Règles typographiques
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Et encore, on parle même pas de l'outil lui-même, Sybille.
J'ai assisté à une démonstration du logiciel Scrivener par Hal Duncan, c'est assez impressionnant.
En gros, ça donne un texte à la ligne qui occupe une bonne partie de l'écran, assombrissant ce qu'il y a autour, et ne donnant que les informations utiles. D'autre part, tu peux créer des dossiers, des sous-dossiers, et ranger toute ta documentation liée à ce que tu écris.
Je m'y mets doucement (surtout que la version 2.0 est imminente et devrait être plus agréable à utiliser pour les francophones).
J'ai assisté à une démonstration du logiciel Scrivener par Hal Duncan, c'est assez impressionnant.
En gros, ça donne un texte à la ligne qui occupe une bonne partie de l'écran, assombrissant ce qu'il y a autour, et ne donnant que les informations utiles. D'autre part, tu peux créer des dossiers, des sous-dossiers, et ranger toute ta documentation liée à ce que tu écris.
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"There's an old Earth saying, Captain. A phrase of great power and wisdom. A consolation to the soul, in times of need : Allons-y !" (The Doctor)
http://melkine.wordpress.com/
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J'avoue que je ne te suis pas, là... *n'a rien compris*Erion a écrit :Et encore, on parle même pas de l'outil lui-même, Sybille.
J'ai assisté à une démonstration du logiciel Scrivener par Hal Duncan, c'est assez impressionnant.
En gros, ça donne un texte à la ligne qui occupe une bonne partie de l'écran, assombrissant ce qu'il y a autour, et ne donnant que les informations utiles. D'autre part, tu peux créer des dossiers, des sous-dossiers, et ranger toute ta documentation liée à ce que tu écris.
Je m'y mets doucement (surtout que la version 2.0 est imminente et devrait être plus agréable à utiliser pour les francophones).
C'était pour dire que même quand on dit "je tape à l'ordinateur", y'a encore plein de possibilités différentes. Word/Pages/Openoffice, ca n'a rien à voir avec Scrivener qui est vraiment un outil adaptés aux auteurs et scénaristes.Sybille a écrit :J'avoue que je ne te suis pas, là... *n'a rien compris*Erion a écrit :Et encore, on parle même pas de l'outil lui-même, Sybille.
J'ai assisté à une démonstration du logiciel Scrivener par Hal Duncan, c'est assez impressionnant.
En gros, ça donne un texte à la ligne qui occupe une bonne partie de l'écran, assombrissant ce qu'il y a autour, et ne donnant que les informations utiles. D'autre part, tu peux créer des dossiers, des sous-dossiers, et ranger toute ta documentation liée à ce que tu écris.
Je m'y mets doucement (surtout que la version 2.0 est imminente et devrait être plus agréable à utiliser pour les francophones).
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Oui et non.Erion a écrit :C'était pour dire que même quand on dit "je tape à l'ordinateur", y'a encore plein de possibilités différentes. Word/Pages/Openoffice, ca n'a rien à voir avec Scrivener qui est vraiment un outil adaptés aux auteurs et scénaristes.
On partait de la comparaison avec le stylo et, pour moi, le clavier-ordi est carrément indispensable quelque soit l'écran, le logiciel...
A cause déjà de la difficulté physique : je peux taper pendant des heures, à la vitesse de ma pensée. Ce que je ne peux pas faire avec un stylo.
Mais, surtout, après le premier jet, le traitement de texte le plus basique permet de changer un mot, d'inverser des paragraphes...
Ensuite, pour les logiciels spécifiques, j'imagine qu'il faut essayer, mais ça doit aussi dépendre de ce sur quoi on travaille.
Je me suis toujours dit que, si j'écrivais un roman, faudrait que je prenne des notes à-côté pour ne pas introduire d'incohérence : si, au 1er chapitre, la boisson préférée de Monsieur est le cognac, faut pas que ça soit le Coca 10 chapitres plus loin.
Mais, pour l'instant, n'étant que nouvelliste, je n'ai pas ce genre de besoin.
Par contre, déjà que ça me ferait ch... de recopier une nouvelle si je l'avais d'abord écrite au stylo, je ne conçois même pas le rapport qu'un romancier peut avoir avec une telle tâche.
Même si Roland l'explique, hein, deux posts plus haut. Il me dirait qu'il vient de Mars et boit de la Kryptonite, je crois que je le concevrais plus facilement.
- Roland C. Wagner
- Messages : 3588
- Enregistré le : jeu. mars 23, 2006 11:47 am
La différence est identique qu'entre stylo et ordinateur.Sybille a écrit : Ensuite, pour les logiciels spécifiques, j'imagine qu'il faut essayer, mais ça doit aussi dépendre de ce sur quoi on travaille.
Reprenons les comparaisons.
Stylo, il faut écrire à la main, on peut raturer, faire des collages, gribouiller, etc...
Machine à écrire mécanique, on tape sur un clavier, mais chaque correction est fastidieuse. On obtient un texte beaucoup plus propre, mais on ne va pas changer tout pour quelques mots mal placés.
Machine à écrire électrique, on peut écrire sur une ligne ou deux, modifier, enregistrer sur un support, travailler la mise en page de manière fine, mais ce n'est pas super confortable (et les rubans s'usent à une vitesse.... et impossible de changer la police évidemment. Le concept même d'italique est un calvaire. C'est pas évident de se dire que, pour UN mot, on va devoir changer la roue de caractères.)
Ordinateur, grande souplesse dans la correction. Trop grande souplesse, on peut refaire 50 000 fois une phrase si ça chante, et on peut rajouter, rajouter, rajouter des pages et des pages, vu qu'on a pas tout à retaper à chaque fois (syndrome de l'inflation).
Donc entre le stylo et le passage à un intermédiaire (clavier/ordinateur), il y a déjà beaucoup de modifications dans la pratique. Ca a une influence dans la manière de composer son texte, sa structure, sa longueur, ce qu'on y attache, les modifs.
Par conséquent, il est tout aussi légitime de penser que le logiciel en lui-même a une influence. Je sais que dès fois, par flemme, je ne note pas des trucs ou, si j'écris en dehors de chez moi, je vais pas aller vérifier un détail sur le net, du coup je vais contourner. Bref, A l'intérieur même du concept "j'écris à l'ordinateur", y'a déjà une multitude de pratiques qui sont toutes différentes, autant que passer du stylo à la machine à écrire mécanique
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Pour moi, c'est une qualité, sans doute possible.Erion a écrit :Ordinateur, grande souplesse dans la correction. Trop grande souplesse, on peut refaire 50 000 fois une phrase si ça chante
Je vais peut-être en choquer certains, mais je pense que la modernité rend les choses "meilleures".
Au sens où, par exemple, si tu tournes un film aujourd'hui, les moyens dont tu disposes font que, à talent égal, ton film sera meilleur qu'avant pour tout un tas de raisons (effets spéciaux, par exemple).
J'insiste sur le "à talent égal". Je ne dis pas que la technologie te file du talent, mais, si tu en as, plus tu es équipé, plus tu peux te détacher des contraintes matérielles pour mieux créer.
Je sais qu'on va me sortir des tas de contre-exemples, mais ils ne me convaincront tout simplement pas.
En pouvant changer le moindre mot ou la moindre virgule, à tout moment, j'estime que je peux tendre vers quelque chose de "parfait" (au sens "qui me satisfait"), ce qui ne serait pas envisageable si je devais raturer 50.000 fois.
Pareil, pour le dessin, avec les tablettes graphiques, sauvegardes...
Bon, probablement que mon côté technophile me rend partiale, mais, si je suis technophile, c'est justement parce que je pense que c'est "indispensable"

C'est loin d'être évident. Comme l'ordinateur te permet de modifier la phrase tout le temps, tu te retrouves très rapidement dans la situation du paradoxe de Zénon d'Elée : la "perfection" est inatteignable. Tu vas modifier de manière epsilonesque.Sybille a écrit : En pouvant changer le moindre mot ou la moindre virgule, à tout moment, j'estime que je peux tendre vers quelque chose de "parfait" (au sens "qui me satisfait"), ce qui ne serait pas envisageable si je devais raturer 50.000 fois.
Je ne crois pas que la "perfection" d'un texte repose sur le fait que chaque mot est parfaitement à sa place, de manière idéale et millimétrée et que la différence entre un texte parfait et un texte imparfait tient au nombre de corrections et au temps passé dessus.
J'ai plutôt tendance à croire que la "perfection" est une question d'adéquation. Dans la revue Asphodale, sous la direction de Lionel Davoust, j'ai publié "Chevaux de Lune" qui, pour moi, était un texte parfait. Non pas qu'il n'y avait plus une virgule à changer quand je l'ai soumis (et il y a eu deux, trois modifs avant publication, très mineures), mais que j'avais le sentiment que le texte était tel que je l'avais conçu dans ma tête, du début à la fin.
C'est un texte que j'ai dû écrire en une dizaine de jours, j'ai mis peut-être deux jours à le relire pour corriger les fautes de grammaire et d'orthographe. Je l'aurais écrit au stylo, il n'y aurait pas eu plus ou moins de modifs. En revanche, l'utilisation du stylo m'aurait "ralenti".
Après, les micro-corrections, ça ne dépend pas de l'outil. Saint-Exupéry, était si insatisfait et maniaque, qu'il allait jusqu'à corriger sur le marbre, chez l'imprimeur, en payant lui-même le surcoût. Avec un stylo, tu peux refaire une phrase des milliers de fois. Le problème, c'est quand il faut se relire, que le résultat devient bordélique, mais c'est une tournure d'esprit.
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Je pense qu'un texte peut être bon, sans être parfait.Erion a écrit :C'est loin d'être évident. Comme l'ordinateur te permet de modifier la phrase tout le temps, tu te retrouves très rapidement dans la situation du paradoxe de Zénon d'Elée : la "perfection" est inatteignable. Tu vas modifier de manière epsilonesque.
Je ne crois pas que la "perfection" d'un texte repose sur le fait que chaque mot est parfaitement à sa place, de manière idéale et millimétrée et que la différence entre un texte parfait et un texte imparfait tient au nombre de corrections et au temps passé dessus.
Ca, c'est peut-être le syndrome correctrice, mais, quand je lis un roman, je vois toujours au moins quelques mots/tournures de phrase à changer. Ca ne veut pas dire que je n'aime pas le roman. Mais il n'est pas "parfait".
Normalement, à notre époque, pour se faire connaître, il faut publier en "papier". J'ai commencé à travailler là-dessus, mais je me rends compte que quelque chose me bloque, au fond de moi. Quand je publie mes nouvelles en ligne, je peux, à tout moment, changer un mot, une virgule... et, au fond de moi, c'est ainsi que je conçois les choses.
Je vais grossir le trait, mais, à mes yeux, l'ordinateur me fait atteindre le septième ciel en tant qu'auteure.
Parce que le fait que chaque mot soit à sa place ne va pas faire d'une mauvaise histoire une intrigue palpitante, mais, si tu tiens une bonne intrigue, je pense qu'on peut tendre vers une situation où chaque mot serait à sa place. Quand tu emploies toujours le bon mot et pas un synonyme pas tout à fait chargé du même sens, quand tu ne mets pas un mot de plus que ce qui est nécessaire à la compréhension, quand les descriptions sont suffisamment suggestives, mais jamais pesantes...
Mais je conçois que c'est MA conception de la littérature, MA recherche... hein.
Je ne vais pas militer pour qu'on détruise les stylos. Mais, à mes yeux, le stylo restera toujours une entrave à la perfection

Bref, j'assume mon côté psycho-rigide qui nécessite forcément une batterie d'outils perfectionnés

- Roland C. Wagner
- Messages : 3588
- Enregistré le : jeu. mars 23, 2006 11:47 am
Voici un exemple où, "à talent égal", je demande à voir l'équivalent moderne.Sybille a écrit :Au sens où, par exemple, si tu tournes un film aujourd'hui, les moyens dont tu disposes font que, à talent égal, ton film sera meilleur qu'avant pour tout un tas de raisons (effets spéciaux, par exemple).
Il ne faut pas oublier le rôle des limitations, techniques ou autres.
Ni que "meilleur" est une notion toute relative. Le premier Godzilla n'est-il pas cent fois meilleur que le remake ?
« Regarde vers Lorient / Là tu trouveras la sagesse. » (Les Cravates à Pois)
الكاتب يكتب
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Le meilleur est forcément relatif, chacun défend son idée du sienRoland C. Wagner a écrit :Voici un exemple où, "à talent égal", je demande à voir l'équivalent moderne.Sybille a écrit :Au sens où, par exemple, si tu tournes un film aujourd'hui, les moyens dont tu disposes font que, à talent égal, ton film sera meilleur qu'avant pour tout un tas de raisons (effets spéciaux, par exemple).
Il ne faut pas oublier le rôle des limitations, techniques ou autres.
Ni que "meilleur" est une notion toute relative. Le premier Godzilla n'est-il pas cent fois meilleur que le remake ?

Perso, je n'aime pas les vieux films (pas que je n'en aime aucun, mais ils me plaisent moins).
Comme je l'ai écrit plus haut, je ne suis pas convaincable sur le sujet

La meilleure histoire du monde, contée avec des décors en carton-pâte, ne m'accrochera pas. Je sais que mon point de vue est très loin d'être partagé, mais, bon, c'est un peu l'idée des discussions de café : je ne me mets pas à la place de l'argumentation adverse ou, sinon, je ferme boutique en concluant que "je suis bien d'accord"

A qualité égale, je préfère le film au livre, le film récent au film ancien, le jeu en 3D avec de vraies sensations à une cassette audio, un iPhone à un vieux téléphone fixe, etc.
Ca me fait penser à Naheulbeuk, tiens : PoC a décidé de réenregistrer les premiers épisodes. C'est fou comme je le comprends

Aïe !A qualité égale, je préfère le film au livre,
Déjà , la première partie de la phrase est douteuse (comment juger de l'égalité d'une qualité sur deux objets si différents ?). Ensuite , je veux des exemples , parce que là , aucun ne me vient à l'esprit .
"Tout est relatif donc rien n'est relatif !"
Et moi je te dis qu'un texte peut être parfait... pour l'auteur. Et tu peux recorriger des millions de fois et considérer que le texte final est imparfait.Sybille a écrit :Je pense qu'un texte peut être bon, sans être parfait.Erion a écrit :C'est loin d'être évident. Comme l'ordinateur te permet de modifier la phrase tout le temps, tu te retrouves très rapidement dans la situation du paradoxe de Zénon d'Elée : la "perfection" est inatteignable. Tu vas modifier de manière epsilonesque.
Je ne crois pas que la "perfection" d'un texte repose sur le fait que chaque mot est parfaitement à sa place, de manière idéale et millimétrée et que la différence entre un texte parfait et un texte imparfait tient au nombre de corrections et au temps passé dessus.
Ca, c'est peut-être le syndrome correctrice, mais, quand je lis un roman, je vois toujours au moins quelques mots/tournures de phrase à changer. Ca ne veut pas dire que je n'aime pas le roman. Mais il n'est pas "parfait".
Estimer que la "perfection" se mesure à la place des mots, leur choix, est une sorte de grosse illusion. Parce que nous changeons, parce que notre humeur n'est pas identique. Par conséquent, tu ne peux pas atteindre un état absolu où il n'y aurait plus rien à changer.
En revanche, tu peux avoir la certitude que la manière que tu as choisie pour raconter ce que tu avais à dire était la meilleure. Et là, c'est pas le fait d'utiliser un stylo ou un ordinateur qui y change quoi que ce soit.
"There's an old Earth saying, Captain. A phrase of great power and wisdom. A consolation to the soul, in times of need : Allons-y !" (The Doctor)
http://melkine.wordpress.com/
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Côté film,le numérique n'arrive pas encore à reproduire l'image pellicule, il y a une facilité à travailler avec le numérique, tout comme utiliser un ordinateur à la place d'un stylo. Chacun utilise ce qu'il préfère, mais c'est vrai qu'il y a un gain de temps à travailler sur ordi.
On peut aussi conjuguer les deux, travailler sur ordi avec des notes sur papier.
Un post sur le blog de Simon Sanahujas sur le sujet ICI
On peut aussi conjuguer les deux, travailler sur ordi avec des notes sur papier.
Un post sur le blog de Simon Sanahujas sur le sujet ICI
- Eons
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- Enregistré le : sam. févr. 17, 2007 6:49 pm
- Localisation : Le cœur de Flandre
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Si tu es sous Linux, il suffit de faire AltGr+espace au lieu d'espace tout court (je recommande d'ailleurs l'activation de la fonction "compose" qui offre alors une foultitude de combinaisons aisées, comme "compose" suivi de o et e – tapés successivement – qui renvoie œ).Patrice a écrit :Maintenant, si tu connais une combine pour faire un insécable dans un forum en php, je suis preneur.
Si tu es sous Windows, installe ce pilote : http://www.blary.eu/images/divers/kbd_esperant.zip (contient l'exécutable et la doc). Par la suite, il te suffira de faire AltGr+< pour l'espace insécable (entre autres multiples enrichissements, comme AltGr+Q et AlrGr+S pour obtenir « et », et aussi les guillemets anglais, le ©, les œ et æ, les tirets cadratins et semi-cadratins, etc.) Le nom du pilote vient seulement du fait qu'il permet aussi – cerise sur le gâteau – les consonnes accentuées de l'esperanto.
Quand on a toutes ces facilités sous la main – littéralement

Les beaux livres, c’est aussi par ici : www.eons.fr