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par gutboy » jeu. janv. 22, 2009 10:16 pm
Même carément cons. Moi la façon dont elle chante me bouleverse, j'y entends vraiment un chant de desespoir avec une lumière d'espoir mêlée. Alors oui, dans les champs de coton on devait chanter comme ça.
Cette affaire me rappelle une interview de Pascal Légitimus que j'ai vue. Il expliquait qu'il avait été invité dans un diner et qu'à un moment un des convives lui demande "pouvez vous me passer la vinai.. euh, les condiments". Légitimus demande: pourquoi ne dites vous pas vinaigrette comme tout le monde? Le mec repond, gêné: euh ben, c'est à dire, il y a le mot "nègre" dans vinaigrette, alors, euh ben, euh vous comprenez, enfin, euh...
Ou celle de cet ligue anti raciste ricaine qui voulait faire un procès à Georges Lucas parce que le personnage de Jar-Jar Binks avait une démarche de noir et que c'était inadmissible de ridiculiser ainsi les noirs.
A quoi Lucas aurait répondu que ça lui inspirait 3 réflexions:
- des millions de gens ont vu mon film et quelques dizaine n'ont pas aimé? Je survivrai
- l'acteur qui est le modèle de Jar-Jar est noir. Je suggère à cette association de l'attaquer en justice parce qu'il a une démarche de noir.
- En regardant un personnage fictif dans un film d'imagination, certaines personnes y reconnaissent une démarche de noir, et c'est moi qu'ils traitent de raciste??
Listen now. Whoever you are, with these eyes of yours that move themselves along this line of text; whoever, wherever, whenever. If you can read this sentence, this one fragile sentence, it means you're alive. (Jeff Noon - Falling out of cars)