Herbefol a écrit : Faire des tables et des rayons bien séparés pour éloigner la SF du reste de l'imaginaire, c'est surtout donner envie de les éliminer définitivement le jour où il faudra choisir entre garder la table de bitlit et celle de sf parce que l'on doit réduire la place dans la librairie.
Pour ce qui est du soucis de trouver les livres, je n'en ai moi non plus aucun... et pas mal des gens (tous, je pense...) qui interviennent ici n'en ont aucun. Et même s'il n'y a plus de SF, je n'aurais pas de mal à lire des tas d'autres choses, ce que je fais depuis toujours...
La question, c'est celle de la préférence. Quelle serait la meilleure politique pour qu'il y ait davantage de SF qu'aujourd'hui, parce que je (c'est mon problème...) préfère la SF.
S'il n'y a rien de mieux à faire que de laisser la situation actuelle, c'est-à-dire le mélange, ma foi, je n'ai pas de raison d'en faire une histoire. Mais j'aimerais être sûr que la situation actuelle ne peut pas être améliorée, ce dont toi, tu as l'air d'être sûr, pour des rasions que je ne trouves pas si évidentes.
Dans la partie de ton argument que j'ai sélectionné, il y a un aspect que je ne comprends pas. A la limite, le libraire pourrait s'arrêtait de vendre TOUT ce qui ne se vend pas bien, et utiliser la place uniquement pour ce qui se vend. Et tant qu'on y est, il pourrait aussi décider brusquement de vendre des pâtisseries, parce que ça se vend mieux que les livres...
J'y trouverai mon compte, il se trouve que j'adore aussi les pâtisseries.
Mais tu n'as pas l'impression qu'il y a quelque chose qui ne va pas, dans le raisonnement; ou plutôt dans les prémisses? Je ne dis pas qu'il ne faut pas tenir compte de la gestion économique, mais de là à accepter ses défauts et faiblesses, et les posant comme une sorte de fatalité, ce n'est pas mon école de pensée...
Oncle Joe