentes écoles critiques.
Comme ils interagissent, plus ou moins, avec les sensibilités des différents lecteurs.
Le message ci-dessus peut contenir des traces de second degré, d'ironie, voire de mauvais esprit.
Son rédacteur ne pourra être tenu pour responsable des effets indésirables de votre lecture.
Son rédacteur ne pourra être tenu pour responsable des effets indésirables de votre lecture.
+42 (même exposant 42 tiens)MF a écrit : L'important, l'essentiel, la seule valeur d'un texte [pour un lecteur], c'est le plaisir/satisfaction/interpellation/...(quel que soit ce que les uns et les autres nous mettons derrière ces mots) qu'un lecteur en retire.
Le fait que le texte fasse, pour lui, sens.