apparemment nonsilramil a écrit :pas jusqu'à l'indécence, j'espère.Lem a écrit :Quand on est une culture adulte, on assume tout.

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La différence est dans le background du récit et l'intention de l'auteur. Quand Brin écrit The Practice effect où il introduit un physicien rationaliste dans un onde de pure fantasy, il n'écrit pas moins de la SF. Et donc une histoire sans métaphore réifiée, à moins que réifiée ne devienne synonyme de démétaphysiée. Même chose, d'ailleurs, pour Star wars, en fin de compte.Lensman a écrit : Maintenant, quand tu dis:
"Personne ne le dit parce que dans ce monde-là, ce ne sont pas des conneries. Ce sont des miracles pour nous. Pas pour les personnages qui vivent dans un monde holistique – dans une métaphysique réifiée"
je ne vois pas du tout ce qui distinguerait un monde de fiction avec "métaphore réifiée" d'un monde de Fantasy. Cela pourrait pratiquement être une définition de la Fantasy, de la manière dont tu le présentes. Où serait alors la différence entre SF et Fantasy?
Oncle Joe
C'est donc pas du cinéma, c'est du cinéma de sci-fi? La sci-fi n'est pas un sous-ensemble de la SF?Erion a écrit :Star Wars, c'est pas de la SF, c'est de la Sci-Fi.
Tu savais pas qu'en lisant Van Vogt, c'était comme si tu lisais "la vie d'Antoine" par Athanase ?Lensman a écrit :Les bondieuseries, je tombe un peu… des nues…silramil a écrit :Hum, si on revient sur ce qu'il y avait dans la SF des années 50, on va à nouveau pas être d'accord.
Ce que tu proposes, c'est ni plus ni moins qu'un mythe des origines. ça répond à un besoin compréhensible, mais ça reste un mythe.
Oncle Joe
Antoine, le chanteur, qui vit dans les îles et vend des lunettes?Erion a écrit :Tu savais pas qu'en lisant Van Vogt, c'était comme si tu lisais "la vie d'Antoine" par Athanase ?Lensman a écrit :Les bondieuseries, je tombe un peu… des nues…silramil a écrit :Hum, si on revient sur ce qu'il y avait dans la SF des années 50, on va à nouveau pas être d'accord.
Ce que tu proposes, c'est ni plus ni moins qu'un mythe des origines. ça répond à un besoin compréhensible, mais ça reste un mythe.
Oncle Joe
Heureusement que tu n'es pas seul à te comprendre parce que sinon, on pourrait t'appeler Lem.silramil a écrit : Enfin, bref, c'est très compliqué, mais je me comprends.
Autrement dit les Chevaliers sont Platoniciens et les Jedi Créatifs?silramil a écrit : mais je réitère ma distinction :
les chevaliers puisent dans une énergie
les jedis utilisent leur volonté pour manipuler un phénomène extérieur, existant sans eux.
Je plussoie.silramil a écrit :Pour résumer mon point de vue, marypop, tu attribues à la fantasy des caractéristiques structurantes (type : il y a une prophétie, donc c'est de la fantasy), alors que je préfère raisonner en termes de construction de monde.
Je ne suis pas certain que Zorl serait d'accord…Lem a écrit :Tiens. C'est intéressant.
L'effet sera-t-il le même si tu commences par "Zorl se manifesta…" ?Roland C. Wagner a écrit :Si je n'étais pas aux prises avec un sujet bien plus sérieux, je gribouillerais bien un texticule commençant par :
"Dieu se manifesta sous la forme d'une cuvette de toilettes bouchée de six cents mètres de haut".
Entièrement d'accord, et les qualificatifs sont essentiels.silramil a écrit : Pour ce qui est de la différence, ben c'est le rationnel professé contre l'irrationnel assumé.
Sil t'a répondu 5 messages plus haut: ce n'est pas le rationnel qui compte, c'est la volonté assumée d'une explication rationelle.Lensman a écrit :Mais qu'est-ce que le rationnel dans un monde totalement imaginaire? Car le monde de "Star Wars" est totalement imaginaire, autant que "Le seigneur des anneaux". Il n'entretient aucun rapport structurel avec notre monde.silramil a écrit :
Pour ce qui est de la différence, ben c'est le rationnel professé contre l'irrationnel assumé.
Oncle Joe
Oui, certes. Mais je ne suis pas très bon, dans ce domaine, comme tu as pu le remarquer. C'est mon côté théoricien-artiste. Pour les étais, il faut de vrais professionnels. Toi, par exemple.silramil a écrit :Il faudra quand même quelque chose de plus nuancé et systématique pour passer du mythe de ce lecteur hypothétique à une hypothèse étayée.
Par définition, le processus inconscient ne peut être retracé. Il n'est décelable que par son expression comportementale. Dans le cas de la SF, c'est le déni, tout simplement – en particulier lorsqu'il s'accompagne d'expressions de vague répugnance ou de volonté de ridiculiser.Je ne te fais pas grief de la méthode, dans la discussion, mais n'étant pas convaincu par ce que tu avances sur ce point (identification consciente : alors que tu parlais de rapport plutôt inconscient à la métaphysique un peu haut), je ne peux pas suivre ce genre de description.
Mais je n'ai pas plus de problème avec lui qu'avec Guieu ou Palmer ou Hubbard. Assumer, ça ne veut pas dire "tout ce qui est SF est super !" Ça veut dire "oui, il y a ça aussi dans la SF. Ça joue même sans doute un rôle assez important. Regardons ce qui se passe."Erion a écrit :Parlons de Werber alors.
Plus correctement: Il y a des choses inexpliquées:inexplicables qui ne sont pas de la magie; la magie ne recouvre pas l'ensemble des choses inexpliquées/inexplicables; Ce qui est inexpliqué/inexplicable n'est pas toujours de la magie....silramil a écrit :La magie est par nature inexplicable.dracosolis a écrit :ce qui est exactement le cas de la magiesilramil a écrit :ben, c'est qu'ils ne sont pas magiques, mais inexpliqués/inexplicables à tes yeux.dracosolis a écrit :[
perso je pense pas que ces éléments "magiques" empêchent un bouquin d'être de la SF
Tout ce qui est inexpliqué/inexplicable n'est pas de la magie.