Cependant, il n'est pas nécessaire d'être chrétien, non plus, pour travailler à la prolongation de la vie. Personne ne doute de l'existence de toutes sortes d'influences, mais cela ne veut pas dire qu'il faut tout mélanger en une espèce de grand N'importe quoi, où l'Immortalité serait un sorte de concept unique, prenant juste des habits différents selon le moment, ou les circonstances.Lem a écrit :Les catholiques – les chrétiens – ne croient pas seulement en l'immortalité de l'âme. Ils croient en la résurrection des corps. Qui sera assez univoque pour certifier que cela n'a eu aucune influence sur la formulation de l'immortalité comme projet scientifique, SF ou IRL ? De Farmer à Kurzweil, je pense qu'il y a pas mal d'indices du contraire.Lensman a écrit :Et, par exemple, en dehors de la fiction, on peut être catholique romain, et croire en l'immortalité de l'âme, et par ailleurs travailler en tant que biologiste à prolonger indéfiniment la vie.
Farmer est d'ailleurs intéressant à ce sujet, on montrant l'influence de pensées religieuses sur des projets matériels (de SF), et les décalages et contresens que cela entraîne.
C'est précisément ce caractère de différence qui fait l'intérêt. Si c'était juste la même Immortalité sous des formes différentes, il n'y aurait aucun enjeu au niveau de la réflexion.
Oncle Joe
PS: à part ça, je ne sens pas bien le rapport entre la prolongation indéfinie de la vie, et la résurrection des corps à l'issue du Jugement Dernier… On peut toujours en fabriquer, il n'y a pas de problème, mais ça, justement, c'est le travail d'invention du romancier, ce n'est pas quelque chose de flagrant que tout le monde devrait trouver naturel.