Ce n'est qu'un cas particulier de la confusion que tu traites, mais je suis presque d'accord. Presque, parce que quand tu écris que les lettrés sont capables de faire la distinction entre soucoupisme et SF, tu leur prêtes une capacité à laquelle ils ont renoncé en ne lisant pas les livres de SF avant de les rejeter. Leur façon de dénier la Sf, c'est justement de lui nier son aspect de fiction et de réflexion et de l'accuser, de façon mensongère presque consciente, de n'être que du soucoupisme irréfléchi.silramil a écrit : Rien n'indique que la confusion entre les ET et les soucoupes ait été massive dans le grand public. Au contraire, tout indique que les quelques sources lettrées ont récusé ce lien, quand ils l'ont mentionné. (il faudrait reprendre les numéros de l'époque, je n'ai que des notes sous la main). Les défenseurs de la SF ont fortement distingué les ET des soucoupes volantes, mais de manière interne : ils critiquaient pour leurs lecteurs fans de SF l'usage du soucoupisme comme un détournement de la SF ; ils ne s'adressaient pas à l'extérieur.
Rien n'indique que la perception du soucoupisme à l'époque ait été si importante dans la population française, et associée à un tel opprobre, que cette perception ait joué un rôle décisif dans le déni de la science-fiction.
Et rien n'indique que dans les thèmes soucoupistes, le lien à des questions métaphysiques soit ce qui, parmi tous les thèmes soucoupistes, soit la source du rejet frappant le soucoupisme.
Je dirais même plus : ceux qui se préoccupent un tant soi peu de métaphysique, ce sont les lettrés, c'est-à-dire ceux qui sont les mieux placés pour distinguer entre SF et soucoupisme ; le grand public, lui, ne s'en soucie pas, ni de la métaphysique, ni des soucoupes, ni de la SF.
De plus, la désactivation de la référence soucoupiste intervient, comme je l'ai dit déjà , au début des années 60. le Matin des magiciens est un succès qui permet aux hétéroclites de tous poils de créer leur propre rayon de librairie. Il n'y a plus d'ambiguïté du tout à cette période, et pourtant, aucun effet dans l'immédiat.
ce n'est que que dans la foulée de 2001, de mai 68, de l'alunissage, de plein d'événements concrets de la fin des années 60 qu'un intérêt important pour la SF intervient. Et c'est aussi le moment où la SF devient essentiellement sociologique, mais avec encore plein d'ET dedans. (Sous les pavés, les extraterrestres, écrit quelqu'un dans Fiction...)
D'un simple point de vue logique, je trouve l'argument soucoupiste faible, aussi bien en examinant la période, qu'en regardant ce qui s'est passé après.
Et je ne vois toujours pas le rapport automatique entre OVNI et métaphysique.
Du sense of wonder à la SF métaphysique
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Je suppose que c'est à ce passage précis que tu faisais allusion:
"If there is anything that can divert the land of my birth from its current stampede into the Stone Age, it is the widespread dissemination of the thoughts and perceptions that Robert Heinlein has been selling as entertainment since 1939."
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Bien sûr, et je pense que ma remarque sur le thème n'est pas la première non plus, et que d'autres encore l'ont déjà faite. Mais elle semble toujours nécessaire à rappeler.Giangi a écrit : Ma foi, il me semble avoir écrit ici-même, il y a presque deux mois, quelque chose comme :j'ai l'impression que l'on traite parfois indifféremment de deux types de "dénis" : celui de la critique installée, et celui du grand public (appelé à juste titre "rejet" par je ne sais plus qui (...) ). Certes il y a des liens de cause à effet, mais les deux phénomènes sont assez différents, me semble-t-il, et donc leurs causes risquent de l'être aussi...

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En ce cas je pense et crois me rappeler que j'ai du approuver sans commentaire. C'est vrai que, quand on revient avec plusieurs heures de retard, il n'est plus possible de réagir à tout .silramil a écrit :Nan, c'est à un découpage antérieur, qui ressemblait à un plan.
On en était arrivé à ce cas particulier parce que c'était sur ce point que Lem avait répondu.
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Dés la sortie de la projection privée qui avait enthousiasmé Ruellan, Goimard, etc, et qui m'avait plongé dans une dépression dont je ne suis jamais sorti.Lem a écrit :Dans le cas de Star Wars, j'ignore si la présence d'un arrière-plan magique/métaphysique/religieux a contribué au succès commercial. Mais je pense qu'il y aurait beaucoup à dire sur les dommages collatéraux que ce film a infligé au genre SF. GK développera, s'il repasse ; c'est une chose qu'il a pressentie très tôt, je crois.
J'ai dit: tout ce que nous avons fait depuis vingt ans est foutu.
Modifié en dernier par Gérard Klein le ven. mars 05, 2010 1:20 am, modifié 1 fois.
Mon immortalité est provisoire.
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Cela dit, le dernier Marc Lévy en deux volumes est, comme je l'ai fait remarquer ailleurs, en plein dans le sujet. Je n'ose vous en suggérer la lecture.
Or son pitch est très comparable à celui du Da Vinci Code, de Dan Brown, plein de (très) basse métaphysique.
Ça ne va pas arranger nos affaires.
Or son pitch est très comparable à celui du Da Vinci Code, de Dan Brown, plein de (très) basse métaphysique.
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Peut-être qu'une des raisons pour lesquelles ce type de livres séduit, est qu'il explique que l'avenir est dans le passé?Gérard Klein a écrit :Cela dit, le dernier Marc Lévy en deux volumes est, comme je l'ai fait remarquer ailleurs, en plein dans le sujet. Je n'ose vous en suggérer la lecture.
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Tu exagères. Il y a eu quelques lecteurs qui ont assuré la survie du travail fait en France depuis 1950 malmgré le retour cinématographique aux années 30 US....Gérard Klein a écrit :Dés la sortie de la projection privée qui avait enthousiasmé Ruellan, Goimard, etc et qui m'avait plongé dans une dépression dont je ne suis jamais sorti. J'ai dit: tout ce que nous avons fait depuis vingt ans est foutu.Lem a écrit :Dans le cas de Star Wars, j'ignore si la présence d'un arrière-plan magique/métaphysique/religieux a contribué au succès commercial. Mais je pense qu'il y aurait beaucoup à dire sur les dommages collatéraux que ce film a infligé au genre SF. GK développera, s'il repasse ; c'est une chose qu'il a pressentie très tôt, je crois.
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Il faut remarquer que la littérature policière s'est d'abord octroyé une légitimité auprès du public. C'est le prolétariat qui se l'est approprié entre 1930 et 1960 et en a fait une littérature populaire.
On, se rend compte que la SF américaine et (sans doute britannique) a suivi un chemin comparable avec des collections populaire puis des oeuvres audiovisuelles comme Star Trek ou Star Wars.
Stéphanie Nicot disait en 1987 que la Sf française devait être exigeante et populaire. Et elle rajoutait que ce qui manquait à l'époque c'était le populaire qu'on ne trouvait dans les années 80 guère qu'au Fleuve Noir. Et ça n'a pas beaucoup changé sauf que Fleuve Noir Anticipation n'existe pas. On trouve plein de collections ambitieuses mais le populaire semble s'être évaporé. Une oeuvre de temps en temps et le plus souvent ce sont des traductions.
Pour que la Sf progresse il faut que le prolétariat se l'approprie ( ce qu'il pouvait faire avec FNA) et pour cela nous avons besoin de collection populaire. D'autre part il doit exister des oeuvres ambitieuses qui son en continuité avec les oeuvres populaires. Pierre Bordage, Laurent Genefort ou Roland C Wagner s'illustre vraiment très bien dans cet entre deux.
Le point fort de la fantasy c'est justement de ne pas oublier ses aspects populaires. Il semble que la Sf tout à la tendance post moderne des Egan et autres Reynolds, à son esthétique de la rupture et de la déconstruction oublie de plus en plus qu'elle est un genre populaire et c'est dommage. Elle scie la branche sur laquelle elle est assise. Il est clair que s'il y a une reconnaissance intellectuelle elle se fera contre la reconnaissance publique.
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Stéphanie Nicot disait en 1987 que la Sf française devait être exigeante et populaire. Et elle rajoutait que ce qui manquait à l'époque c'était le populaire qu'on ne trouvait dans les années 80 guère qu'au Fleuve Noir. Et ça n'a pas beaucoup changé sauf que Fleuve Noir Anticipation n'existe pas. On trouve plein de collections ambitieuses mais le populaire semble s'être évaporé. Une oeuvre de temps en temps et le plus souvent ce sont des traductions.
Pour que la Sf progresse il faut que le prolétariat se l'approprie ( ce qu'il pouvait faire avec FNA) et pour cela nous avons besoin de collection populaire. D'autre part il doit exister des oeuvres ambitieuses qui son en continuité avec les oeuvres populaires. Pierre Bordage, Laurent Genefort ou Roland C Wagner s'illustre vraiment très bien dans cet entre deux.
Le point fort de la fantasy c'est justement de ne pas oublier ses aspects populaires. Il semble que la Sf tout à la tendance post moderne des Egan et autres Reynolds, à son esthétique de la rupture et de la déconstruction oublie de plus en plus qu'elle est un genre populaire et c'est dommage. Elle scie la branche sur laquelle elle est assise. Il est clair que s'il y a une reconnaissance intellectuelle elle se fera contre la reconnaissance publique.
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Surtout si nous écrivons de la physique sans méta...Gérard Klein a écrit :Cela dit, le dernier Marc Lévy en deux volumes est, comme je l'ai fait remarquer ailleurs, en plein dans le sujet. Je n'ose vous en suggérer la lecture.
Or son pitch est très comparable à celui du Da Vinci Code, de Dan Brown, plein de (très) basse métaphysique.
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Dois-je répéter que l'absence de métaité est ce qui distingue la science-fiction de la littgen à thème proche? En tout cas, c'est bien là que je vois la différence entre Brown, Levy, Chattam & Co et la SF, même avec Werber included d'ailleurs (en tout cas pour les Werber que j'ai lus, jusqu'au Père de nos pères).

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Moi je dirais qu'il donne à la réflexion une teinte métaphysique QUE LA SF RéCUSE; mais n'est-ce pas une autre façon de dire la même chose?Lensman a écrit :Peut-être qu'une des raisons pour lesquelles ce type de livres séduit, est qu'il explique que l'avenir est dans le passé?Gérard Klein a écrit :Cela dit, le dernier Marc Lévy en deux volumes est, comme je l'ai fait remarquer ailleurs, en plein dans le sujet. Je n'ose vous en suggérer la lecture.
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D'une certaine façon, tu exprimes la même chose que quand j'explique que la SF actuelle se veut écrite au 85° étage (en s'appuyant sur toutes les réflexions antérieures) alors que ce que tu qualifies de SF populaire, c'est une SF qui serait écrite au niveau du sol, c.a.d. à l'intention des lecteurs nouveaux.Fabien Lyraud a écrit :Il faut remarquer que la littérature policière s'est d'abord octroyé une légitimité auprès du public. C'est le prolétariat qui se l'est approprié entre 1930 et 1960 et en a fait une littérature populaire.
On, se rend compte que la SF américaine et (sans doute britannique) a suivi un chemin comparable avec des collections populaire puis des oeuvres audiovisuelles comme Star Trek ou Star Wars.
Stéphanie Nicot disait en 1987 que la Sf française devait être exigeante et populaire. Et elle rajoutait que ce qui manquait à l'époque c'était le populaire qu'on ne trouvait dans les années 80 guère qu'au Fleuve Noir. Et ça n'a pas beaucoup changé sauf que Fleuve Noir Anticipation n'existe pas. On trouve plein de collections ambitieuses mais le populaire semble s'être évaporé. Une oeuvre de temps en temps et le plus souvent ce sont des traductions.
Pour que la Sf progresse il faut que le prolétariat se l'approprie ( ce qu'il pouvait faire avec FNA) et pour cela nous avons besoin de collection populaire. D'autre part il doit exister des oeuvres ambitieuses qui son en continuité avec les oeuvres populaires. Pierre Bordage, Laurent Genefort ou Roland C Wagner s'illustre vraiment très bien dans cet entre deux.
Le point fort de la fantasy c'est justement de ne pas oublier ses aspects populaires. Il semble que la Sf tout à la tendance post moderne des Egan et autres Reynolds, à son esthétique de la rupture et de la déconstruction oublie de plus en plus qu'elle est un genre populaire et c'est dommage. Elle scie la branche sur laquelle elle est assise. Il est clair que s'il y a une reconnaissance intellectuelle elle se fera contre la reconnaissance publique.

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C'est bien pourquoi des rééditions de livres nous ayant permis de débuter seraient bienvenues , je pense aux romans de l'âge-d'or ou à la Grande anthologie du L.D.P. par exemple .bormandg a écrit :D'une certaine façon, tu exprimes la même chose que quand j'explique que la SF actuelle se veut écrite au 85° étage (en s'appuyant sur toutes les réflexions antérieures) alors que ce que tu qualifies de SF populaire, c'est une SF qui serait écrite au niveau du sol, c.a.d. à l'intention des lecteurs nouveaux.Fabien Lyraud a écrit :Il faut remarquer que la littérature policière s'est d'abord octroyé une légitimité auprès du public. C'est le prolétariat qui se l'est approprié entre 1930 et 1960 et en a fait une littérature populaire.
On, se rend compte que la SF américaine et (sans doute britannique) a suivi un chemin comparable avec des collections populaire puis des oeuvres audiovisuelles comme Star Trek ou Star Wars.
Stéphanie Nicot disait en 1987 que la Sf française devait être exigeante et populaire. Et elle rajoutait que ce qui manquait à l'époque c'était le populaire qu'on ne trouvait dans les années 80 guère qu'au Fleuve Noir. Et ça n'a pas beaucoup changé sauf que Fleuve Noir Anticipation n'existe pas. On trouve plein de collections ambitieuses mais le populaire semble s'être évaporé. Une oeuvre de temps en temps et le plus souvent ce sont des traductions.
Pour que la Sf progresse il faut que le prolétariat se l'approprie ( ce qu'il pouvait faire avec FNA) et pour cela nous avons besoin de collection populaire. D'autre part il doit exister des oeuvres ambitieuses qui son en continuité avec les oeuvres populaires. Pierre Bordage, Laurent Genefort ou Roland C Wagner s'illustre vraiment très bien dans cet entre deux.
Le point fort de la fantasy c'est justement de ne pas oublier ses aspects populaires. Il semble que la Sf tout à la tendance post moderne des Egan et autres Reynolds, à son esthétique de la rupture et de la déconstruction oublie de plus en plus qu'elle est un genre populaire et c'est dommage. Elle scie la branche sur laquelle elle est assise. Il est clair que s'il y a une reconnaissance intellectuelle elle se fera contre la reconnaissance publique.
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(non je pense pas à moi en disant ça, enfin pas à mes bouquins, mais au projet global du truc)
non mais continuez à cracher sur les collecs jeunesse et à ne jamais regarder ce qui en sort...
continuez à penser que ce sont des "trucs alimentaires"
en fait je vais vous dire franco ce que je crois, un bouquin comme projet oaxatan de colin a fait deux fois plus pour la sf, que 80 pour cent de son œuvre "adulte" par ailleurs excellente, et quinze fois plus qu'une énième encyclopédie