marypop a écrit :DPoldonski a écrit :
le dernier 1/3 est le pire en terme narratif et clichés.
Certes, mais le "cliché" où elle le trouve dans le mobilhome médical, et où il lui dit "I see you" est un des rares moments de grace du film (amha tout ça évidemment).
La vraie acceptation de l'altérité.
D'accord sur ce point, mais à mes yeux ce n'est pas un cliché. C'est la première fois qu'elle le voit en tant qu'humain et c'est un écho de ce terme "je te vois".
Je ne suis pas contre un cliché que se réapproprie une histoire originale et qui serait presque nécessaire et plutôt bien venu.
Ici, le méchant qui se sauve inextrémis et arrive comme par hasard à côté du module, n'est ni nécessaire ni bienvenu. Une chute de quelque chose aurait pu faire éclater une vitre et on serait arrivé pratique au même résultat, elle le sauve inextrémis...
Plusieurs choix sont possibles pour arriver à un même résultat, et Caméron n'a pas forcément fait le bon choix qui permettrait d'enrichir l'histoire sans l'affadir.
Ce film est avant tout du spectacle, de la sensation. Au final peu de l'émotion véritable, si ce n'est dans ces petits détails (dont celui que vous citez). Ils auraient pu être plus nombreux et plus fort mais avec un scénario beaucoup mieux travaillé et non asceptisé et facile dans sa partie 3).
Dune (Lynch) dans le même genre du sauveur et du peuple autoctone véhicule plus d'émotion dans ce registre de la fresque épique.
