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Le droit d'auteur rend-il fou ?
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- dracosolis
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désolée de ne pas me préoccuper de ce qui arrive à l'infime minorité qui gagne sa croute avec^^orcusnf a écrit :ca depend ce que t'entend par ecrivain, si on considere qu'un ecrivain vend 100 000 romans par an par exemple...dracosolis a écrit :oué mais la mère de tes gosses aura pas fait bouillir la marmite pendant que toi tu créais en crevant la dalle et en prime tu toucheras une retraitermd a écrit :je vois une grosse différence: mes enfants ne toucheront pas mon salaire pendant 70 ans après ma mort.gutboy a écrit :C'est vrai ça. Je me pose la même question pour le terrain et la maison que mes parents nous ont légué à leur mort.
Qu'est-ce qui justifie que nous ayons touché des sous pour le travail de nos parents ? Je serai vraiment curieux de le savoir... Quelqu'un a une idée ?
vous voulez qu'on parle de celle des écrivains ?
j'aurais dû^^
- M le maudit
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Nice shot !dracosolis a écrit :oué mais la mère de tes gosses aura pas fait bouillir la marmite pendant que toi tu créais en crevant la dalle et en prime tu toucheras une retraitermd a écrit :je vois une grosse différence: mes enfants ne toucheront pas mon salaire pendant 70 ans après ma mort.gutboy a écrit :C'est vrai ça. Je me pose la même question pour le terrain et la maison que mes parents nous ont légué à leur mort.
Qu'est-ce qui justifie que nous ayons touché des sous pour le travail de nos parents ? Je serai vraiment curieux de le savoir... Quelqu'un a une idée ?
vous voulez qu'on parle de celle des écrivains ?
J'avions pas pensé à la retraite... Ceci dit, ma retraite, mes héritiers la toucheront pas 70 ans après ma mort non plus... Pour ma part je ne conteste pas le droit d'auteur, je ne conçois pas qu'ils s'étendent aussi longtemps après la mort de l'auteur. Et personne ne m'a répondu sur le point suivant : les droits de successions s'appliquent-ils aux droits d'auteurs comme pour tout bien patrimonial ?
La meilleure preuve que l' homme n' est pas fait pour le travail, c' est que ça le fatigue... (Mark Twain)
- M le maudit
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J'aurai dit deux moi... Lennon est revenu d'entre les morts ?Sand a écrit :On fait du copyright.orcusnf a écrit :Et C'est quoi exactement le droit d'auteur a la francaise, on fait comment dans le reste du monde ?
Et ça explique que c'est Mickael Jackson qui avait les droits des chansons des Beatles (alors que 3 sur 4 sont encore en vie).
La meilleure preuve que l' homme n' est pas fait pour le travail, c' est que ça le fatigue... (Mark Twain)
Il a jamais été tué, C'est de la manipulation de la CIA. Il était épuisé, et désormais, il vit sur un île près d'Hawaï avec Elvis Presley et Marilyn Monroe.M le maudit a écrit :J'aurai dit deux moi... Lennon est revenu d'entre les morts ?Sand a écrit :On fait du copyright.orcusnf a écrit :Et C'est quoi exactement le droit d'auteur a la francaise, on fait comment dans le reste du monde ?
Et ça explique que c'est Mickael Jackson qui avait les droits des chansons des Beatles (alors que 3 sur 4 sont encore en vie).
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Non, la transmission n'est pas taxée, les droits sont taxés uniquement comme un revenu, sur les recettes effectives.M le maudit a écrit : Et personne ne m'a répondu sur le point suivant : les droits de successions s'appliquent-ils aux droits d'auteurs comme pour tout bien patrimonial ?
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ah non MM est morte l'an dernier a l'age de 82 ans, la drogue et le botox l'ont bien conserve...Erion a écrit :Il a jamais été tué, C'est de la manipulation de la CIA. Il était épuisé, et désormais, il vit sur un île près d'Hawaï avec Elvis Presley et Marilyn Monroe.M le maudit a écrit :J'aurai dit deux moi... Lennon est revenu d'entre les morts ?Sand a écrit :On fait du copyright.orcusnf a écrit :Et C'est quoi exactement le droit d'auteur a la francaise, on fait comment dans le reste du monde ?
Et ça explique que c'est Mickael Jackson qui avait les droits des chansons des Beatles (alors que 3 sur 4 sont encore en vie).
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Bonjour à tous
,
Cette discussion sur le bienfondé du droit de propriété et de sa transmission héréditaire me laisse songeur...
Sans vouloir vous entraîner, moi aussi, dans de profondes disgressions philosophiques, je voudrais vous faire part de quelques réflexions dont vous me pardonnerez le caractère parfois polémique.
J'ai crû comprendre que le droit d'auteur englobait deux notions distinctes :
* les droits patrimoniaux (c'est-à-dire la capacité à tirer profit d'une oeuvre...70 ans....)
* les droits moraux (imprescriptibles : capacité à "protéger" une oeuvre en interdisant sa copie ou toute oeuvre qui utiliserait une part conséquente du matériel protégé)
Si le 1er point ne me pose pas vraiment problème (malgré Proudhon et Rousseau), j'aurais certaines réserves à l'égard du second. En effet, si je puis comprendre que des héritiers s'opposent au détournement de l'oeuvre dont ils sont les ayants droit (exemple Tintin à la sauce Manara...), je ne comprends pas qu'ils puissent s'arroger un quelconque droit de regard sur la postérité critique de l'oeuvre dont ils tirent des bénéfices.
Pour prendre des exemples anciens et bien connus, je me souviens du rôle détestable de la soeur de Nietzsche dans le traficotage nazillon qu'elle impulsa aux éditions des oeuvres du philosophe. J'ai souvenir également d'avoir lu que la famille de Walt Whitman avait consciencieusement "épuré" l'oeuvre de ce grand poète de toutes ses allusions homosexuelles. Et, pour prendre un exemple d'actualité, il suffit de voir le mal que font à l'oeuvre de Lévinas ses deux indignes héritiers. Combien de décennies encore pour que l'oeuvre de ce noble humaniste puisse être éditée indépendamment de la sottise de ses soit-disant "héritiers" ?
Il y a donc quelque imposture à vouloir confondre l'héritage d'un patrimoine financier avec un legs "moral"...Et c'est ce qui m'ennuie prodigieusement dans la legislation actuelle. A-t-on oublié qu'en matière d'idées la filiation intellectuelle prime sur la généalogie ? Les Japonais n'ont-ils pas développé un vocabulaire particulier pour décrire les rapports maître-élève au même titre que les liens de parenté ? Que saurions-nous de Socrate sans Platon ? Les Évangiles seraient-ils de la main des cousins et neveux du Christ ? Que saurions-nous de Michel-Ange sans Vasari ? Fallait-il interdire à Süssmayr d'achever le Requiem de Mozart ? Que serait le Capital sans la co-rédaction d'Engels ? Il faut donc croire que l'intelligence humaine se se réduit pas à une marchandise, pas plus qu'un legs moral ne s'assimile au hasard de la biologie.
Allons plus loin encore. Que faut-il penser des entreprises lucratives qui prospèrent tranquillement autour de certaines oeuvres de SF et de Fantasy ? Je ne pense pas à ces collectifs auctoriels un peu parasites qui se sont développés autour de Cthulhu (l'Évangile selon Derleth !) ou Fondation. Ces cas relèvent de la problèmatique complexe et très exotique (vu de France) de l'écriture partagée (round-robin/shared universe). Non, je pense en particulier à ces dynastes autoproclamés "Canon Defensor" qui de simples executeurs testamentaires se sont donnés pour mission d'exécuter l'oeuvre de leurs paternels...Vous aurez reconnu sous ces épithètes les figures controversées de Christopher Tolkien et de Brian Herbert.
Le premier est pourtant un éditeur sérieux et scrupuleux des écrits de son père. Mais imperceptiblement il a eu tendance à imposer sa vision du "Legendarium" de JRR Tolkien. On n'imagine pas l'influence d'une note de bas de page, d'une sélection d'écrits, d'une retranscription orientée...Invisible pour le néophyte, mais très mal vu de tous ceux qui étudient sérieusement cet imaginaire (d'où l'antagonisme entre les chercheurs estampillés "Tolkien Estate" et les autres)...
Mais le comble est atteint par Brian Herbert dont le seul talent sera d'avoir durablement parasité l'oeuvre de Frank. En effet, non content de réécrire des passages inédits de son père (on a vu mieux en matière d'édition de source !), Brian Herbert s'est lancé il y a 10 ans dans une lucrative entreprise de réécriture du cycle littéraire de son père. Pour se faire il s'est adjoint un obscur scrivaillon tiré de l'imbuvable univers fanfictionnel de Star Wars. Ainsi, depuis 1999 une douzaine de navets, à l'écriture très screenwritée, sont venus cerner les 6 volumes initiaux. Préquelles, séquelles, interquelles...le vocabulaire des soap-operas suffit à peine à décrire le mauvais gras qui chaque jour encercle davantage l'oeuvre de Frank Herbert...
Je pose la question : où est la morale du droit quand le "droit moral" permet à des héritiers peu scrupuleux de souiller leur héritage ?
Et cela ne s'arrête pas là, car cette emprise de l'argent roi permet à ces vandales d'interdire toute activité qui n'irait pas dans le sens de leur "nouveau canon". Ils ont fait interdire la reparution d'une encyclopédie parue du vivant de Frank Herbert au motif que son contenu contredisait les trames narratives qu'ils avaient eux-mêmes développé...Ils ont fait fermer plusieurs sites, ils ont interdit un fan-film produit au sein d'une école de cinéma etc...Bref, ils ne tolèrent l'existence d'un fandom qu'à la condition que le "fan-labor" qui s'y exprime valorise leur vision (...et in fine leurs intérêts sonnants et trébuchants). À comparer avec la tolérance d'un George Lucas à l'égard de ses apocryphes...
Pour conclure provisoirement sur la question, le droit d'auteur ne saurait se confondre avec la légitimité intellectuelle. Hériter d'un patrimoine ne réserve pas que des droits, cela devrait également imposer quelques devoirs....
Cette discussion sur le bienfondé du droit de propriété et de sa transmission héréditaire me laisse songeur...
Sans vouloir vous entraîner, moi aussi, dans de profondes disgressions philosophiques, je voudrais vous faire part de quelques réflexions dont vous me pardonnerez le caractère parfois polémique.
J'ai crû comprendre que le droit d'auteur englobait deux notions distinctes :
* les droits patrimoniaux (c'est-à-dire la capacité à tirer profit d'une oeuvre...70 ans....)
* les droits moraux (imprescriptibles : capacité à "protéger" une oeuvre en interdisant sa copie ou toute oeuvre qui utiliserait une part conséquente du matériel protégé)
Si le 1er point ne me pose pas vraiment problème (malgré Proudhon et Rousseau), j'aurais certaines réserves à l'égard du second. En effet, si je puis comprendre que des héritiers s'opposent au détournement de l'oeuvre dont ils sont les ayants droit (exemple Tintin à la sauce Manara...), je ne comprends pas qu'ils puissent s'arroger un quelconque droit de regard sur la postérité critique de l'oeuvre dont ils tirent des bénéfices.
Pour prendre des exemples anciens et bien connus, je me souviens du rôle détestable de la soeur de Nietzsche dans le traficotage nazillon qu'elle impulsa aux éditions des oeuvres du philosophe. J'ai souvenir également d'avoir lu que la famille de Walt Whitman avait consciencieusement "épuré" l'oeuvre de ce grand poète de toutes ses allusions homosexuelles. Et, pour prendre un exemple d'actualité, il suffit de voir le mal que font à l'oeuvre de Lévinas ses deux indignes héritiers. Combien de décennies encore pour que l'oeuvre de ce noble humaniste puisse être éditée indépendamment de la sottise de ses soit-disant "héritiers" ?
Il y a donc quelque imposture à vouloir confondre l'héritage d'un patrimoine financier avec un legs "moral"...Et c'est ce qui m'ennuie prodigieusement dans la legislation actuelle. A-t-on oublié qu'en matière d'idées la filiation intellectuelle prime sur la généalogie ? Les Japonais n'ont-ils pas développé un vocabulaire particulier pour décrire les rapports maître-élève au même titre que les liens de parenté ? Que saurions-nous de Socrate sans Platon ? Les Évangiles seraient-ils de la main des cousins et neveux du Christ ? Que saurions-nous de Michel-Ange sans Vasari ? Fallait-il interdire à Süssmayr d'achever le Requiem de Mozart ? Que serait le Capital sans la co-rédaction d'Engels ? Il faut donc croire que l'intelligence humaine se se réduit pas à une marchandise, pas plus qu'un legs moral ne s'assimile au hasard de la biologie.
Allons plus loin encore. Que faut-il penser des entreprises lucratives qui prospèrent tranquillement autour de certaines oeuvres de SF et de Fantasy ? Je ne pense pas à ces collectifs auctoriels un peu parasites qui se sont développés autour de Cthulhu (l'Évangile selon Derleth !) ou Fondation. Ces cas relèvent de la problèmatique complexe et très exotique (vu de France) de l'écriture partagée (round-robin/shared universe). Non, je pense en particulier à ces dynastes autoproclamés "Canon Defensor" qui de simples executeurs testamentaires se sont donnés pour mission d'exécuter l'oeuvre de leurs paternels...Vous aurez reconnu sous ces épithètes les figures controversées de Christopher Tolkien et de Brian Herbert.
Le premier est pourtant un éditeur sérieux et scrupuleux des écrits de son père. Mais imperceptiblement il a eu tendance à imposer sa vision du "Legendarium" de JRR Tolkien. On n'imagine pas l'influence d'une note de bas de page, d'une sélection d'écrits, d'une retranscription orientée...Invisible pour le néophyte, mais très mal vu de tous ceux qui étudient sérieusement cet imaginaire (d'où l'antagonisme entre les chercheurs estampillés "Tolkien Estate" et les autres)...
Mais le comble est atteint par Brian Herbert dont le seul talent sera d'avoir durablement parasité l'oeuvre de Frank. En effet, non content de réécrire des passages inédits de son père (on a vu mieux en matière d'édition de source !), Brian Herbert s'est lancé il y a 10 ans dans une lucrative entreprise de réécriture du cycle littéraire de son père. Pour se faire il s'est adjoint un obscur scrivaillon tiré de l'imbuvable univers fanfictionnel de Star Wars. Ainsi, depuis 1999 une douzaine de navets, à l'écriture très screenwritée, sont venus cerner les 6 volumes initiaux. Préquelles, séquelles, interquelles...le vocabulaire des soap-operas suffit à peine à décrire le mauvais gras qui chaque jour encercle davantage l'oeuvre de Frank Herbert...
Je pose la question : où est la morale du droit quand le "droit moral" permet à des héritiers peu scrupuleux de souiller leur héritage ?
Et cela ne s'arrête pas là, car cette emprise de l'argent roi permet à ces vandales d'interdire toute activité qui n'irait pas dans le sens de leur "nouveau canon". Ils ont fait interdire la reparution d'une encyclopédie parue du vivant de Frank Herbert au motif que son contenu contredisait les trames narratives qu'ils avaient eux-mêmes développé...Ils ont fait fermer plusieurs sites, ils ont interdit un fan-film produit au sein d'une école de cinéma etc...Bref, ils ne tolèrent l'existence d'un fandom qu'à la condition que le "fan-labor" qui s'y exprime valorise leur vision (...et in fine leurs intérêts sonnants et trébuchants). À comparer avec la tolérance d'un George Lucas à l'égard de ses apocryphes...
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- orcusnf
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gros pavé super intéressant, belle relance de la problématique en tout cas.
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Papageno
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+1 pour le message d'Askaris
Cela dit, dans un monde ou l'argent est roi ! il serait douteux que cela change dans le bon sens.
Et quand ces droits sont détenus, non par des individus, mais par de grandes sociétés - c'est encore pire - Moralité, probité intellectuelle.. etc... c'est le cadet de leurs soucis, le seul mot qui ait de l'importance à leurs yeux, c'est : profit.
Cela dit, dans un monde ou l'argent est roi ! il serait douteux que cela change dans le bon sens.
Et quand ces droits sont détenus, non par des individus, mais par de grandes sociétés - c'est encore pire - Moralité, probité intellectuelle.. etc... c'est le cadet de leurs soucis, le seul mot qui ait de l'importance à leurs yeux, c'est : profit.
- Eons
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Si dans ton long message tu as raison dans les grandes lignes, il faudrait peut-être éviter d'envoyer le bouchon un peu trop loin.Askaris a écrit :Brian Herbert s'est lancé il y a 10 ans dans une lucrative entreprise de réécriture du cycle littéraire de son père. Pour se faire il s'est adjoint un obscur scrivaillon tiré de l'imbuvable univers fanfictionnel de Star Wars. Ainsi, depuis 1999 une douzaine de navets, à l'écriture très screenwritée, sont venus cerner les 6 volumes initiaux. Préquelles, séquelles, interquelles...le vocabulaire des soap-operas suffit à peine à décrire le mauvais gras qui chaque jour encercle davantage l'oeuvre de Frank Herbert...
1) Traiter Kevin J. Anderson d'« écrivaillon » est minable. Ce n'est pas parce que tu n'aimes pas SW qu'il faut jeter le bébé avec l'eau du bain : il y a des romans SW pas mal du tout. En outre, KJA a aussi écrit des romans bien à lui.
2) Côté Dune, si "Avant Dune" est en effet très dispensable – bien que se laissant lire –, j'aime beaucoup "La genèse de Dune" – j'ai d'ailleurs le tome 3 en cours de lecture –, qui enrichit de manière intéressante cet univers. En outre, je ne vois pas pourquoi Brian Herbert devrait s'interdire de poursuivre la saga interrompue par la mort de son père, et "Après Dune" (que je n'ai pas encore lu) est une très bonne initiative.
Les beaux livres, c’est aussi par ici : www.eons.fr
- orcusnf
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qui sont encore pires que ses fanfics SW...En outre, KJA a aussi écrit des romans bien à lui
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