Du sense of wonder à la SF métaphysique

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Lensman
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Message par Lensman » ven. janv. 15, 2010 8:03 pm

Shalmaneser a écrit :
Erion a écrit : Quand Banks crée la Culture, il utilise des concepts comme IA, Mentats, Vaisseaux, drones. Et on est embarqués là-dedans sans fiche explicatrice. Pour un non-amateur de SF, c'est presque impossible à déchiffrer.
Mais c'est faux. Je connais des lecteurs qui sont entrés dans la SF par Iain M. Banks, et ils n'ont pas été plus déstabilisés que ça par les Mentaux, les IA, les Vaisseaux, les drones. Pas plus que par le système des personnages dans les romans de Dostoïevski, par exemple (peut-être même moins).
La SF n'est pas fondamentalement inaccessible au commun des mortels.
Et c'est heureux (espérons que leur nombre va augmenter encore!), mais cela n'enlève rien à la complexité du développement du genre, sa spécificité, et l'importance de sa structuration qui ont abouti à un écrivain comme… Iain Banks, qui lui, a une culture SF (et autres!!!) profonde, une longue réflexion sur le genre (et sur d'autres choses!!!). Mais cette spécialisation, qui est une parmi les autres (il en a des considérables dans certains domaines), elle est indispensable pour réussir ce qu'il fait. Et ce n'est qu'une condition nécessaire, nullement suffisante!
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Shalmaneser
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Message par Shalmaneser » ven. janv. 15, 2010 8:19 pm

Erion a écrit :"Imaginons un amoureux de la Littérature (avec majuscule) décidant soudain de s'encanailler. Le voilà dans une librairie spécialisée. Il achète le dernier Greg Egan, sur les conseils d'un vendeur enthousiaste, puis rentre chez lui, se met à lire... et referme le bouquin à la page 3 : la sophistication et la complexité du texte sont telles qu'il en est immédiatement expulsé. Que peut en conclure notre aventurier ? "Si je ne comprends pas ce que ce livre raconte - moi qui en ai tant lus, et de toutes sortes -, c'est qu'il ne présente pas d'intérêt. Reconnaître le contraire, ce serait admettre qu'il existe un mode de discours pour lequel je n'ai pas de qualité..."
Impossible, évidemment"

S.L. 1998.
Imaginons maintenant un amoureux de la SF qui aurait suivi ce brave lecteur depuis la librairie jusqu'à la terrasse de café à laquelle il s'est assis pour lire. ("Ce type m'a tout l'air d'un amoureux de la Littérature avec majuscule, il a acheté un Egan : impossible, les lecteurs d'Egan, je les connais tous. Si un type comme lui se met à lire Egan, que devient notre happy few ? ça m'inquiète.") Au bout de trois pages, l'aventurier en herbe commence visiblement à s'ennuyer. Il peine sans doute à comprendre la transposition narrative d'une théorie scientifique ultra-complexe. Désorienté - il ne s'attendait pas à ça - il referme le livre, le jette négligemment dans son sac et rentre chez lui. Il pensait sans doute lire un roman divertissant. Le naïf !
Notre fan de SF se détend, il est rassuré : finalement, il n'a rien à craindre. Personne ne viendra lui piquer son cher Greg Egan pour le lire autrement. Et puis, ça lui fera une bonne histoire à raconter sur le forum où il communique avec des êtres comme lui, d'une intelligence et d'une ouverture culturelle rares. Ils pourront se gargariser ensemble en raillant la pensée archaïque de ces salauds de mundanes de la Littgen.
Modifié en dernier par Shalmaneser le sam. janv. 16, 2010 12:11 am, modifié 5 fois.

Shalmaneser
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Message par Shalmaneser » ven. janv. 15, 2010 8:21 pm

Lensman a écrit :
Shalmaneser a écrit :
Erion a écrit : Quand Banks crée la Culture, il utilise des concepts comme IA, Mentats, Vaisseaux, drones. Et on est embarqués là-dedans sans fiche explicatrice. Pour un non-amateur de SF, c'est presque impossible à déchiffrer.
Mais c'est faux. Je connais des lecteurs qui sont entrés dans la SF par Iain M. Banks, et ils n'ont pas été plus déstabilisés que ça par les Mentaux, les IA, les Vaisseaux, les drones. Pas plus que par le système des personnages dans les romans de Dostoïevski, par exemple (peut-être même moins).
La SF n'est pas fondamentalement inaccessible au commun des mortels.
Et c'est heureux (espérons que leur nombre va augmenter encore!), mais cela n'enlève rien à la complexité du développement du genre, sa spécificité, et l'importance de sa structuration qui ont abouti à un écrivain comme… Iain Banks, qui lui, a une culture SF (et autres!!!) profonde, une longue réflexion sur le genre (et sur d'autres choses!!!). Mais cette spécialisation, qui est une parmi les autres (il en a des considérables dans certains domaines), elle est indispensable pour réussir ce qu'il fait. Et ce n'est qu'une condition nécessaire, nullement suffisante!
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Roland C. Wagner
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Message par Roland C. Wagner » ven. janv. 15, 2010 8:32 pm

Lensman a écrit :
Transhumain a écrit : Maîtriser le corpus SF ? Qui en est vraiment capable ? Vous êtres quatre ou cinq sur ce forum. Pas plus. En littérature, le corpus de référence n'est, pour l'essentiel, pas infini : il s'agit d'oeuvres classiques, que tout lecteur connaît plus ou moins (la Bible, Homère, Shakespeare...). Et le mécanisme est le même. Ce que tu dis est vrai mais n'est pas du tout spécifique à la SF.
On parle aussi des gens qui ECRIVENT de la SF. Demande à Roland, à Lem, à Gérard Klein, à Draco, à Erion, etc, le degré de connaissance qu'ils ont du genre. Il est… considérable, pour employer un terme modéré…
Oncle Joe
Mais nous ne sommes que d'humbles ignorants à côté de toi, ô, Onc' Joe.
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Roland C. Wagner
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Message par Roland C. Wagner » ven. janv. 15, 2010 8:36 pm

Shalmaneser a écrit :ces salauds de mundanes de la Littgen.
Pas "salauds", juste "idiots".

Il ne faudrait pas non plus insulter les gens parce qu'ils ne sont pas des Slans.
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Erion
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Message par Erion » ven. janv. 15, 2010 8:39 pm

Shalmaneser a écrit : Notre fan de SF se détend, il est rassuré : finalement, il n'a rien à craindre. Personne ne viendra lui piquer son cher Greg Egan pour le lire autrement. Et puis, ça lui fera une bonne histoire à raconter sur le forum où il communique avec des êtres comme lui, d'une intelligence et d'une ouverture culturelle rares. Ils pourront se gargariser ensemble en raillant la pensée archaïque de ces salauds de mundanes de la Littgen.
"La science-fiction est difficile à lire. C'est vrai - et ce trait suffit à la distinguer des autres genres populaires. n'importe qui peut lire un polar, un roman d'espionnage, un roman sentimental, un thriller médical, un western (il s'en publie toujours aux USA !), dans la mesure où l'univers de référence est identifié au premier coup d'oeil. et pour cause : c'est le nôtre. Libéré des contraintes d'exposition, le lecteur peut se concentrer immédiatement sur le personnages et les intrigues - et saisir sans difficulté les enjeux romanesques, dans la mesure où il lui sont familiers : un meurtre, une histoire d'amour, un accident de chirurgie, une taupe soviétique...
La science-fiction fonctionne sur un autre mode. Non seulement l'auteur met en scène un monde différent - une autre époque, une autre planète, une société organisée selond es règles étranges, et parfois tout cela à la fois -, mais il ajoute à la difficulté en procédant à une exposition discrète : plutôt que de proposer d'entrée de jeu au lecteur un petit vademecum dans lequel il aurait récapitulé les règles de son oeuvre, il distille les informations, une à une, dans le cours du texte, en s'efforçant de ne pas ralentir le déroulement de l'intrigue (cette dernière contrainte est l'un des critères essentiels dans l'évaluation de la qualité d'un texte SF).
(...) Pour le lecteur qui n'a pas su "décoder" l'univers derrière les mots, le livre semble tourner en rond. Les personnages réagissent à des règles dont il cherche vainement l'énoncé. L'humour des auteurs vise des cibles qu'il ne parvient pas à identifier. Au bout de dix pages, il referme le roman, et décide que la SF, c'est n'importe quoi.
(...)dites vous que le procédé de l'exposition discrète peut atteindre des niveaux de sophistication insoupçonnés (feuilletez le merveilleux cycle de la Culture, de Iain Banks). Pour l'amateur, c'est une source de plaisir sans pareille. Pour le néophyte, c'est décourageant."

S.L 1998.
"There's an old Earth saying, Captain. A phrase of great power and wisdom. A consolation to the soul, in times of need : Allons-y !" (The Doctor)
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Lensman
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Message par Lensman » ven. janv. 15, 2010 8:40 pm

Shalmaneser a écrit :
Erion a écrit :"Imaginons un amoureux de la Littérature (avec majuscule) décidant soudain de s'encanailler. Le voilà dans une librairie spécialisée. Il achète le dernier Greg Egan, sur les conseils d'un vendeur enthousiaste, puis rentre chez lui, se met à lire... et referme le bouquin à la page 3 : la sophistication et la complexité du texte sont telles qu'il en est immédiatement expulsé. Que peut en conclure notre aventurier ? "Si je ne comprends pas ce que ce livre raconte - moi qui en ai tant lus, et de toutes sortes -, c'est qu'il ne présente pas d'intérêt. Reconnaître le contraire, ce serait admettre qu'il existe un mode de discours pour lequel je n'ai pas de qualité..."
Impossible, évidemment"

S.L. 1998.
Imaginons maintenant un amoureux de la SF qui aurait suivi ce brave lecteur depuis la libraire jusqu'à la terrasse de café à laquelle il s'est assis pour lire. ("Ce type m'a tout l'air d'un amoureux de la Littérature avec majuscule, il a acheté un Egan : impossible, les lecteurs d'Egan, je les connais tous. Si un type comme lui se met à lire Egan, que devient notre happy few ? ça m'inquiète.") Au bout de trois pages, l'aventurier en herbe commence visiblement à s'ennuyer. Il peine sans doute à comprendre la transposition narrative d'une théorie scientifique ultra-complexe. Désorienté - il ne s'attendait pas à ça - il referme le livre, le jette négligemment dans son sac et rentre chez lui. Il pensait sans doute lire un roman divertissant. Le naïf !
Notre fan de SF se détend, il est rassuré : finalement, il n'a rien à craindre. Personne ne viendra lui piquer son cher Greg Egan pour le lire autrement. Et puis, ça lui fera une bonne histoire à raconter sur le forum où il communique avec des êtres comme lui, d'une intelligence et d'une ouverture culturelle rares. Ils pourront se gargariser ensemble en raillant la pensée archaïque de ces salauds de mundanes de la Littgen.
Imagine que l'aventurier persiste, malgré la mise en garde cordiale de l'amateur de SF. Et qu'il lise, qu'il apprécie et qu'il s'imagine comprendre sur le coup (en plus, l'impudent!).
Alors, entre en jeu ce que nous appelons entre nous, à mot couvert, en chuchotant: le Service.
Et là, sans raison apparente, l'aventurier va commencer à avoir des, disons… problèmes. Il va d'abord perdre sa copine (c'est le plus facile, pour le Service: les femmes détestent la SF, il suffit de faire en sorte qu'elle voie le livre, et c'est plié). Puis, son travail (il y a plusieurs méthodes, mais une est classique: l'aventurier, qui en fait n'a pas vraiment compris, va aller sur le Net chercher des éclaircissements sur le livre; et comme par hasard, le patron va passer à ce moment là…). D'habitude, à ce stade, tout rentre dans l'ordre, et l'aventurier revend le livre et achète à la place un Balzac en livre poche. Alors, on fait donner les "Zombies" (on les appelle comme ça…) et c'est terrible! Je préfère ne pas décrire plus loin… (sinon, il y a aussi l'enlèvement par des extraterrestres, mais on a eu des plaintes, on y a moins recours…)
Il y a cependant quelques cas, très, très rares, où l'aventurier subit une mutation par rayons cosmiques, et se transforme… en fan de SF!!!
La cérémonie d'intronisation est touchante et très drôle (sauf peut-être le bizutage dans la fosse à zombies, mais ça dure 10 minutes, c'est juste un mauvais moment à passer!)

Oncle Joe

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Transhumain
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Message par Transhumain » ven. janv. 15, 2010 8:42 pm

Erion a écrit :"Imaginons un amoureux de la Littérature (avec majuscule) décidant soudain de s'encanailler. Le voilà dans une librairie spécialisée. Il achète le dernier Greg Egan, sur les conseils d'un vendeur enthousiaste, puis rentre chez lui, se met à lire... et referme le bouquin à la page 3 : la sophistication et la complexité du texte sont telles qu'il en est immédiatement expulsé. Que peut en conclure notre aventurier ? "Si je ne comprends pas ce que ce livre raconte - moi qui en ai tant lus, et de toutes sortes -, c'est qu'il ne présente pas d'intérêt. Reconnaître le contraire, ce serait admettre qu'il existe un mode de discours pour lequel je n'ai pas de qualité..."
Impossible, évidemment"

S.L. 1998.
Tous les cas de figure existent. Ce que je te dis n'est pas une opinion, mais un fait : on PEUT entrer en science-fiction par Egan, ou Banks, ou n'importe quel autre. On ne comprendra pas tout, mais ça n'a aucune importance. Le plus souvent, ça se passera sans doute comme tu le suggères, pour des raisons diverses, mais il n'y a chez Egan aucune barrière telle qu'il serait impossible d'y entrer sans montrer patte blanche. Shalmaneser a cité l'exemple de certaines de ses connaissances, je pourrais en citer d'autres.
Lensman a écrit :Et c'est heureux (espérons que leur nombre va augmenter encore!), mais cela n'enlève rien à la complexité du développement du genre, sa spécificité, et l'importance de sa structuration qui a abouti à un écrivain comme… Iain Banks, qui lui, a une culture SF (et autres!!!) profonde, une longue réflexion sur le genre (et sur d'autres choses!!!). Mais cette spécialisation, qui est une parmi les autres (il en a des considérables dans certains domaines), elle est indispensable pour réussir ce qu'il fait. Et ce n'est qu'une condition nécessaire, nullement suffisante!
Comme tout auteur d'importance, non ? SI Dario Argento n'avait pas eu, en tant que critique et spectateur, une connaissance aussi pointue du cinéma d'épouvante, il n'aurait jamais réalisé Suspiria. Rien de spécifique à la SF.

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Roland C. Wagner
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Message par Roland C. Wagner » ven. janv. 15, 2010 8:42 pm

Erion a écrit :le charabia de Greg Egan.
Ouais, enfin, bon. Y a pire comme charabia.

L'antipodisme en regard de l'abstraction

PrÈmisces de l'antipodisme post-initiatique.

On ne peut contester l'impulsion sartrienne du tribalisme phÈnomÈnologique, pourtant, il est indubitable que Jean-Paul Sartre particularise l'expression existentielle de l'antipodisme. Soulignons qu'il en systÈmatise la dÈmystification dÈductive en tant qu'objet subsÈmiotique de la connaissance.
C'est le fait mÍme qu'il conteste l'origine de l'antipodisme qui infirme l'hypothËse qu'il en conteste l'origine phÈnomÈnologique dans sa conceptualisation alors mÍme qu'il dÈsire la considÈrer selon la certitude phÈnomÈnologique.
C'est dans cette mÍme optique qu'on ne peut contester la critique nietzschÈenne du primitivisme et c'est le fait mÍme que Hegel conteste la destructuration rationnelle de l'antipodisme qui nous permet d'affirmer qu'il en caractÈrise la rÈalitÈ morale dans son acception chomskyenne.
On ne saurait, par dÈduction, ignorer la critique de l'indÈterminisme rationnel par Spinoza. C'est dans une finalitÈ analogue qu'il examine la relation entre dialectique et matÈrialisme, car l'antipodisme ne se borne pas ‡ Ítre un suicide en regard du suicide.
En effet, Kierkegaard conteste l'expression minimaliste de l'antipodisme.
On peut reprocher ‡ Leibniz sa science empirique, et il faut cependant mitiger ce raisonnement : s'il rÈfute la relation entre scientisme et science, il faut Ègalement souligner qu'il en identifie la dÈmystification morale en regard de la dialectique.
L'antipodisme ne peut cependant Ítre fondÈ que sur le concept du kantisme minimaliste.
En effet, il conteste l'expression rationnelle de l'antipodisme.

Contrastons nÈanmoins cette affirmation : s'il systÈmatise le naturalisme substantialiste en regard du naturalisme, il faut Ègalement souligner qu'il en identifie la destructuration existentielle dans une perspective rousseauiste contrastÈe, et l'antipodisme ne se comprend qu'‡ la lueur de la dialectique irrationnelle.
"Il n'y a pas d'antipodisme spÈculatif", Ècrit donc Chomsky. On ne peut considÈrer que Noam Chomsky rejette la rÈalitÈ idÈationnelle de l'antipodisme que si l'on admet qu'il en rejette l'expression idÈationnelle dans sa conceptualisation.
Contrastons cependant cette affirmation : s'il donne une signification particuliËre ‡ l'expression mÈtaphysique de l'antipodisme, c'est aussi parce qu'il en conteste l'analyse primitive dans une perspective montagovienne contrastÈe, et l'antipodisme ne saurait d'ailleurs se comprendre autrement qu'‡ la lueur de l'innÈisme synthÈtique.

Pour cela, il systÈmatise la destructuration empirique de l'antipodisme, et le paradoxe de la consubstantialitÈ illustre l'idÈe selon laquelle la consubstantialitÈ morale et la consubstantialitÈ minimaliste ne sont ni plus ni moins qu'un tantrisme transcendental subsÈmiotique.
Notons par ailleurs que Henri Bergson dÈcortique l'abstraction morale en tant que concept post-initiatique de la connaissance alors qu'il prÈtend l'opposer ‡ son cadre politique.
L'antipodisme s'appuie sur un minimalisme moral dans une perspective hegÈlienne, et c'est dans une finalitÈ identique qu'il envisage la destructuration morale de l'antipodisme.
La certitude ou l'universalisme transcendental ne suffisent, par la mÍme, pas ‡ expliquer la certitude transcendentale dans une perspective bergsonienne contrastÈe.
NÈanmoins, il conteste la dÈmystification rationnelle de l'antipodisme et l'antipodisme tire, de ce fait, son origine du structuralisme primitif.

Par le mÍme raisonnement, on peut reprocher ‡ Sartre son structuralisme sÈmiotique. La classification hegÈlienne de l'antipodisme dÈcoule cependant d'une reprÈsentation idÈationnelle de l'esthÈtique.
Nietzsche pose, de ce fait, : "il n'y a pas d'antipodisme moral". Pourtant, Nietzsche donne une signification particuliËre ‡ la rÈalitÈ phÈnomÈnologique de l'antipodisme, et l'antipodisme ne se comprend d'ailleurs qu'‡ la lueur du confusionnisme primitif.

Par ailleurs, il s'approprie le confusionnisme de la pensÈe sociale, car premiËrement Leibniz identifie l'analyse rationnelle de l'antipodisme; deuxiËmement il en spÈcifie la rÈalitÈ mÈtaphysique dans sa conceptualisation. Par consÈquent il spÈcifie la dÈmystification circonstancielle de l'antipodisme.
Avec la mÍme sensibilitÈ, il donne une signification particuliËre ‡ une science de l'Homme, et on ne saurait reprocher ‡ Leibniz sa gÈomÈtrie universelle, pourtant, il conteste la relation entre objectivitÈ et syncrÈtisme.
On ne peut contester la critique sartrienne du pointillisme. Mais il ne faut pas oublier pour autant qu'il rÈfute la conception rationnelle de l'antipodisme.
Pour cela, on ne saurait Ècarter de cette Ètude la critique de l'immutabilitÈ par Descartes et nous savons qu'il particularise ainsi la relation entre essentialisme et primitivisme. Or il en dÈcortique l'expression sÈmiotique comme concept rationnel de la connaissance. Par consÈquent, il restructure l'analyse morale de l'antipodisme afin de l'opposer ‡ son cadre politique et intellectuel.
Finalement, l'antipodisme illustre un platonisme sÈmiotique dans sa conceptualisation.

Antipodisme rationnel : Une thÈorie circonstancielle.

C'est le fait mÍme que Descartes dÈcortique l'expression universelle de l'antipodisme qui nous permet d'affirmer qu'il en systÈmatise l'analyse transcendentale sous un angle rationnel alors qu'il prÈtend le considÈrer en fonction du nativisme primitif.
De la mÍme maniËre, on ne peut contester la critique sartrienne de la continuitÈ, et on peut reprocher ‡ Leibniz son nativisme rationnel, pourtant, il est indubitable qu'il conteste l'origine de l'antipodisme. Notons nÈansmoins qu'il en systÈmatise l'expression rationnelle en regard du nativisme.
C'est d'ailleurs pour cela qu'on ne saurait Ècarter de cette Ètude l'influence de Sartre sur la continuitÈ et si on pourrait mettre en doute Spinoza dans son analyse minimaliste de la raison, il interprËte nÈanmoins la dÈmystification synthÈtique de l'antipodisme et il en identifie, de ce fait, la rÈalitÈ dÈductive dans une perspective leibnizienne alors mÍme qu'il dÈsire prendre, de ce fait, en considÈration la raison circonstancielle.
On ne peut, par dÈduction, que s'Ètonner de la maniËre dont Descartes critique la raison subsÈmiotique. En effet, il caractÈrise le modÈrantisme par son modÈrantisme mÈtaphysique, et l'antipodisme ne peut Ítre fondÈ que sur l'idÈe du modÈrantisme empirique.
On ne saurait donc assimiler, comme le fait Descartes, l'extratemporanÈitÈ substantialiste ‡ une extratemporanÈitÈ, et pourtant, il est indubitable que Descartes donne une signification particuliËre ‡ une extratemporanÈitÈ de l'Homme alors qu'il prÈtend la resituer dans sa dimension sociale et intellectuelle. Notons nÈansmoins qu'il en examine l'origine post-initiatique sous un angle transcendental.
L'antipodisme ne peut, de ce fait, Ítre fondÈ que sur l'idÈe du modÈrantisme post-initiatique.
Il est alors Èvident qu'il examine la relation entre ionisme et extratemporanÈitÈ. Notons nÈansmoins qu'il en particularise l'expression sÈmiotique en tant que concept originel de la connaissance et l'antipodisme ne saurait, par ce biais, se comprendre autrement qu'‡ la lueur de la libertÈ idÈationnelle.

C'est d'ailleurs pour cela qu'il rÈfute l'hermÈneutique post-initiatique de la pensÈe sociale, et comme il est difficile d'affirmer que Spinoza donne une signification particuliËre ‡ la rÈalitÈ spÈculative de l'antipodisme, on ne peut que constater qu'il caractÈrise le substantialisme synthÈtique par son substantialisme idÈationnel.
Pourtant, il est indubitable qu'il particularise l'origine de l'antipodisme. Soulignons qu'il en systÈmatise la dÈmystification spÈculative comme concept existentiel de la connaissance alors mÍme qu'il dÈsire l'opposer ‡ son cadre politique et intellectuel ; le substantialisme ou le substantialisme subsÈmiotique ne suffisent, par ce biais, pas ‡ expliquer le substantialisme dans son acception dÈductive.
D'une part il envisage, par ce biais, la rÈalitÈ substantialiste de l'antipodisme, d'autre part il en conteste la rÈalitÈ originelle sous un angle substantialiste.
C'est ainsi qu'on pourrait mettre en doute Kierkegaard dans son approche empirique de la gÈomÈtrie dans le but de la resituer dans sa dimension sociale et politique.

Contrastons cependant ce raisonnement : s'il spÈcifie la rÈalitÈ circonstancielle de l'antipodisme, il est nÈcessaire d'admettre qu'il en dÈcortique la dÈmystification irrationnelle dans son acception kierkegaardienne alors qu'il prÈtend la resituer dans sa dimension intellectuelle et politique, car le pointillisme ou la gÈomÈtrie phÈnomÈnologique ne suffisent pas ‡ expliquer le primitivisme en regard de l'innÈisme.
On ne peut en effet que s'Ètonner de voir Hegel critiquer l'innÈisme moral, et il faut cependant mitiger ce raisonnement car Hegel donne une signification particuliËre ‡ l'origine de l'antipodisme.
L'antipodisme ne se borne en effet pas ‡ Ítre un primitivisme substantialiste dans sa conceptualisation.
Pourtant, il serait inopportun d'ommettre qu'il conteste la rÈalitÈ existentielle de l'antipodisme et la perception cartÈsienne de l'antipodisme est ainsi ‡ rapprocher d'une reprÈsentation morale de la dialectique.

Ainsi, il donne une signification particuliËre ‡ l'analyse substantialiste de l'antipodisme, et c'est le fait mÍme que Kierkegaard particularise la rÈalitÈ substantialiste de l'antipodisme qui nous permet de rejetter l'hypothËse qu'il en rejette l'aspect moral dans une perspective hegÈlienne contrastÈe.
Il faut cependant mitiger ce raisonnement car il conteste la conception phÈnomÈnologique de l'antipodisme, et le paradoxe de la dialectique originelle illustre l'idÈe selon laquelle le nominalisme spÈculatif n'est ni plus ni moins qu'un nominalisme synthÈtique.
Comme il est manifestement difficile d'affirmer qu'il spÈcifie, par la mÍme, l'expression spÈculative de l'antipodisme, force est de constater qu'il rejette la destructuration originelle de l'antipodisme.
C'est dans cette mÍme optique qu'on ne saurait assimiler, comme le fait Leibniz, le monoÔdÈisme ‡ un globalisme mÈtaphysique et l'antipodisme ne saurait, de ce fait, se comprendre autrement qu'‡ la lueur du globalisme moral.

Il est alors Èvident qu'il dÈcortique l'expression originelle de l'antipodisme. Soulignons qu'il en caractÈrise l'origine rationnelle en tant que concept irrationnel de la connaissance, car l'antipodisme ne peut Ítre fondÈ que sur le concept du suicide primitif.
C'est dans cette mÍme optique que Spinoza s'approprie le scientisme minimaliste en tant que concept post-initiatique de la connaissance alors qu'il prÈtend supposer le scientisme empirique.
On ne saurait Ècarter de la problÈmatique l'impulsion spinozienne du scientisme, et on ne saurait Ècarter de cette Ètude l'impulsion kierkegaardienne du suicide sÈmiotique. Mais il ne faut pas oublier pour autant qu'il se dresse contre la dÈmystification idÈationnelle de l'antipodisme.
Le maximalisme rationnel ou le maximalisme minimaliste ne suffisent cependant pas ‡ expliquer le maximalisme en tant qu'objet minimaliste de la connaissance.
Par le mÍme raisonnement, on ne peut contester la critique par Descartes.

Il faut cependant mitiger cette affirmation : s'il examine l'expression minimaliste de l'antipodisme, il faut Ègalement souligner qu'il en restructure l'aspect existentiel sous un angle subsÈmiotique, car l'antipodisme ne se borne pas ‡ Ítre un maximalisme en tant que concept subsÈmiotique de la connaissance.
L'antipodisme permet, par ce biais, de s'interroger sur un maximalisme gÈnÈratif dans sa conceptualisation, et c'est dans une finalitÈ similaire qu'on ne saurait Ècarter de la problÈmatique l'impulsion kantienne du maximalisme spÈculatif.
L'antipodisme ne se borne en effet pas ‡ Ítre un maximalisme en regard de l'abstraction.
Il faut cependant contraster cette affirmation car Kierkegaard particularise la dÈmystification dÈductive de l'antipodisme afin de la resituer dans toute sa dimension intellectuelle et politique.

PrÈmisces de l'antipodisme empirique.

"Il n'y a pas d'antipodisme rationnel", Ècrit Chomsky. On peut en effet reprocher ‡ Chomsky son terminisme moral, il faut cependant mitiger cette affirmation : s'il interprËte l'expression empirique de l'antipodisme, il est nÈcessaire d'admettre qu'il en rejette l'origine synthÈtique en regard de l'abstraction.
Cela nous permet d'envisager qu'on pourrait mettre en doute Leibniz dans son approche transcendentale de l'abstraction et si l'antipodisme idÈationnel est pensable, c'est tant il en restructure l'aspect primitif en tant que concept rationnel de la connaissance.
Finalement, l'antipodisme ne se comprend qu'‡ la lueur de l'esthÈtisme gÈnÈratif. Par ailleurs, on peut reprocher ‡ Descartes son esthÈtisme irrationnel, et l'esthÈtisme ou l'esthÈtisme irrationnel ne suffisent pas ‡ expliquer l'esthÈtisme empirique en regard de la contemporanÈitÈ.
En effet, on ne saurait assimiler, comme le fait Leibniz, la contemporanÈitÈ ‡ une passion mÈtaphysique.
L'antipodisme ne synthÈtise qu'imprÈcisÈment le holisme moral, et c'est dans une optique similaire qu'on ne peut que s'Ètonner de la faÁon dont Montague critique le holisme spÈculatif.
La passion universelle ou la passion ne suffisent cependant pas ‡ expliquer le holisme empirique en tant qu'objet sÈmiotique de la connaissance.
C'est d'ailleurs pour cela que Montague identifie la relation entre gÈomÈtrie et objectivisme.

Pourtant, il serait inopportun d'ommettre qu'il rÈfute le holisme post-initiatique en regard du nihilisme alors qu'il prÈtend le resituer dans sa dimension politique et sociale, et si d'une part on accepte l'hypothËse que Hegel restructure l'origine de l'antipodisme, et qu'ensuite on accepte l'idÈe qu'il en conteste la dÈmystification phÈnomÈnologique dans sa conceptualisation bien qu'il conteste la dÈmystification phÈnomÈnologique de l'antipodisme, c'est donc il conteste la destructuration irrationnelle de l'antipodisme.
C'est dans cette mÍme optique qu'il interprËte la rÈalitÈ universelle de l'antipodisme, et on ne peut que s'Ètonner de la faÁon dont Chomsky critique le rigorisme, pourtant, il est indubitable qu'il donne une signification particuliËre ‡ la destructuration rationnelle de l'antipodisme. Il convient de souligner qu'il s'en approprie la dÈmystification substantialiste comme objet rationnel de la connaissance.
C'est dans cette optique qu'il rÈdÈfinit comme irrationnel l'antipodisme (voir " l'antipodisme phÈnomÈnologique et l'antipodisme universel ") et d'une part il dÈcortique, de ce fait, l'analyse primitive de l'antipodisme, d'autre part il en donne une signification selon l'expression substantialiste dans une perspective leibnizienne contrastÈe.
On ne peut, par dÈduction, contester l'influence de Rousseau sur le pointillisme rationnel.

C'est avec une argumentation identique qu'on peut reprocher ‡ Kierkegaard son pointillisme synthÈtique, car si d'une part on accepte l'hypothËse que Rousseau dÈcortique l'origine de l'antipodisme, et que d'autre part il en rejette l'analyse phÈnomÈnologique dans une perspective kierkegaardienne, alors il dÈcortique la dÈmystification existentielle de l'antipodisme.
Comme il est manifestement difficile d'affirmer qu'il envisage l'expression existentielle de l'antipodisme, force est de constater qu'il systÈmatise la destructuration substantialiste de l'antipodisme.
Il faut cependant contraster ce raisonnement dans le sens o˘ il spÈcifie la relation entre suicide et terminisme ; le paradoxe du structuralisme universel illustre, de ce fait, l'idÈe selon laquelle le structuralisme subsÈmiotique n'est ni plus ni moins qu'un structuralisme minimaliste substantialiste.
Notre hypothËse de dÈpart est la suivante : l'antipodisme ne synthÈtise, par ce biais, qu'imprÈcisÈment l'abstraction post-initiatique. Cela signifie notamment qu'il conteste la conception irrationnelle de l'antipodisme.
C'est dans cette mÍme optique qu'il donne une signification particuliËre ‡ la destructuration existentielle de l'antipodisme afin de la resituer dans le contexte social et intellectuel.

Il faut cependant mitiger ce raisonnement dans le sens o˘ il systÈmatise l'analyse minimaliste de l'antipodisme, car on ne peut contester l'impulsion hegÈlienne de la gÈomÈtrie, il faut cependant mitiger ce raisonnement car Jean-Paul Sartre se dresse contre la dÈmystification rationnelle de l'antipodisme.
On ne peut considÈrer qu'il envisage la conception rationnelle de l'antipodisme que si l'on admet qu'il en systÈmatise l'expression morale en regard de la gÈomÈtrie.
C'est dans cette optique qu'il rÈdÈfinit comme subsÈmiotique l'antipodisme (voir " critique de l'antipodisme ") pour le resituer dans le cadre intellectuel et politique la gÈomÈtrie rationnelle.
L'antipodisme s'oppose, finalement, fondamentalement au terminisme empirique.

Pourtant, il est indubitable qu'il identifie la relation entre tantrisme et immutabilitÈ. Soulignons qu'il en dÈcortique la destructuration spÈculative comme objet post-initiatique de la connaissance alors qu'il prÈtend prendre en considÈration le terminisme substantialiste, et comme il semble difficile d'affirmer que Kierkegaard caractÈrise le terminisme existentiel par son esthÈtique rationnelle, il est manifeste qu'il rÈfute la conception originelle de l'antipodisme.
Cela nous permet d'envisager qu'on ne saurait reprocher ‡ Bergson son esthÈtique gÈnÈrative, et on peut reprocher ‡ Hegel sa consubstantialitÈ primitive, il faut cependant contraster ce raisonnement car il systÈmatise la rÈalitÈ empirique de l'antipodisme.
En effet, on ne peut que s'Ètonner de la faÁon dont Nietzsche critique la consubstantialitÈ et si l'antipodisme rationnel est pensable, c'est il en particularise la destructuration substantialiste comme concept transcendental de la connaissance.
Finalement, l'antipodisme s'oppose fondamentalement au objectivitÈ idÈationnelle.

Cependant, il spÈcifie le criticisme phÈnomÈnologique en tant que concept transcendental de la connaissance, et on ne peut considÈrer que Leibniz conteste la dÈmystification existentielle de l'antipodisme que si l'on admet qu'il en dÈcortique l'origine sÈmiotique en regard du pluralisme.
Par ailleurs, il systÈmatise l'origine de l'antipodisme, et on peut reprocher ‡ Leibniz son immutabilitÈ spÈculative, cependant, il caractÈrise l'immutabilitÈ rationnelle par son immutabilitÈ rationnelle.
C'est dans cette optique qu'il rÈdÈfinit comme phÈnomÈnologique l'antipodisme (voir " analyse morale de l'antipodisme ") pour la resituer dans le cadre social le pluralisme gÈnÈratif.
On pourrait, pour conclure, mettre en doute Kant dans son analyse transcendentale du confusionnisme. fin.
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Shalmaneser
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Message par Shalmaneser » ven. janv. 15, 2010 8:47 pm

Roland C. Wagner a écrit :
Shalmaneser a écrit :ces salauds de mundanes de la Littgen.
Pas "salauds", juste "idiots".
Jean Giono a écrit :Vous n'avez pas eu l'occasion de voir un portrait de Frédéric II ? Il y en a un chez Frédéric IV. On voit tout de suite que c'est un homme qui croit à la bêtise des autres.

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MF
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Message par MF » ven. janv. 15, 2010 8:49 pm

Roland C. Wagner a écrit : Ouais, enfin, bon. Y a pire comme charabia.
L'antipodisme en regard de l'abstraction

PrÈmisces de l'antipodisme post-initiatique.
...
Et encore, tu as raté le début.

En effet, avant l'antipodisme post-initiatique, il y a l'initiation à l'antipodisme.
Le message ci-dessus peut contenir des traces de second degré, d'ironie, voire de mauvais esprit.
Son rédacteur ne pourra être tenu pour responsable des effets indésirables de votre lecture.

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Lensman
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Message par Lensman » ven. janv. 15, 2010 8:49 pm

Transhumain a écrit :
Lensman a écrit :Et c'est heureux (espérons que leur nombre va augmenter encore!), mais cela n'enlève rien à la complexité du développement du genre, sa spécificité, et l'importance de sa structuration qui a abouti à un écrivain comme… Iain Banks, qui lui, a une culture SF (et autres!!!) profonde, une longue réflexion sur le genre (et sur d'autres choses!!!). Mais cette spécialisation, qui est une parmi les autres (il en a des considérables dans certains domaines), elle est indispensable pour réussir ce qu'il fait. Et ce n'est qu'une condition nécessaire, nullement suffisante!
Comme tout auteur d'importance, non ? SI Dario Argento n'avait pas eu, en tant que critique et spectateur, une connaissance aussi pointue du cinéma d'épouvante, il n'aurait jamais réalisé Suspiria. Rien de spécifique à la SF.
Pour "Suspiria"? en effet, la connaissance de la SF ne semble pas être très nécessaire.
Oncle Joe
Modifié en dernier par Lensman le ven. janv. 15, 2010 8:53 pm, modifié 1 fois.

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Erion
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Message par Erion » ven. janv. 15, 2010 8:50 pm

Transhumain a écrit : Tous les cas de figure existent. Ce que je te dis n'est pas une opinion, mais un fait : on PEUT entrer en science-fiction par Egan, ou Banks, ou n'importe quel autre. On ne comprendra pas tout, mais ça n'a aucune importance. Le plus souvent, ça se passera sans doute comme tu le suggères, pour des raisons diverses, mais il n'y a chez Egan aucune barrière telle qu'il serait impossible d'y entrer sans montrer patte blanche. Shalmaneser a cité l'exemple de certaines de ses connaissances, je pourrais en citer d'autres.
Oui oui, vous connaissez des pervers, on est d'accord. Je pourrais aussi citer tous les gens très cultivés qui sont infoutus de lire un roman de SF, et on fait le compte à l'arrivée.
Ce n'est pas parce que certains y arrivent que tout le monde y arrive. Le fait est que par construction, la SF procède différemment de la littérature générale. Pour une partie des raisons contenues dans le texte que j'ai cité.

Autre chose. Quand on lit les compte-rendus sur le film Avatar. Le reproche qui vient le plus souvent de la part des amateurs de SF, c'est le scénario hyper-convenu, sans inventivité.
Est-ce qu'on dirait la même chose d'une comédie romantique ? (où le scénario, c'est, selon le mot d'Hitchcock : "un homme, une femme, ils s'aiment). On reprochera souvent à la mise en scène d'être plate, aux personnages d'être simplistes, mais rarement à l'idée d'être convenue. C'est en revanche, l'essentiel des reproches qu'un amateur de SF fera à un film de SF. Et l'on louera, au contraire, le réalisateur qui fera quelque chose sortant des clichés et des habitudes.
"There's an old Earth saying, Captain. A phrase of great power and wisdom. A consolation to the soul, in times of need : Allons-y !" (The Doctor)
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Message par MF » ven. janv. 15, 2010 8:55 pm

Erion a écrit :Quand on lit les compte-rendus sur le film Avatar. Le reproche qui vient le plus souvent de la part des amateurs de SF, c'est le scénario hyper-convenu, sans inventivité.
Absence de l'acte de création.
Le message ci-dessus peut contenir des traces de second degré, d'ironie, voire de mauvais esprit.
Son rédacteur ne pourra être tenu pour responsable des effets indésirables de votre lecture.

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Message par Erion » ven. janv. 15, 2010 8:58 pm

MF a écrit :
Erion a écrit :Quand on lit les compte-rendus sur le film Avatar. Le reproche qui vient le plus souvent de la part des amateurs de SF, c'est le scénario hyper-convenu, sans inventivité.
Absence de l'acte de création.
Est-ce qu'on fait le même reproche à Clint Eastwood ?
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