La Littérature générale aussi en mal de traduction
Modérateurs : Eric, jerome, Jean, Travis, Charlotte, tom, marie.m
Quelques recommandations "stylistiques" avant d'envoyer un roman à un éditeur US : http://io9.com/5520058/4-danger-signs-t ... your-novel
Ces 4 indications, on aimerait que certains auteurs français "avec du style" les respectent un peu parfois.
Ces 4 indications, on aimerait que certains auteurs français "avec du style" les respectent un peu parfois.
"There's an old Earth saying, Captain. A phrase of great power and wisdom. A consolation to the soul, in times of need : Allons-y !" (The Doctor)
http://melkine.wordpress.com/
http://melkine.wordpress.com/
- Eons
- Messages : 6338
- Enregistré le : sam. févr. 17, 2007 6:49 pm
- Localisation : Le cœur de Flandre
- Contact :
Faudrait mettre tes tablettes à jour : la dernière fois que j'ai lu un PR en français, c'était en 2003. Et ceux en VO, 2 épisodes en 2004, c'est tout...Erion a écrit :Il existe une autre littérature que Perry Rhodan, hein.
Quant à ma dernière traduction faite (et publiée), c'est Neil Gaiman.

Les beaux livres, c’est aussi par ici : www.eons.fr
C'est bien ce que je dis. Il existe des tas d'autres auteurs. Décréter que tous ces auteurs étrangers (ptet que certains ne sont pas blancs, allez savoir) n'écrivent pas comme en français sous prétexte qu'ils utiliseraient une autre langue, y'a comme un problème de logique.Eons a écrit :Faudrait mettre tes tablettes à jour : la dernière fois que j'ai lu un PR en français, c'était en 2003. Et ceux en VO, 2 épisodes en 2004, c'est tout...Erion a écrit :Il existe une autre littérature que Perry Rhodan, hein.
Keats, il est nul comme poète, incapable de faire un alexandrin.
"There's an old Earth saying, Captain. A phrase of great power and wisdom. A consolation to the soul, in times of need : Allons-y !" (The Doctor)
http://melkine.wordpress.com/
http://melkine.wordpress.com/
- Eons
- Messages : 6338
- Enregistré le : sam. févr. 17, 2007 6:49 pm
- Localisation : Le cœur de Flandre
- Contact :
Erion a écrit :C'est bien ce que je dis./quote]Ben non, justement. Tu sous-entendais que je ne lisais que ça, et tu t'es fourré le doigt dans l'œil jusqu'à l'omoplate.Eons a écrit :Faudrait mettre tes tablettes à jour : la dernière fois que j'ai lu un PR en français, c'était en 2003. Et ceux en VO, 2 épisodes en 2004, c'est tout...Erion a écrit :Il existe une autre littérature que Perry Rhodan, hein.![]()
Alors, ouvre bien les yeux pour lire ce que j'écris ci-après, et active tes neurones survivants pour l'enregistrer :
Des trucs en VO anglaise ou allemande, j'en ai lu un certain nombre. De divers auteurs y compris Lasswitz, Holbein, Baxter, etc.) Et toujours il y a un niveau de répétition de termes qui passerait mal en français.
Les beaux livres, c’est aussi par ici : www.eons.fr
C'est juste que les deux langues ne fonctionnent pas pareil, pour le coup, rien à voir avec un niveau d'exigence. Ça m'a frappée avec des textes que j'ai traduits : je découvrais trois fois le même mot en traduisant un passage que j'avais trouvé hyper fluide et bien écrit en anglais sans être gênée par les répétitions. L'anglais fonctionne différement du français sur ce point.Eons a écrit :Des trucs en VO anglaise ou allemande, j'en ai lu un certain nombre. De divers auteurs y compris Lasswitz, Holbein, Baxter, etc.) Et toujours il y a un niveau de répétition de termes qui passerait mal en français.
Pour que les répétitions dérangent en anglais, il faut déjà qu'il y en ait un sacré paquet, et c'est généralement dans des textes assez mal foutus par ailleurs.
(Baxter, pas lu, mais quelqu'un me disait hier encore que c'était certes très intéressant mais assez pauvre au niveau stylistique, donc pas forcément un bon exemple.)
Ca ne change rien. Tu peux le répéter autant de fois, ça n'a pas plus de sens. Si, après avoir lu de la VO, tu n'as pas eu l'intuition que l'anglais et l'allemand ne s'écrivaient pas comme le français, et ben que veux-tu qu'on te dise à part qu'il faut lire autre chose que du Perry Rhodan.Eons a écrit : Alors, ouvre bien les yeux pour lire ce que j'écris ci-après, et active tes neurones survivants pour l'enregistrer :
Des trucs en VO anglaise ou allemande, j'en ai lu un certain nombre. De divers auteurs y compris Lasswitz, Holbein, Baxter, etc.) Et toujours il y a un niveau de répétition de termes qui passerait mal en français.
J'ai fait l'adaptation d'un roman policier japonais. Dans le texte original, dans les dialogues, il n'y a pas de "dit untel" ou "dit untelle", parce que les différences sont dans les tonalités et les marques de respect. Choses qui n'existent pas en français, en tout cas, pas au niveau de subtilité de la langue japonaise.
Je vais pas en déduire que la langue française est nulle pour faire de la littérature, parce qu'elle manque de subtilité.
Le "style français", c'est UN style, ce n'est pas la référence universelle. D'où la difficulté de traduire, parce que des structures qui passent bien en anglais ou en allemand, ne passent pas en français... ET RECIPROQUEMENT.
C'est pour ça que je citais Keats. La versification anglaise ne ressemble pas du tout à la versification française. Va traduire des vers iambique ! D'un côté, tu as une langue à accentuation, et de l'autre une langue sans accentuation. Alors le résultat sera toujours décevant. C'est comme traduire des haïkus, le résultat est toujours bancal.
"There's an old Earth saying, Captain. A phrase of great power and wisdom. A consolation to the soul, in times of need : Allons-y !" (The Doctor)
http://melkine.wordpress.com/
http://melkine.wordpress.com/
- Eons
- Messages : 6338
- Enregistré le : sam. févr. 17, 2007 6:49 pm
- Localisation : Le cœur de Flandre
- Contact :
Voilà, nous sommes d'accord.Mélanie a écrit :C'est juste que les deux langues ne fonctionnent pas pareil, pour le coup, rien à voir avec un niveau d'exigence. Ça m'a frappée avec des textes que j'ai traduits : je découvrais trois fois le même mot en traduisant un passage que j'avais trouvé hyper fluide et bien écrit en anglais sans être gênée par les répétitions. L'anglais fonctionne différement du français sur ce point.Eons a écrit :Des trucs en VO anglaise ou allemande, j'en ai lu un certain nombre. De divers auteurs y compris Lasswitz, Holbein, Baxter, etc.) Et toujours il y a un niveau de répétition de termes qui passerait mal en français.
Pour que les répétitions dérangent en anglais, il faut déjà qu'il y en ait un sacré paquet, et c'est généralement dans des textes assez mal foutus par ailleurs.
(Baxter, pas lu, mais quelqu'un me disait hier encore que c'était certes très intéressant mais assez pauvre au niveau stylistique, donc pas forcément un bon exemple.)

Pas comme Erion qui n'a toujours rien compris au film...
En allemand ou en anglais, on peut se permettre des facilités qui la foutraient mal en français, mais auxquelles personne ne trouve à redire dans ces langues. D'où un métier de traducteur vers icelles un peu moins difficile.
Les beaux livres, c’est aussi par ici : www.eons.fr
Je sens que ce fil, déjà édifiant, a un très fort potentiel comique.
Permettez, je m'installe confortablement.
Permettez, je m'installe confortablement.

Hop : Cédric FERRAND, Wastburg
Pareil que Sand : ce ne sont justement pas des facilités, mais un fonctionnement différent. Entre autres, je suis assez admirative des effets littéraires possibles en anglais en jouant sur la concision, alors que le français est assez pauvre à ce niveau-là. Y a qu'à lire La Route pour s'en rendre compte (je parle de la VO, pas lu la traduction).
Et je ne vois vraiment pas pourquoi la traduction serait plus facile dans le sens français-anglais qu'en sens inverse. Adapter une langue dans une autre, c'est casse-gueule quelle que soit la langue.
Et je ne vois vraiment pas pourquoi la traduction serait plus facile dans le sens français-anglais qu'en sens inverse. Adapter une langue dans une autre, c'est casse-gueule quelle que soit la langue.
Faut avouer que dans le nonsense basé sur l'auto-contradiction, y'a déjà du boulot de fait...Nébal a écrit :Je sens que ce fil, déjà édifiant, a un très fort potentiel comique.

Le message ci-dessus peut contenir des traces de second degré, d'ironie, voire de mauvais esprit.
Son rédacteur ne pourra être tenu pour responsable des effets indésirables de votre lecture.
Son rédacteur ne pourra être tenu pour responsable des effets indésirables de votre lecture.
Ce ne sont pas des "facilités", c'est un fonctionnement DIFFERENT (je répète ce que disent Sand et Mélanie, vu qu'apparemment, tu as des problèmes pour analyser une phrase simple).Eons a écrit : Pas comme Erion qui n'a toujours rien compris au film...
En allemand ou en anglais, on peut se permettre des facilités qui la foutraient mal en français, mais auxquelles personne ne trouve à redire dans ces langues. D'où un métier de traducteur vers icelles un peu moins difficile.
Ce que tu nommes facilités, ce sont des ressorts de la langue. Pareil pour les langues slaves, quand tu dois transcrire l'aspect des verbes en français, ou le duel. Et là, le français est très pauvre pour retranscrire ces subtilités. A l'inverse, dans mon cas japonais, quand la langue d'origine ne connait qu'un seul passé, ben on rame pas mal pour adapter en français. Et je parle même pas du fait que le japonais est une langue contextuelle et orale à la base. C'est pour ces raisons que de plus en plus de traductions de japonais sont confiées à des couples traducteur/adaptateur.
Ce que je voudrais que tu comprennes, c'est que dire que parler d'une supériorité d'une langue n'a aucun sens. Normalement, il suffit de lire des ouvrages en VO pour s'en rendre compte.
EDIT : ca me fait penser à l'anecdote que Kundera évoque dans la nouvelle édition de son roman "La Plaisanterie". Un jour, alors qu'il est en France pour présenter un livre, un lecteur encense l'ouvrage en en vantant le style "baroque". Kundera tique, il regarde la traduction française et s'aperçoit que le style n'a rien à voir avec le sien, on y a rajouté des adjectifs, des adverbes. Bref, manifestement, le traducteur d'origine trouvait que le style de Kundera était trop sec, trop limpide, et il l'a adapté en "bon français bien écrit".
Par la suite, Kundera a repris lui-même toutes ses traductions. Ce qui fait que maintenant "La Plaisanterie" est un ouvrage lisible (et de mon point de vue, son meilleur.)
"There's an old Earth saying, Captain. A phrase of great power and wisdom. A consolation to the soul, in times of need : Allons-y !" (The Doctor)
http://melkine.wordpress.com/
http://melkine.wordpress.com/
- bormandg
- Messages : 11906
- Enregistré le : lun. févr. 12, 2007 2:56 pm
- Localisation : Vanves (300 m de Paris)
- Contact :
Comme certaines "subtilités" du français la foutraient TRèS mal en anglais ou en allemand, et que le traducteur copmpétent aura autant de problèmes. Si tu n'as pas compris que TOUTES les règles diffèrent, ce qu'a compris Erion, lui, tu es à tout jamais un provincial français incapable de sortir de tes ornières. Même en Belgique, tu dois déjà être dépassé.Eons a écrit :Voilà, nous sommes d'accord.Mélanie a écrit :C'est juste que les deux langues ne fonctionnent pas pareil, pour le coup, rien à voir avec un niveau d'exigence. Ça m'a frappée avec des textes que j'ai traduits : je découvrais trois fois le même mot en traduisant un passage que j'avais trouvé hyper fluide et bien écrit en anglais sans être gênée par les répétitions. L'anglais fonctionne différement du français sur ce point.Eons a écrit :Des trucs en VO anglaise ou allemande, j'en ai lu un certain nombre. De divers auteurs y compris Lasswitz, Holbein, Baxter, etc.) Et toujours il y a un niveau de répétition de termes qui passerait mal en français.
Pour que les répétitions dérangent en anglais, il faut déjà qu'il y en ait un sacré paquet, et c'est généralement dans des textes assez mal foutus par ailleurs.
(Baxter, pas lu, mais quelqu'un me disait hier encore que c'était certes très intéressant mais assez pauvre au niveau stylistique, donc pas forcément un bon exemple.)![]()
Pas comme Erion qui n'a toujours rien compris au film...
En allemand ou en anglais, on peut se permettre des facilités qui la foutraient mal en français, mais auxquelles personne ne trouve à redire dans ces langues. D'où un métier de traducteur vers icelles un peu moins difficile.

"If there is anything that can divert the land of my birth from its current stampede into the Stone Age, it is the widespread dissemination of the thoughts and perceptions that Robert Heinlein has been selling as entertainment since 1939."
Eh beh, c'est tout ?
Oh, Eons !
Cest l'honneur du drapeau qu'il s'agit de défendre !

Oh, Eons !
Cest l'honneur du drapeau qu'il s'agit de défendre !

Hop : Cédric FERRAND, Wastburg
- Eons
- Messages : 6338
- Enregistré le : sam. févr. 17, 2007 6:49 pm
- Localisation : Le cœur de Flandre
- Contact :
Si vous autres faisiez la différence entre "supériorité" et "complexité", on arriverait peut-être à parler la même langue... 

Les beaux livres, c’est aussi par ici : www.eons.fr