Robert Laffont est décédé
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Robert Laffont est décédé
Robert Laffont est décédé. Il avait pris sa retraite en 2004.
Je vous mets la brève AFP :
"FRS1523 4 AF 0222 FRA /AFP-VI11
Culture-édition 2ELEAD
L'éditeur Robert Laffont est décédé à l'âge de 93 ans
PARIS, 19 mai 2010 (AFP) - L'éditeur Robert Laffont est décédé mercredi à Paris à l'âge de 93 ans, a appris l'AFP auprès de sa belle-fille, la journaliste Alix Girod de l'Ain.
Considéré comme le "grand-père de l'édition française", il avait édité plus de 10.000 titres dont de très nombreux best-sellers et créé des collections prestigieuses comme "Pavillons" et "Bouquins", avec son complice Guy Schoeller.
Il a notamment publié deux livres essentiels de la littérature d'après-guerre: "L'Attrape-Coeur" de Salinger et "le Désert des Tartares" de Dino Buzzati.
Robert Laffont est décédé en fin d'après-midi à l'Hôpital américain de Neuilly, entouré de sa famille.
"Il était encore plein de vivacité intellectuelle jusqu'à ces derniers jours", a indiqué Alix Girod de l'Ain, épouse de Laurent Laffont, l'un des fils de Robert Laffont.
"Robert Laffont n'était pas seulement le Petit Père des best-sellers. Il aimait profondément la littérature, s'intéressait à la politique et se montrait très éclectique dans ses goûts", a souligné sa belle-fille.
Ses obsèques devraient avoir lieu mardi ou mercredi en l'église Saint-Sulpice à Paris, non loin du siège historique des éditions Robert Laffont, a-t-elle précisé.
pcm/ei
AFP 192205 MAI 10"
Et un portrait :
"FRS1506 4 FA 0593 FRA /AFP-VG68
France-édition-décès PREV
Robert Laffont raconté par lui-même; il était fait pour les livres et le
bonheur (PAPIER D'ANGLE)
Par Claude CASTERAN
PARIS, 19 mai 2010 (AFP) - "J'étais fait pour lui et pour lui seul", disait de son métier le grand éditeur Robert Laffont, décédé mercredi à 93 ans, dans son livre de mémoires, paru en 2005, "Une si longue quête", où presque chaque page résonne de son amour de la vie.
Ce Marseillais mince et élégant a publié plus de 10.000 titres, dont de très nombreux best-sellers, et créé des collections prestigieuses comme "Pavillons" ou "Bouquins" (avec Guy Schoeller).
Considéré un peu comme le grand-père de l'édition française - car beaucoup de maisons accueillent des hommes et des femmes qu'il a formés - il garde une étonnante jeunesse qui s'explique, dit-il, parce qu'il aime les gens et a toujours cherché à "partager les moments de joie".
"Je suis le plus heureux des hommes", souligne-t-il dans son livre malgré d'inévitables difficultés privées et professionnelles, deux lourdes opérations du coeur et le décès d'un de ses fils.
"Une si longue quête" est une leçon d'humanité, aux accents parfois mystiques, ainsi qu'un plaidoyer pour sa profession : "S'il existe un métier épié, mal compris et tyrannique, c'est bien celui que j'ai choisi. Mais je l'ai aimé, il m'a aidé à atteindre une certaine sérénité, peut-être une sagesse".
Le livre fourmille d'anecdotes. Après la guerre, il ose publier des livres de Montherlant, alors au plus bas en raison de sa position collaborationniste. En échange, l'écrivain lui promet son prochain texte, "Port-Royal". Mais, une fois sa situation améliorée, il ne le lui donne pas.
Lors d'un déjeuner, écrit l'éditeur, "emporté par l'indignation, je me suis levé de table en lui disant ce que je pensais (...). Une fraction de seconde, j'ai pensé avoir touché en lui une corde sensible (...) lorsque j'ai compris soudain : il se voyait dans l'obligation de régler l'addition".
Autres désillusions, cette fois avec de Gaulle qui le "rabaisse" lors de leur unique tête-à-tête ou François Mitterrand qui lui lance (avant 1981): "Alors, Laffont! Ces éditeurs, ça se goberge toujours sur le dos des auteurs?". Lequel éditeur est scandalisé.
Mais il noue aussi des liens profonds avec, entre autres, Graham Greene, Dino Buzatti, Gilbert Cesbron, John Le Carré ou Henri Charrière, auteur de "Papillon", un des plus grands succès de l'éditeur (plus d'un million d'exemplaires rien que pour l'année 69).
Il raconte aussi qu'il a "failli empêcher la mort" d'Albert Camus et de Michel Gallimard en conseillant à ce dernier de prendre le train plutôt que la voiture pour aller sur la Côte d'Azur. Il venait de voyager avec Michel Gallimard qui conduisait comme un fou.
Robert Laffont parle aussi largement de sa vie privée et notamment de ses différentes épouses et de ses cinq enfants : Patrice Laffont (animateur télé), Anne Carrière, Isabelle Laffont et Laurent Laffont (tous éditeurs) et Olivier, décédé en 1995.
Le 21 septembre 2005, Anne Carrière, qui a publié le livre, avait organisé dans un restaurant parisien un déjeuner en l'honneur de son père : entouré de Bernard Pivot, Pierre Assouline, Max Gallo et Jacques Chancel, Robert Laffont avait fait oublier son âge, poussant la chansonnette, levant le coude et fumant le cigare comme un jeune homme : "Je crois que je suis devenu adulte, mais je n'ai pas grandi. J'ai gardé à peu près toutes mes illusions, mes impulsions, mes craintes et mes joies d'enfant".
ccd/jmc/pcm/ei
AFP 192146 MAI 10
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Je vous mets la brève AFP :
"FRS1523 4 AF 0222 FRA /AFP-VI11
Culture-édition 2ELEAD
L'éditeur Robert Laffont est décédé à l'âge de 93 ans
PARIS, 19 mai 2010 (AFP) - L'éditeur Robert Laffont est décédé mercredi à Paris à l'âge de 93 ans, a appris l'AFP auprès de sa belle-fille, la journaliste Alix Girod de l'Ain.
Considéré comme le "grand-père de l'édition française", il avait édité plus de 10.000 titres dont de très nombreux best-sellers et créé des collections prestigieuses comme "Pavillons" et "Bouquins", avec son complice Guy Schoeller.
Il a notamment publié deux livres essentiels de la littérature d'après-guerre: "L'Attrape-Coeur" de Salinger et "le Désert des Tartares" de Dino Buzzati.
Robert Laffont est décédé en fin d'après-midi à l'Hôpital américain de Neuilly, entouré de sa famille.
"Il était encore plein de vivacité intellectuelle jusqu'à ces derniers jours", a indiqué Alix Girod de l'Ain, épouse de Laurent Laffont, l'un des fils de Robert Laffont.
"Robert Laffont n'était pas seulement le Petit Père des best-sellers. Il aimait profondément la littérature, s'intéressait à la politique et se montrait très éclectique dans ses goûts", a souligné sa belle-fille.
Ses obsèques devraient avoir lieu mardi ou mercredi en l'église Saint-Sulpice à Paris, non loin du siège historique des éditions Robert Laffont, a-t-elle précisé.
pcm/ei
AFP 192205 MAI 10"
Et un portrait :
"FRS1506 4 FA 0593 FRA /AFP-VG68
France-édition-décès PREV
Robert Laffont raconté par lui-même; il était fait pour les livres et le
bonheur (PAPIER D'ANGLE)
Par Claude CASTERAN
PARIS, 19 mai 2010 (AFP) - "J'étais fait pour lui et pour lui seul", disait de son métier le grand éditeur Robert Laffont, décédé mercredi à 93 ans, dans son livre de mémoires, paru en 2005, "Une si longue quête", où presque chaque page résonne de son amour de la vie.
Ce Marseillais mince et élégant a publié plus de 10.000 titres, dont de très nombreux best-sellers, et créé des collections prestigieuses comme "Pavillons" ou "Bouquins" (avec Guy Schoeller).
Considéré un peu comme le grand-père de l'édition française - car beaucoup de maisons accueillent des hommes et des femmes qu'il a formés - il garde une étonnante jeunesse qui s'explique, dit-il, parce qu'il aime les gens et a toujours cherché à "partager les moments de joie".
"Je suis le plus heureux des hommes", souligne-t-il dans son livre malgré d'inévitables difficultés privées et professionnelles, deux lourdes opérations du coeur et le décès d'un de ses fils.
"Une si longue quête" est une leçon d'humanité, aux accents parfois mystiques, ainsi qu'un plaidoyer pour sa profession : "S'il existe un métier épié, mal compris et tyrannique, c'est bien celui que j'ai choisi. Mais je l'ai aimé, il m'a aidé à atteindre une certaine sérénité, peut-être une sagesse".
Le livre fourmille d'anecdotes. Après la guerre, il ose publier des livres de Montherlant, alors au plus bas en raison de sa position collaborationniste. En échange, l'écrivain lui promet son prochain texte, "Port-Royal". Mais, une fois sa situation améliorée, il ne le lui donne pas.
Lors d'un déjeuner, écrit l'éditeur, "emporté par l'indignation, je me suis levé de table en lui disant ce que je pensais (...). Une fraction de seconde, j'ai pensé avoir touché en lui une corde sensible (...) lorsque j'ai compris soudain : il se voyait dans l'obligation de régler l'addition".
Autres désillusions, cette fois avec de Gaulle qui le "rabaisse" lors de leur unique tête-à-tête ou François Mitterrand qui lui lance (avant 1981): "Alors, Laffont! Ces éditeurs, ça se goberge toujours sur le dos des auteurs?". Lequel éditeur est scandalisé.
Mais il noue aussi des liens profonds avec, entre autres, Graham Greene, Dino Buzatti, Gilbert Cesbron, John Le Carré ou Henri Charrière, auteur de "Papillon", un des plus grands succès de l'éditeur (plus d'un million d'exemplaires rien que pour l'année 69).
Il raconte aussi qu'il a "failli empêcher la mort" d'Albert Camus et de Michel Gallimard en conseillant à ce dernier de prendre le train plutôt que la voiture pour aller sur la Côte d'Azur. Il venait de voyager avec Michel Gallimard qui conduisait comme un fou.
Robert Laffont parle aussi largement de sa vie privée et notamment de ses différentes épouses et de ses cinq enfants : Patrice Laffont (animateur télé), Anne Carrière, Isabelle Laffont et Laurent Laffont (tous éditeurs) et Olivier, décédé en 1995.
Le 21 septembre 2005, Anne Carrière, qui a publié le livre, avait organisé dans un restaurant parisien un déjeuner en l'honneur de son père : entouré de Bernard Pivot, Pierre Assouline, Max Gallo et Jacques Chancel, Robert Laffont avait fait oublier son âge, poussant la chansonnette, levant le coude et fumant le cigare comme un jeune homme : "Je crois que je suis devenu adulte, mais je n'ai pas grandi. J'ai gardé à peu près toutes mes illusions, mes impulsions, mes craintes et mes joies d'enfant".
ccd/jmc/pcm/ei
AFP 192146 MAI 10
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Jérôme
'Pour la carotte, le lapin est la parfaite incarnation du Mal.' Robert Sheckley
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- marc
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Re: Robert Laffont est décédé
Je ne situe pas très bien la collection "Pavillons". Même en allant voir sur le site de Laffont. Par contre "Bouquins" c'est vraiment une référence. Par contre "Ailleurs & Demains" on y est habitué depuis toujours : http://www.ailleursetdemain.fr/jerome a écrit :10.000 titres dont de très nombreux best-sellers et créé des collections prestigieuses comme "Pavillons" et "Bouquins", avec son complice Guy Schoeller.
Est-ce que ça se lit encore ? Je me laisserais bien tenter par le Salinger.jerome a écrit :Il a notamment publié deux livres essentiels de la littérature d'après-guerre: "L'Attrape-Coeur" de Salinger et "le Désert des Tartares" de Dino Buzzati.
Tiens, Dieu à un bossHoêl a écrit :Dieu doit être bien triste .

Marc Le Blog science-fiction de Marc et Phenix Mag
Auteurs préférés : Banks, Hamilton, Simmons, Heinlein, Reynolds, Vance, Weber, Bordage, P. Anderson, Eddings
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Re: Robert Laffont est décédé
L'un et l'autre se lit ou se lisent encore très bien .Est-ce que ça se lit encore ? Je me laisserais bien tenter par le Salinger.jerome a écrit :Il a notamment publié deux livres essentiels de la littérature d'après-guerre: "L'Attrape-Coeur" de Salinger et "le Désert des Tartares" de Dino Buzzati.
"Tout est relatif donc rien n'est relatif !"
Re: Robert Laffont est décédé
C'est la collection de littérature étrangère de Laffont. Dans le domaine qui nous concerne, ca va de Limbo au club des policiers yiddish.marc a écrit :Je ne situe pas très bien la collection "Pavillons".
Après des années de cérémonie du Thé, il n’y a rien de meilleur que de vomir de la Bière.
- bormandg
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Re: Robert Laffont est décédé
Une excellente collection, soit dit entre parenthèses. Il doit aussi y avoir, pour nous, une Servante écarlatermd a écrit :C'est la collection de littérature étrangère de Laffont. Dans le domaine qui nous concerne, ca va de Limbo au Club des policiers yiddish.marc a écrit :Je ne situe pas très bien la collection "Pavillons".
"If there is anything that can divert the land of my birth from its current stampede into the Stone Age, it is the widespread dissemination of the thoughts and perceptions that Robert Heinlein has been selling as entertainment since 1939."
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Alors la, pour une Fois, JE CONNAIS, JE CONNAIS (c’est pas tout les jours que cela arrive), je peux gonfler la poitrine et me vanter !!!Dino Buzzati.
Des gens ne connaissent pas.
Consterné je suis.
En fait ‘le Buzzatti’, je l’ai lu pour la première fois dans « Les 20 meilleurs récits de Science-fiction » (La Machine à arrêter le temps). Cela ne me rajeuni pas! et malheureusement le temps, lui, ne s’est jamais arrêté !
Et ensuite, quelques recueils et romans ont suivi (« Le K », « Le désert des tartares »…)
Cela dit, ce n’est pas tout à fait ma tasse de thé !
Il avait 93 ans, il a eu une vie belle, riche, et bien entourée. Une famille plutôt chouette, des amis fidèles, comme il était fidèle à ses amis aussi.
Pas de quoi être triste, mais ça m'enlève un bout de moi. Comme ça enlève un bout d'eux à tout ceux qui l'ont connu, j'imagine.
(Buzzati, Casares ET Cortazar, quand même !)
Pas de quoi être triste, mais ça m'enlève un bout de moi. Comme ça enlève un bout d'eux à tout ceux qui l'ont connu, j'imagine.
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"Ils ne sont grands que parce que vous êtes à genoux"
- bormandg
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J'oubliais Bioy Casarès, honte à moi!Le_navire a écrit :
(Buzzati, Casares ET Cortazar, quand même !)

Cortazar, il est aussi paru en "Croix du sud" Gallimard, non? L'exploit est moins flagrant.
"If there is anything that can divert the land of my birth from its current stampede into the Stone Age, it is the widespread dissemination of the thoughts and perceptions that Robert Heinlein has been selling as entertainment since 1939."
- Jean-Claude Dunyach
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Re: Robert Laffont est décédé
Le Salinger est un chef d'oeuvre mais ATTENTION A LA TRADUCTION ! L'originale, publiée par Laffont et reprise en poche, est une sombre merde, bourrée de faux-sens (le héros parle à son prof qui "give him a lecture", ce qui veut dire qu'il le sermonne, ou l'engueule - alors que dans la traduction il lui fait la lecture... Du coup, la scène entière devient incompréhensible. Et ce n'est qu'une des nombreuses joyeusetés qui parsèment cette traduction.)marc a écrit :Est-ce que ça se lit encore ? Je me laisserais bien tenter par le Salinger.jerome a écrit :Il a notamment publié deux livres essentiels de la littérature d'après-guerre: "L'Attrape-Coeur" de Salinger et "le Désert des Tartares" de Dino Buzzati.
Essaie-le en anglais, si tu peux, ce n'est pas difficile. Et tu peux aussi essayer son recueil de nouvelles (publié sous le titre "Un jour rêvé pour le poisson-banane" ou simplement "nouvelles"), qui est également un chef-d'oeuvre. Comme le reste, d'ailleurs (Salinger a peu publié, hélas).
Je compte pour 1. Comme chacun de vous...
http://www.dunyach.fr/
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- bormandg
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Re: Robert Laffont est décédé
"Franny and Zooey", "Raise high the rooftop, carpenter" ont aussi été publiés en français (par Laffont, SJNMT).Jean-Claude Dunyach a écrit :Le Salinger est un chef d'oeuvre mais ATTENTION A LA TRADUCTION ! L'originale, publiée par Laffont et reprise en poche, est une sombre merde, bourrée de faux-sens (le héros parle à son prof qui "give him a lecture", ce qui veut dire qu'il le sermonne, ou l'engueule - alors que dans la traduction il lui fait la lecture... Du coup, la scène entière devient incompréhensible. Et ce n'est qu'une des nombreuses joyeusetés qui parsèment cette traduction.)marc a écrit :Est-ce que ça se lit encore ? Je me laisserais bien tenter par le Salinger.jerome a écrit :Il a notamment publié deux livres essentiels de la littérature d'après-guerre: "L'Attrape-Coeur" de Salinger et "le Désert des Tartares" de Dino Buzzati.
Essaie-le en anglais, si tu peux, ce n'est pas difficile. Et tu peux aussi essayer son recueil de nouvelles (publié sous le titre "Un jour rêvé pour le poisson-banane" ou simplement "nouvelles"), qui est également un chef-d'oeuvre. Comme le reste, d'ailleurs (Salinger a peu publié, hélas).

"If there is anything that can divert the land of my birth from its current stampede into the Stone Age, it is the widespread dissemination of the thoughts and perceptions that Robert Heinlein has been selling as entertainment since 1939."
- bormandg
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Et SJNMT il y a eu un certain nombre d'amateurs pour apprécier...JMLofficier a écrit :Mentionnons au crédit de Robert Laffont la collection Portes de l'Étrange qui a oublié les oeuvres inclassables de fantasy de Christa Sylf et Jean Tur. Il fallait du courage pour oser ça.

"If there is anything that can divert the land of my birth from its current stampede into the Stone Age, it is the widespread dissemination of the thoughts and perceptions that Robert Heinlein has been selling as entertainment since 1939."