Le livre numérique, suite du débat
Modérateurs : Eric, jerome, Jean, Travis, Charlotte, tom, marie.m
Le consommateur désire aussi du service, une plateforme lui permettant de télécharger et re-télécharger autant de fois les livres qu'il a achetés. Des liseuses connectées lui permettant d'avoir toute sa bibliothèque disponible n'importe où, n'importe quand, où gardant sur les serveurs tous les signets, marque pages, annotations qu'il est susceptible d'utiliser... enfin ce n'est que mon avis mais si les éditeurs ne veulent pas rater le train du livre numérique (les derniers wagons sont en train de passer) il faut qu'ils réfléchissent vite sur comment créer de la valeur autour de l'utilisation des leurs ebooks ou avec quels partenaires travailler la-dessus. On ne crée pas de la valeur en instaurant des contraintes comme les DRM mais en créant des besoins avec des plateformes rendant des services auxquels on n'avait même pas pensés.
ca dépend. S'il n'y a pas de verrou numérique, qui empêche la copie, alors tu pourras l'offrir comme tu veux. En revanche, tu ne pourras pas revendre un livre numérique. Pour la bonne raison que tu ne peux pas certifier que tu ne possèdes plus le fichier.Lensman a écrit :Si je comprends bien, si j'achète un livre numérique, je ne peux ensuite l'offrir à personne? cela me paraît un peu farfelu, vu le rapport millénaire que l'on a au livre.
Oncle Joe
Sinon, imagine, tu achètes un livre électronique 15 euros, et tu le revends 10 fois à 10 euros.
Plus de soucis de fins de mois.
"There's an old Earth saying, Captain. A phrase of great power and wisdom. A consolation to the soul, in times of need : Allons-y !" (The Doctor)
http://melkine.wordpress.com/
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Hm, ben si...Erion a écrit :Hm, on voit que t'as jamais voulu acheter de la musique sur des boutiques étrangères...MF a écrit :Ou alors, c'est à désespérer du sens du commerce immatériel...
J'ai jamais essayé au Japon, mais aux USA ou au Canada, j'achète ce que je veuxTu prends une maison de disque comme Sony, qu'on trouve en France, aux USA, au Japon, et bien ce sont trois entités qui n'ont aucun rapport entre elles. Ce qui fait que tu ne peux PAS acheter de la musique présente sur un magasin japonais. C'est po possible.
D'où mon propos sur la francophonie.Et pas que pour l'immatériel. Souvenez vous de la saison 1 de la série Babylon 5, vendue 35 euros en allemagne (avec VF et VOSTFr) et 35 euros la demi saison en France. La saison 2 allemande fut ensuite vendue au même tarif, mais sans AUCUNE version française.
Ça va être coton d'ôter la VF d'un ePub vendu en Wallonie ou à Québec...
Le message ci-dessus peut contenir des traces de second degré, d'ironie, voire de mauvais esprit.
Son rédacteur ne pourra être tenu pour responsable des effets indésirables de votre lecture.
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Impossible pour l'achat électronique sans un tour de passe passe, illégal.MF a écrit :J'ai jamais essayé au Japon, mais aux USA ou au Canada, j'achète ce que je veux
Je me souviens avoir voulu acheter un morceau d'un groupe australien, la réponse était "vous êtes pas du bon pays".
Et je viens d'essayer à l'instant sur le magasin US d'iTunes, il est impossible d'acheter un morceau avec un compte français.
Le mieux, c'est le Japon, même pour acheter un CD support physique, quand on s'adresse à Sony France, on répond : impossible.
Pendant ce temps, les morceaux étaient disponibles par piratage.
Bref, si les éditeurs français veulent interdire qu'on achète ailleurs qu'en France, ils le feront, même si c'est totalement absurde.
A croire qu'ils préfèrent le piratage.
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Je ne vois pas où est l'aspect illégal dans l'utilisation d'un compte électronique ouvert à l'étranger ? Ce que n'importe qui peut faire sans enfreindre, à ma connaissance, aucune loi.Erion a écrit :Impossible pour l'achat électronique sans un tour de passe passe, illégal.
Je me souviens avoir voulu acheter un morceau d'un groupe australien, la réponse était "vous êtes pas du bon pays".
Et je viens d'essayer à l'instant sur le magasin US d'iTunes, il est impossible d'acheter un morceau avec un compte français.
Le message ci-dessus peut contenir des traces de second degré, d'ironie, voire de mauvais esprit.
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Relis les termes juridiques du téléchargement du site Amazon.co.uk pour le mp3. Dans les Terms of Use, il est indiqué :MF a écrit :Je ne vois pas où est l'aspect illégal dans l'utilisation d'un compte électronique ouvert à l'étranger ? Ce que n'importe qui peut faire sans enfreindre, à ma connaissance, aucune loi.Erion a écrit :Impossible pour l'achat électronique sans un tour de passe passe, illégal.
Je me souviens avoir voulu acheter un morceau d'un groupe australien, la réponse était "vous êtes pas du bon pays".
Et je viens d'essayer à l'instant sur le magasin US d'iTunes, il est impossible d'acheter un morceau avec un compte français.
5. Territorial Restrictions
As required by our Digital Content providers, Digital Content will, unless otherwise designated, be available only to customers located in the United Kingdom.
Faut être localisé sur le territoire britannique pour pouvoir acheter sur le site britannique des mp3.
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- Enregistré le : mer. oct. 24, 2007 10:35 am
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Le droit de la propriété intellectuelle est beaucoup plus strict en France. Il existe un certain nombre d'usages autorisés et tout le reste est censé être interdit. Quand vous regardez une vidéo entre potes c'est un usage interdit parce le code de la propriété intellectuelle ne reconnaît que l'usage dans le cercle de famille. Et des choses comme ça il y en a des tas. Ce qui fait que tant certains usages commerciaux ne seront pas reconnu ce sera comme ça.
Bienvenu chez Pulp Factory :
http://pulp-factory.ovh
Le blog impertinent des littératures de l'imaginaire :
http://propos-iconoclastes.blogspot.com
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Sauf que la loi Lang autorise explicitement à se fournir en livres disponibles en France dans un pays membre de l'Union européenne, même s'il ne respecte pas le prix unique, du moment que ces livres y sont habituellement disponibles (le tour de passe-passe de la délocalisation fictive marche pas).
C'est comme le Port-Salut, c'est écrit dessus. (lisez-là, cette loi, elle est courte et instructive)
(et peu importe la langue de rédaction de l'ouvrage)
C'est comme le Port-Salut, c'est écrit dessus. (lisez-là, cette loi, elle est courte et instructive)
(et peu importe la langue de rédaction de l'ouvrage)
On continue sur l'iPad, le Kindle et l'avenir du livre :
http://www.newyorker.com/reporting/2010 ... ct_auletta
Lire notamment l'avis de Tim O'Reilly :
Tim O’Reilly, the founder and C.E.O. of O’Reilly Media, which publishes about two hundred e-books per year, thinks that the old publishers’ model is fundamentally flawed. “They think their customer is the bookstore,” he says. “Publishers never built the infrastructure to respond to customers.” Without bookstores, it would take years for publishers to learn how to sell books directly to consumers. They do no market research, have little data on their customers, and have no experience in direct retailing. With the possible exception of Harlequin Romance and Penguin paperbacks, readers have no particular association with any given publisher; in books, the author is the brand name. To attract consumers, publishers would have to build a single, collaborative Web site to sell e-books, an idea that Jason Epstein, the former editorial director of Random House, pushed for years without success.
Et un responsable d'Amazon de rajouter que les éditeurs actuels sont en train de commettre la même erreur que les grandes compagnies de chemin de fer il y a un siècle : penser qu'elles étaient dans le business du train plutôt que dans celui du transport.
http://www.newyorker.com/reporting/2010 ... ct_auletta
Lire notamment l'avis de Tim O'Reilly :
Tim O’Reilly, the founder and C.E.O. of O’Reilly Media, which publishes about two hundred e-books per year, thinks that the old publishers’ model is fundamentally flawed. “They think their customer is the bookstore,” he says. “Publishers never built the infrastructure to respond to customers.” Without bookstores, it would take years for publishers to learn how to sell books directly to consumers. They do no market research, have little data on their customers, and have no experience in direct retailing. With the possible exception of Harlequin Romance and Penguin paperbacks, readers have no particular association with any given publisher; in books, the author is the brand name. To attract consumers, publishers would have to build a single, collaborative Web site to sell e-books, an idea that Jason Epstein, the former editorial director of Random House, pushed for years without success.
Et un responsable d'Amazon de rajouter que les éditeurs actuels sont en train de commettre la même erreur que les grandes compagnies de chemin de fer il y a un siècle : penser qu'elles étaient dans le business du train plutôt que dans celui du transport.
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On continue dans l'actualité du livre numérique. Antoine Gallimard ayant tapé sur le format epub, sur l'ibookstore et tout ça, des gens sont allés tester la plateforme des éditeurs français pour l'achat de livres numériques.
Le test est là : http://www.ebouquin.fr/2010/06/09/eden- ... sur-lipad/
Conclusion : le piratage est promis à un bel avenir avec ce système qui demande de créer 40 000 comptes, pour obtenir des pdf qui ne sont lisibles... qu'avec une AUTRE application.
Et c'est pas réservé à la France. L'équivalent d'Eden Reader s'appelle la Hutte au Québec. Et quelqu'un détaille le processus pour obtenir un livre numérique :
http://remolino.qc.ca/2010/06/09/premie ... -en-heure/
Le test est là : http://www.ebouquin.fr/2010/06/09/eden- ... sur-lipad/
Conclusion : le piratage est promis à un bel avenir avec ce système qui demande de créer 40 000 comptes, pour obtenir des pdf qui ne sont lisibles... qu'avec une AUTRE application.
Et c'est pas réservé à la France. L'équivalent d'Eden Reader s'appelle la Hutte au Québec. Et quelqu'un détaille le processus pour obtenir un livre numérique :
http://remolino.qc.ca/2010/06/09/premie ... -en-heure/
"There's an old Earth saying, Captain. A phrase of great power and wisdom. A consolation to the soul, in times of need : Allons-y !" (The Doctor)
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On continue, avec la première étude du MOTif sur le piratage et l'offre légale du livre numérique :
http://www.actualitte.com/dossiers/1088 ... -offre.htm
Conclusion :
Tant que l'offre légale sera aussi restreinte et aussi malpratique que le site de la FNAC, le piratage triomphera.
Tant que les éditeurs verront l'offre numérique comme un danger, le piratage prospérera : ce que les éditeurs ne fourniront pas, les lecteurs iront le chercher eux-mêmes.
Ou alors, c'est laisser le monopole à l'ibookstore, et aux éditeurs américains (grands et petits) qui embrayent à fond sur la question. Pas sûr que la littérature en langue française s'en sorte à ce train-là.
http://www.actualitte.com/dossiers/1088 ... -offre.htm
Conclusion :
Tant que l'offre légale sera aussi restreinte et aussi malpratique que le site de la FNAC, le piratage triomphera.
Tant que les éditeurs verront l'offre numérique comme un danger, le piratage prospérera : ce que les éditeurs ne fourniront pas, les lecteurs iront le chercher eux-mêmes.
Ou alors, c'est laisser le monopole à l'ibookstore, et aux éditeurs américains (grands et petits) qui embrayent à fond sur la question. Pas sûr que la littérature en langue française s'en sorte à ce train-là.
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