Don Lorenjy a écrit :La discussion sur Werber m'intéressait. J'ai mis la vidéo sur deux forums non-SF pour voir comment ça réagissait.
J'ai eu ceci (florilège) :
Pas SFistes a écrit :"... il ne fait que reprendre les propos de nombreux critiques actuels sur la littérature, à savoir qu'elle ne véhicule plus de grandes idées ou de grandes histoires mais qu'elle est très centrée sur l'individu... (Eric Naulleau ne dit pas autre chose...) "
"Quant aux préjugés sur la littérature dite populaire, ça ne veut pas dire grand-chose quand on sait que Alexandre Dumas, Jules Verne, Victor Hugo et même le grand Balzac ont été classés dans la littérature populaire à leur époque..."
"La “chiantitude” n’est pas nécessairement l’appanage des biographies. Combien de fictions ne sont-elles pas navrantes de platitude ?
Il s’agit là à mon avis d’un faux débat. Il y a des auteurs chiants et d’autres qui ont le talent de la narration, quel que soit leur propos."
"J'ai l'impression que les sujets, les angles d'attaques changent avec les époques et leurs préoccupations, et que les auteurs qui "restent" peuvent être tout à fait de leur époque, ou tout à fait à contre courant, mais qu'ils ont toujours un petit quelque chose "en plus", leur nombril leur servirait pour tisser un lien imaginaire avec les nombrils de ceux qui lisent..."
"Ma petite théorie personnelle c'est que c'est une question d'architecture dans laquelle l'espace qu'on accorde à l'autre est primordiale. L'autre étant à la fois le lecteur et l'autre en général, le monde. Peu importe quels matériaux on utilise, c'est le travail par lequel on les agence entre eux qui va faire une oeuvre. "
"J'ai commencé Les fourmis. Je ne suis pas allée bien loin dans ma lecture. J'ai trouvé ça très chiant et sans intérêt. Une vrai perte de temps pour moi de lire ce genre de livre.
Par contre, j'aime beaucoup les livres autobiographique. J'ai du mal à analyser pourquoi. Je crois que j'aime bien ce qui est vrai, ce qui se rapproche de la vraie vie, ce qui est sincère. J'aime bien la façon dont un écrivain peut parler du réel."
Ben, à part le dernier commentaire sur les livres autobiographiques[1], ça ne diffère pas tellement de ce qu'on peut trouver ici ou là dans des forums sff, hein. La différence, c'est qu'ici ce serait accompagné de dix pages sur le déni de la sf, sur le mal que fait Werber à la sf et sur la place prise dans les librairies par les daubes, ce qui chasse le public. M'enfin, on retrouverait les mêmes arguments, notamment sur la littérature populaire et tout ça.
(Ah oui, et puis trois pages de flood (très amusant au demeurant) sur des vieilles édentées et/ou des lézards à gros seins.)
[1] ce qui me rappelle un salon du livre où quelqu'un se baladait dans les stands en demandant si on avait des « témoignages » − de qui sur quoi, on s'en fout, mais des témoignages, quoi.