D'accord avec toi marypop, comme d'hab.
Ah et puis tiens, Marc, y a encore un poil de mauvaise foi dans tes argus, je trouve : je n'ai jamais dit que les beurks des copains sur une couve pouvaient influencer mon avis sur un bouquin. Ce n'est d'ailleurs jamais le cas. Je fais autrement.
Par exemple :

Cette couve... Oh my goodness. Ce quatrième de couve :
Au spatioport, on a vu l'inconnu errer, hagard, apeuré, apparaissant et disparaissant dans le dédale des conteneurs, des ponts et des passerelles. Et c'est lui que la capitaine Chanur et son équipage découvrent à bord de leur vaisseau. Quel est cet être à la peau pâle et nue, sans crocs ni griffes, et qui ne semble pas comprendre leurs questions ?
Qui sont-elles, se demande-t-il à son tour, ces navigantes mi-femmes mi-louves, dont la fourrure rousse scintille de bijoux d'or ?
Tandis que le vaisseau fend l'espace, deux mondes, deux langages vont découvrir leurs différences. Pour s'affronter ou se répondre ?
A part la dernière phrase qui peut éventuellement attirer mon attention parce que le thème est dans ma liste *favoris*, gargl.
Alors que celle-ci :

(non qu'elle soit "belle", mais "différente" sûrement)
Avec ce 4eme de couve :
Ariane Emory, politicienne habile, impose ses volontés au Conseil des Neuf qui gouverne l'Union des mondes de l'Espace profond. Ariane Emory, administratrice autoritaire, dirige d'une main de fer les laboratoires de Reseune, spécialisés dans la production d'êtres humains : les azis, travailleurs et soldats élevés, conditionnés et possédés par leurs créateurs. Ariane Emory, scientifique de génie, n'hésite pas à se livrer à des manipulations - génétiques et autres. Femme corrompue, elle ne recule devant rien - pas même le chantage et le viol - pour parvenir à ses fins... Mais certaines de ses expériences restent inachevées. Pour les mener à bien, Ariane Emory doit poursuivre son impossible quête. Acquérir l'immortalité, l'apanage des dieux..
J'en avais déjà des frissons de plaisir avant d'avoir commencé.
Les deux sont du même auteur, traitent globalement du même sujet sous des angles très différents, je les ai
adorés tous les deux, mais j'ai acheté Cyteen avant de m'acheter Chanur.
Ce que j'essaye de te dire, c'est que les réactions que tu déplores n'ont
1) rien à voir avec la Fantasy ou pas la Fantasy, que
2) une couve ratée pour son public, c'est souvent une couve réussie pour le
mauvais public et que c'est une catastrophe pour le bouquin, et que
3) Berk est donc la réaction
normale du public face à une couve pas pour lui et que si le bouquin l'est, pour lui, c'est que l'éditeur a mal joué. Si le livre marche quand même, c'est qu'il y a parfois des miracles qu'on ne pige pas bien dans l'édition (sinon on serait tous riches) ou que l'auteur est assez connu des amateurs pour qu'ils passent par dessus le "beurk". Mais je suis prête à parier que les exemples de réussite en la matière hors auteur connu se comptent sur les doigts des mains, et que si le bouquin se plante, faut pas accuser les beurkeurs mais l'éditeur qui s'est planté.