Y'en a plein la fantasy ?!dracosolis a écrit :bon y'a-t-il des allégories réifiées dans la SF?
p'tain, je me demande bien de quelle bon dieu de figure allégorique ce foutu poulet est la réification...
Modérateurs : Eric, jerome, Jean, Travis, Charlotte, tom, marie.m
Y'en a plein la fantasy ?!dracosolis a écrit :bon y'a-t-il des allégories réifiées dans la SF?
À la base, un chien-loup a un parent chien et l'autre loup. (Ou deux parents chien-loups.)silramil a écrit :Là, on perd l'essentiel, à savoir la tension entre la charge métaphorique (hors du texte) et la portée concrète (dans le texte). Mais la vie réelle, et le langage qui cherche à en rendre compte, nous fournit l'exemple du transfert de la métaphore vers le sens figuré, puis vers le sens concret. je pense par exemple à des mots composés comme chien-loup. Ce qui au départ peut être métaphorique (un chien ayant les qualités d'un loup) est simplement concret maintenant.Lensman a écrit :Voire dans la vraie vie…bormandg a écrit :Tu veux dire de la fiction, voire de la littérature.silramil a écrit :Lem peut parler de "métaphore réifiée" à son sujet...
mais ça a plusieurs défauts, à régler avant tout usage généralisé :
- ça entraîne de très nombreux malentendus, puisque cette "métaphore réifiée" n'est pas une métaphore.
- ça n'explique rien sur le roman lui-même.
- ça n'est qu'un phénomène parmi d'autres de la science-fiction.
Oncle Joe
Celui qui traverse la route ?MF a écrit :Y'en a plein la fantasy ?!dracosolis a écrit :bon y'a-t-il des allégories réifiées dans la SF?
p'tain, je me demande bien de quelle bon dieu de figure allégorique ce foutu poulet est la réification...
nan un vrai poulet (un peu mutant) dans un vrai bouquinRoland C. Wagner a écrit :Celui qui traverse la route ?MF a écrit :Y'en a plein la fantasy ?!dracosolis a écrit :bon y'a-t-il des allégories réifiées dans la SF?
p'tain, je me demande bien de quelle bon dieu de figure allégorique ce foutu poulet est la réification...
Je suis certain que Sand est capable de trouver quelques idées.
(pas taper…)
Je n'en suis pas très sûr. Les deux mots, quoique désignant des mécanismes proches, ne sont pas synonymes.MF a écrit :Quelque chose qui, hors d'un texte, serait une métaphore.silramil a écrit : il serait peut-être plus approprié de décrire ce phénomène comme "prêter une réalité concrète à ce qui serait, hors d'un texte, une métaphore".
Hum...
... attendez... ne me dites rien, ça va me revenir....
... ça y est ! Analogie.
Bon, d'accord, dans analogie il y a anal, et c'est moins vendeur auprès des critiques littéraires qui, pour certains, n'en ont pas encore dépassé le stade, que méta[quelquechose].
Mais je crois bien que, néanmoins, c'est le mot... juste.
Arf. Après vérification de l'étymologie, c'est encore plus nul comme exemple : au départ wolf-dog désigne le chien utilisé pour la chasse au loup.Roland C. Wagner a écrit : À la base, un chien-loup a un parent chien et l'autre loup. (Ou deux parents chien-loups.)
Point de métaphore, cher ami. Comme pour la transparence.
Heu… les anges, ce sont les messagers de Dieu (que ça existe ou pas, aucune idée…). Mais ce ne sont pas des allégories. On peut cependant, d'un point de vue poétique, les utiliser comme allégories.dracosolis a écrit : les anges sont des métaphores, s'pas ?
réifiées, nan?
ah merde non
ce sont des allégories
Je ne défends pas ce terme "analogie" plus qu'un autre.silramil a écrit :Je n'en suis pas très sûr. Les deux mots, quoique désignant des mécanismes proches, ne sont pas synonymes.
l'analogie ne vise pas à produire une image, la métaphore, si.
L'analogie permet d'établir des correspondances entre deux objets, du fait de points communs, alors que la métaphore met en valeur ce qui dans un objet correspond aux qualités d'un autre objet.
Le programme du colloque a écrit :Afin de tenter de comprendre le fonctionnement de la pensée, les sciences cognitives tendent naturellement à simplifier et à réduire les processus complexes se produisant dans les activités les plus élaborées de la cognition comme le langage, la perception de la musique ou les autres modes de la communication interhumaine utilisant les moyens les plus subtils. Les modèles informatiques du raisonnement analogique ont une valeur heuristique, voire explicative certaine et se développent actuellement largement. Pour autant, l'approche réductionniste qu'ils nécessitent, pour indispensable qu'elle soit, laisse dans l'ombre les processus les plus élaborés de la pensée humaine. En cela, elle laisse insatisfait le neurobiologiste dans sa compréhension des comportements (notamment la production artistique) spécifiques de l'humain.
L'analyse des faits culturels comme la littérature, la musique, la danse, ainsi que les réflexions sur l'éducation et la pédagogie, soulignent l'importance de l'analogie comme processus cognitif majeur. Cette importance est perceptible dans le fonctionnement des réseaux neuronaux. Mais plus encore, hors du contexte scientifique, les processus d'analogie furent théorisés depuis Aristote dans la (les) rhétorique(s), quelle que soit l'époque sur laquelle l'attention de l'observateur se porte. Cette théorisation très ancienne, les débats multiples sur le sens propre ou figuré des mots et des expressions, tout autant que l'utilisation poétique, musicale et chorégraphique de nombreuses figures de l'analogie, nous suggèrent que d'autres approches de la cognition doivent pouvoir être pensées autour de l'analogie, en partant non pas de l'enregistrement unitaire d'un neurone, mais des faits culturels dans leur impressionnante complexité.
C'est donc une approche à la fois mathématique (informatique) cognitive, littéraire, musicale, et philosophique qui est proposée dans le contexte de ce colloque, qui fait suite au colloque Art et Cognition, dans lequel une question centrale concernait l'implicite. C'est cet implicite qui constitue la cible de l'analogie et de ses différentes figures (métaphore, synecdoque, ...). Ainsi ce colloque vise à susciter une approche "par le haut" de la cognition, c'est à dire par le fait culturel, au travers de l'analogie et de ses figures.
C'est exact. Mais si on revient au sens "premier" (n'est-ce pas?), ce sont des messagers de Dieu. Il sont parfaitement définis comme tels. Ensuite, on peut les utiliser comme allégories. Je dirais plus précisément: les utiliser allégoriquement.Sand a écrit :Certains sont des allégories. Cupidon par exemple.
Même si Raoul est pas mal non plus.
Tu veux dire qu'ils y trouveront une cause du dépassement de la bande passante d'ActuSF?dracosolis a écrit :Un jour dans super longtemps, les archéoinformaticiens tomberont sur ce fil (car l'information ne se perd jamais et on peut remonter le temps en remontant l'information) et y trouveront la variable cachée de la disparition du net...