Hoêl a écrit :Heu , pour reprendre le débat de fond (sans vouloir déranger personne qui , d'ailleurs , peut être compris au masculin comme au féminin) , y a-t-il une littérature ciblée sur le dames ? Oui , ça s'ppelle d'ailleurs la "chick lit." , y en a-t-il une sur les hommes... heu , vous voulez vraiment une liste ?
Plus sérieusement , où est le problème quand on dit que les demoiselles , lorsqu'elles ont abordé le domaine qui nous intéresse , ont apporté ?
Perso. , je suis un fan de Cherryh , de Lee , de Joëlle et de toutes celles que je ne saurais citer , tant , depuis une trentaine d'années , elles nous ont proposé du grain à moudre .
Alors , il est où , le problème ?!
Et ne venez pas me parler des cartes , parce que , n'en déplaise à M. Houellebeq et ses détracteurs ou souteneurs , je ne vois npas le rapport avec la S.F.

encore confusion entre genre du texte et genre de l'auteur
Je soupçonne une grande partie de la chick litt d'être écrite par des hommes (voire des ordinateurs dans le cas des Harlequins). Enfin bon.
Je répète : ce n'est pas parce qu'un texte adopte des spécificités rattachées à un genre sexué que seuls les représentants de ce genre sexué peuvent écrire de cette façon, ni que cette façon est représentative du genre sexué ciblé.
Ce qui est agaçant, c'est déjà d'une part ce qu'a souligné Cachou, quand on parle des oeuvres marquantes apparait le besoin de préciser quand c'est une femme, comme si ça changeait quoi que ce soit, et d'autre part cette assimilation du genre de l'auteur à un genre du texte.
Le texte et l'auteur sont des choses différentes. L'un est écrit par l'autre, certes, mais ce n'est pas pour autant que l'un est le reflet de l'autre (sauf exception "livre cathartique")
Pourtant, dès que le nom sur la couverture est féminin, une partie des lecteurs s'attend à des "spécificités" féminines, qui n'existent que dans sa tête.
C'est pénible.