La play-list du moment.

[Eldar F.]

The Bends de Radiohead, la faute à la Salle 101 d'hier soir qui disait beaucoup de bien du Big Fan de Fabrice Colin. Street Spirit me file toujours la chair de poule.

Oui, d'ailleurs une des rares chansons de Radiohead dont je préfère la version live (postée une page derrière )
En plus, c'est l'occaz pour moi de lire un premier Fabrice Colin. Comme quoi, n'en déplaise à Raoul Abdaloff, Radiohead c'est quand même bien à tous les niveaux.

[Lensman]

Septième symphonie de Joachim Raff. Un compositeur que je ne connais guère. Assez agréable, sans que je sois enthousiasmé. A réécouter (W.A. Albert dirige le Philarmonia Hungarica, un CD CPO).
Oncle Joe

[Lensman]

8e symphonie d'Allan Pettersson (le RSO Berlin, dirigé par l'excellent chef Thomas Sanderling).
Les symphonies de Pettersson (1011-1983) sont d'immenses lamentations (50 minutes en deux mouvements pour la 8e), parcourues de pulsations tourmentées, avec, à certains moments stratégiques, des "îles lyriques" auxquelles l'auditeur, écrasé par tant de douleur, s'accroche avec reconnaissance. Attention, une musique dure, d'accès intimidant. A écouter surtout quand on est déprimé: on s'aperçoit alors, avec satisfaction, que l'on est très loin d'avoir atteint le fond…
L'auditeur subjugué et intrigué par cette musique d'écorché vif lira dans le recueillement la monographie de Jean-Luc Caron, "Allan Pettersson, destin, douleur et musique" (L'Age d'Homme, 2007). Toutes les œuvres de ce compositeur génial et d'une intransigeance légendaire y sont analysées.
La 8e par Sanderling fait partie d'un intégrale de l'œuvre orchestrale de Pettersson parue chez CPO.
Oncle Joe

[Aldaran]

Gallows - Death Voices. (Merci Eric.)

[Lensman]

Nuit musicale monumentale avec la 9e symphonie d'Allan Pettersson (CD CPO, Deutsches Symphonie Orchester dirigé par Alun Francis). 70 minutes de musique angoissante et puissante, construite par vague, vraiment impressionnant, mais pas pour toutes les oreilles. Grandiose aussi, mais dans le style épique, beaucoup plus "confortable" comme on dit, la fameuse 3e symphonie de Glière, dite "Ilya Muromets". C'est la version dirigée par Harlod Faberman à la tête du Royal Philarmonic Orchestra. Elle vient de ressortir en deux CD (Regis RRC 2068), complété par le beau concerto pour violoncelle de Glière. Direction plus efficace que dans mes souvenirs (je n'avais pas entendu cette version depuis longtemps) et de plus, il me semble que c'est la seule entièrement complète, sans coupure (93 minutes) disponible. Ne pas hésiter, si vous voulez découvrir, et si vous aimez les musiques de film "épiques"… ça décoiffe!
Oncle Joe

[Aldaran]

Supersilent - 6.2.

[kibu]

J'adore
Dédicace spéciale à Le_navire.

[Patrice]

Salut,

Un magnifique concert de la lituanienne Alina Orlova au club Ikra de Moscou.

http://www.youtube.com/view_play_list?p ... 0C4D65E5E2

A+

Patrice

[Patrice]

Salut,

Allez, encore une chanson pour la route:
http://www.youtube.com/watch?v=FjasKb3qTRI

Cette fois-ci avec orchestre et trois tonnes de folie .
J'adore.

A+

Patrice

[Patrice]

Salut,

Pour une fois, je signalerais un blog:

http://a1argus.livejournal.com/

C'est en russe, désolé, mais il n'est pas bien dur de naviguer dedans. Ce brave monsieur, avec son très bon matériel, écume les bonnes salles de concert de Moscou et filme... et archive!

Plein de très très bonnes choses russes (Fleür, Alina Orlova, Auktsyon, Splean, etc.) mais aussi des Occidentaux (Legendary Pink Dots, Sigurd Ros, P. J. Harvey). Parfois seulement sur Youtube, le plus souvent téléchargeable en torrent ou archive.
Il y en a pour des heures et des heures, et ce monsieur a le plus souvent très bon goût.

A parcourir pour découvrir ce qui se fait dans l'alternatif russe.

A+

Patrice

[Lensman]

La 7e symphonie de Chostakovitch. Dans une version extraordinaire: Stokowski conduit le NBC Symphony Orchestra, le 13 décembre 1942.
On se souvient que Toscanini avait réussi à lui ravir la gloire de donner la première de ce monument hors URSS.
Le concert Toscanini est électrisant, la charge émotionnelle en est évidemment prodigieuse. Mais Stokowski est plus extraordinaire encore, faisant ressortir des beautés que Toscanini, pressé, a négligées.
Peut-être la plus belle interprétation que j'ai jamais entendue (évidemment, document d'époque, reportée sur un CD Music & Arts (1232), avec aussi, sur un autre CD, la 5e et la 6e, enregistrées en 1939 et 1940, que je n'ai pas encore écoutées…).
Oncle Joe

[Lensman]

La 5e de Chostakovitch, toujours par Stokowski, en 1939, un peu plus d'un an après la première soviétique. Encore un choc esthétique… quelle splendeur, quelle intelligence, quelle complicité avec l'œuvre, alors que cela doit être le premier enregistrement commercial jamais réalisé! Le finale, notamment, échappe complètement à la joie triomphaliste qu'on lui confère souvent, et sonne de manière ironique et décalée. On comprend pourquoi Chostakovitch estimait tant Stokowski.
Interprétation supérieure à une autre de la même œuvre par le même chef, plus récente (évidemment, prise de son bien supérieure), mais moins habitée.
Oncle Joe

[Aldaran]

Anekdoten - Where Solitude Remains - Karelia.

[Erion]

Les Rolling Stones... oups non, les Smashing Pumpkins - A song for a Son

[Lensman]

7e symphonie d'Alan Pettersson, dirigée par Gerd Albrecht et le Philarmonisches Staatorchester Hamburg.
Comme tout le monde, je connaissais cette symphonie dans le légendaire enregistrement d'Antal Dorati, créateur de l'œuvre en 1968. Mais je dois dire que Gerd Albrecht m'impressionne, servi par une prise de son à la fois transparente et équilibrée, ne nous cachant rien du foisonnement de cette partition torturée, qui laisse l'auditeur au bord des larmes. Toujours chez CPO, dans le cadre de leur intégrale Pettersson. Les CD portent systématiquement en illustration des toiles de Pierre Soulages, avec leurs grands à-plat noirs. Mais c'est presque trop guilleret, pour illustrer la musique de Pettersson (un critique avait qualifié sa 7e symphonie de "symphonie du suicide"…)
Oncle Joe