Le marché du numérique progresse en France

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Sand
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Message par Sand » ven. août 31, 2012 10:00 pm

Herbefol a écrit :Un pâtissier n'est pas un commerçant. Un commerçant est quelqu'un qui revend quelque chose sans le transformer.
ouhla, ça vaut presque la définition des lipides, ça...

Toute personne qui vend un bien ou un service à un consommateur est un commerçant, soumis au code de commerce (entre autres).

Tu confonds avec un artisan, un fabricant ou un producteur. Mais ça ne change rien à leur fonction de commerçant.

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Sand
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Message par Sand » ven. août 31, 2012 10:04 pm

Herbefol a écrit :
Sand a écrit :heu, tu connais le nombre de nouvelles références PAR SEMAINE qui sont lancées en distribution alimentaire ?
Ça m'intéresserait effectivement de voir combien de nouvelles variétés sont lancés par semaine. Etant entendu qu'une présentation différente d'un même produit (en paquet de vingt alors qu'avant c'était par trente) n'est pas un nouveau produit. De même que l'on peut considérer qu'une réédition dans un nouveau format d'un bouquin n'est pas un nouveau bouquin.
fsi et si. Une nouvelle édition est un nouvel ISBN et une nouvelle référence.

entre 10 et 20 nouvelles réf lancées par semaine.

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Sylvaner
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Message par Sylvaner » ven. août 31, 2012 10:08 pm

Sand a écrit :
Herbefol a écrit :
Sand a écrit :heu, tu connais le nombre de nouvelles références PAR SEMAINE qui sont lancées en distribution alimentaire ?
Ça m'intéresserait effectivement de voir combien de nouvelles variétés sont lancés par semaine. Etant entendu qu'une présentation différente d'un même produit (en paquet de vingt alors qu'avant c'était par trente) n'est pas un nouveau produit. De même que l'on peut considérer qu'une réédition dans un nouveau format d'un bouquin n'est pas un nouveau bouquin.
fsi et si. Une nouvelle édition est un nouvel ISBN et une nouvelle référence.

entre 10 et 20 nouvelles réf lancées par semaine.
On compte les paquets de céréales quand les céréales sont les mêmes mais le labyrinthe au dos change, je suppose ? et la plaque de beurre paysan breton avec l'offre spéciale "un beurrier offert pour 7€95" ?
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Sand
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Message par Sand » ven. août 31, 2012 10:39 pm

nouveau code-barre, nouveau truc à rentrer dans les bases de données, à placer en rayon...

Mais là je t'ai compté que les "vraies" nouveautés.

Tu parlais bien des difficultés des libraires à manutentionner/référencer leurs livres, non ?

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Sybille
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Message par Sybille » ven. août 31, 2012 11:12 pm

Sylvaner a écrit :mais comment ceux qui on franchi le pas font-il pour décider ce qu'ils liront en numérique et ce qu'ils liront en papier ?
Le prix ?

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Sylvaner
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Message par Sylvaner » ven. août 31, 2012 11:41 pm

Sybille a écrit :
Sylvaner a écrit :mais comment ceux qui on franchi le pas font-il pour décider ce qu'ils liront en numérique et ce qu'ils liront en papier ?
Le prix ?
Certes... mais je veux dire, quand l'offre sera un peu étoffée, on imagine une sortie plus ou moins simultanée du grand format et du numérique moins cher, non ?
Dans ce cas, la plupart des utilisateurs de liseuse disent qu'ils veulent continuer d'acheter des livres papier.
Je me projette déjà dans les affres de l'indécision quand il faudra choisir... "celui-là mérite d'être sur mon étagère, pour celui-là un fichier suffira bien"... un vrai casse-tête !
Le numérique vient apparemment se placer entre le GF et le poche, et on parle beaucoup des modifications qu'il implique pour l'auteur, l'éditeur, le libraire. Pour ma part, j'y vois aussi un choix cornélien de plus pour le lecteur.

(ceci à supposer que ledit lecteur ne trouve pas un fichier pirate gratuit qui le débarrasse de son dilemme...)
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kibu
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Message par kibu » sam. sept. 01, 2012 6:39 am

Personnellement, je ne suis pas partie sur une métaphore de l'alimentaire (quoique Kibu ne l'ait pas compris).
Ah mais, j'ai parfaitement compris.
Mort au libraire qui s'engraisse comme un tique sur le dos de l'auteur (puisque l'heure est au parallèle/métaphore spécieuse).

Pour revenir à mes choix personnels sur le numérique, c'est facile :
- Beaux livres, auteurs que je suis > papier
- qualité poche/auteur à découvrir/rareté ou trop cher sur le marché de l'occasion > numérique
A l'envers, à l'endroit

Ô Dingos, ô châteaux

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Erion
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Message par Erion » sam. sept. 01, 2012 7:11 am

Sylvaner a écrit : Le numérique vient apparemment se placer entre le GF et le poche, et on parle beaucoup des modifications qu'il implique pour l'auteur, l'éditeur, le libraire. Pour ma part, j'y vois aussi un choix cornélien de plus pour le lecteur.
En théorie, le numérique vient remplacer le poche, mais les gros éditeurs tentent d'expliquer le contraire.
"There's an old Earth saying, Captain. A phrase of great power and wisdom. A consolation to the soul, in times of need : Allons-y !" (The Doctor)
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Eons
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Message par Eons » sam. sept. 01, 2012 7:30 am

Sybille a écrit :
De plus, le système de distribution actuel permet aux éditeurs et distributeurs de faire de la trésorerie sur le dos des libraires.
C'est exactement ce qui me gêne : l'éditeur vend un truc qu'il n'a en réalité que déposer
Faux et faux :

1. le seul qui se fasse de la trésorerie sur le dos des autres est le distributeur, qui fait raquer les libraires avant (parfois longtemps avant, n'est-ce pas, messieurs de Lokomodo) de régler l'éditeur et qui même, parfois, fait payer celui-ci pour les retours (qu'il replace ailleurs).

2. Sybille, l'éditeur ne fait pas que déposer : il assure en amont toute la chaîne de lecture, acceptation (et traduction s'il y a lieu), relecture/décoquillage, typographie et misde ne page, maquette de couverture, impression… En fait, c'est lui qui assure tout sauf la vente, et qui a le plus de monde à payer pour une marge ridicule (collaborateurs, imprimeur, auteur doivent être servis sur ce qui est la même somme que la grande distribution qui, elle, ne fait que mettre en rayon et encaisser). Les très gros éditeurs s'en tirent bien à causse de leur masse (curieusement, la quasi-totalité des "best-sellers" sortent de chez eux), mais les petits s'en prennent généralement plein la tronche…
Les beaux livres, c’est aussi par ici : www.eons.fr

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Message par Fifokaswiti » sam. sept. 01, 2012 7:42 am

Sylvaner a écrit :mais comment ceux qui on franchi le pas font-il pour décider ce qu'ils liront en numérique et ce qu'ils liront en papier ?
La disponibilité. Si un bouquin est dispo en numérique, je le prends en numérique (plus pratique, moins cher). Sinon et que je le veux vraiment, papier.
> /dev/null

yogo
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Message par yogo » sam. sept. 01, 2012 7:51 am

Sylvaner a écrit :Le numérique me tente de plus en plus, mais pas pour court-circuiter la distribution ni pour faire des économies - c'est plutôt, comme beaucoup ici je pense, parce que je risque à tout moment d'étouffer sous mes livres... mais comment ceux qui on franchi le pas font-il pour décider ce qu'ils liront en numérique et ce qu'ils liront en papier ?
Pourquoi je vais passer au numérique !
Je suis un petit lecteur, une vingtaine de roman par an. Je n'achète jamais de GF, je lis du poche ou de l'occasion (GF ou poche). Donc ce n'est pas avec moi que les éditeurs/auteurs gagnent leur vie. Ni les libraires tous mes achats se font sur internet !!!

En passant au numérique, mon budget livre ne devrais pas beaucoup changé en comptant 8-10€ par livre.
Tout dépendra de l'offre proposé mais en passant au numérique je pourrais lire des livres qui ne sortent pas en poche, des nouveautés. L'Atalante à l'intention de numériser la quasi totalité de son catalogue sur les 3 prochaines années. Bragelonne à une offre importante (même si je ne lis pas beaucoup de Bragelonne, ca sera peut être l'occasion de s'y mettre !), Le Bélial à quelques livres intéressants. Pour ma part j'ai de quoi à faire, si les éditeurs jouent le jeu.

Au final, je ne devrais quasiment plus lire de livres papier, ca me liberera de la place sur mes étagères !!!

Tout cela attendra Noël et je sais que Tau Zero et Poul Anderson et Vestiges de LAurence Suhner seront mes deux premiers achats numériques...

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Sybille
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Message par Sybille » sam. sept. 01, 2012 8:47 am

Eons a écrit :2. Sybille, l'éditeur ne fait pas que déposer : il assure en amont toute la chaîne de lecture, acceptation (et traduction s'il y a lieu), relecture/décoquillage, typographie et misde ne page, maquette de couverture, impression… En fait, c'est lui qui assure tout sauf la vente, et qui a le plus de monde à payer pour une marge ridicule (collaborateurs, imprimeur, auteur doivent être servis sur ce qui est la même somme que la grande distribution qui, elle, ne fait que mettre en rayon et encaisser). Les très gros éditeurs s'en tirent bien à causse de leur masse (curieusement, la quasi-totalité des "best-sellers" sortent de chez eux), mais les petits s'en prennent généralement plein la tronche…
J'adore les réponses complètement à côté de la plaque :lol:

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Message par Eons » sam. sept. 01, 2012 10:16 am

… mais qui cible directement l'ânerie que tu as proférée. :wink:
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Message par Sybille » sam. sept. 01, 2012 10:18 am

Eons a écrit :… mais qui cible directement l'ânerie que tu as proférée. :wink:
Ca ne peut être que ça.
Il ne peut pas te venir à l'idée que je ne parlais pas du tout du travail de l'éditeur dans le processus de fabrication, mais que je n'évoquais que la partie de la mise en vente de l'éditeur auprès du libraire.
Ce que n'importe qui sachant lire aurait compris. Mais tu as forcément raison.

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Message par Eons » sam. sept. 01, 2012 11:21 am

Et toi, il ne te viendrait pas à l'idée que ce que tu écris est tellement sybillin qu'il faudrait lire dans ta tête pour y voir ce que tu estimes avoir exprimé ? Désolé, moi je ml'en tiens au sens des mots tels qu'ils se présentent, les quiproquos ne sont ainsi en général pas de mon fait.

Qui veut se faire bien comprendre s'exprime clairement. Lire entre les lignes n'a pas à être une obligation.
Les beaux livres, c’est aussi par ici : www.eons.fr

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