Et Pierre Bordage ?Le_navire a écrit : Les types qui veulent le beurre et l'argent du beurre, moi, ça me fait le même effet que les grands patrons qui chouinent qu'on ne les aime pas, je trouve ça vulgaire. Henri, je lui disais bonjour gentiment, jusque là, je n'avais rien à lui reprocher d'autre que la médiocre qualité de ses écrits, mais là, des clous, et ça tombe bien, il s'en fout.
Sire Cédric, lui, est un garçon adorable et qui a l'énorme double qualité d'être gentil avec tout le monde, et de chercher sans cesse à s'améliorer, ce qu'il réussit de plus à faire fort bien.
Imaginales 2010 : Conf. "Écrire pour le grand public...
Modérateurs : Estelle Hamelin, Eric, jerome, Jean, Travis, Charlotte, tom, marie.m, Mathilde Marron, sebastieng
"There's an old Earth saying, Captain. A phrase of great power and wisdom. A consolation to the soul, in times of need : Allons-y !" (The Doctor)
http://melkine.wordpress.com/
http://melkine.wordpress.com/
Ah oui, tiens j'ai rien dit de Bordage. Pierre, je n'aime pas tout ce qu'il écrit, loin de là, mais difficile de nier la qualité globale de son travail d'écrivain. Et la trilogie des Guerriers du Silence reste un de mes classiques français préférés. Bon, ça, c'est fait.Erion a écrit :Et Pierre Bordage ?Le_navire a écrit : Les types qui veulent le beurre et l'argent du beurre, moi, ça me fait le même effet que les grands patrons qui chouinent qu'on ne les aime pas, je trouve ça vulgaire. Henri, je lui disais bonjour gentiment, jusque là, je n'avais rien à lui reprocher d'autre que la médiocre qualité de ses écrits, mais là, des clous, et ça tombe bien, il s'en fout.
Sire Cédric, lui, est un garçon adorable et qui a l'énorme double qualité d'être gentil avec tout le monde, et de chercher sans cesse à s'améliorer, ce qu'il réussit de plus à faire fort bien.
Et en plus j'ai jamais noté que Bordage soit du genre à entrer dans la polémique, de dire du mal de son prochain, ou de se plaindre de quoi que ce soit qui ne soit justifié, encore moins de prétendre à représenter un genre.
"Ils ne sont grands que parce que vous êtes à genoux"
- Don Lorenjy
- Messages : 1442
- Enregistré le : jeu. mars 09, 2006 9:03 am
- Contact :
Bon, comme c'est le morceau du moment, j'ai commencé à écouter, mais ça a l'air long et ça ne me passionne pas vraiment. Si quelqu'un fait un résumé, je ne serais pas contre.
Par contre, j'ai bien aimé la mention des "noms" : ça pose les choses et cadre les clans... (Bref, j'ai ri, quoi...)
Mais je n'ai pas trop aimé (en début d'écoutage donc) l'opposition nouvelles à petit public vs les romans de Bragelonne. On n'écrit pas des nouvelles pour être peu lu, on est peu lu parce que... et je ne verrai pas d'inconvénient à ce que Brage publie des anthos francophones, hein. 'fin, en même temps, c'est pas rentable, mais faut pas confondre la démarche de l'auteur et la frilosité du public.
Par contre, j'ai bien aimé la mention des "noms" : ça pose les choses et cadre les clans... (Bref, j'ai ri, quoi...)
Mais je n'ai pas trop aimé (en début d'écoutage donc) l'opposition nouvelles à petit public vs les romans de Bragelonne. On n'écrit pas des nouvelles pour être peu lu, on est peu lu parce que... et je ne verrai pas d'inconvénient à ce que Brage publie des anthos francophones, hein. 'fin, en même temps, c'est pas rentable, mais faut pas confondre la démarche de l'auteur et la frilosité du public.
-
- Messages : 438
- Enregistré le : jeu. oct. 23, 2008 3:46 pm
- Localisation : Dans le TGV Paris-Lyon (ou Lyon-Paris, ça dépend des jours.)
Bof, moi ça me paraît bêtement humain d'aspirer à la reconnaissance de ses pairs. À leur place, je suis sûr que je serais extrêmement énervé de me faire taper dessus tout le temps. Je ne vais pas juger Werber, Loevenbruck (dont je n'ai jamais rien lu) ou Bordage différemment parce qu'ils ont soif de légitimité. Ce n'est pas comme s'il n'y avait pas eu presque 700 pages de débat ici sur un sujet similaire.Le_navire a écrit :Les types qui veulent le beurre et l'argent du beurre, moi, ça me fait le même effet que les grands patrons qui chouinent qu'on ne les aime pas, je trouve ça vulgaire. Henri, je lui disais bonjour gentiment, jusque là, je n'avais rien à lui reprocher d'autre que la médiocre qualité de ses écrits, mais là, des clous, et ça tombe bien, il s'en fout.
('videmment, c'est contradictoire avec le fait de dire, dans la même exhalaison, qu'ils écrivent « pour le plus grand nombre » donc en s'adressant à une sorte de plus petit dénominateur commun. Dans ce cas, ne serait-ce pas qu'ils se trompent de pairs desquels se faire reconnaître ?
Ce qui me fait penser − combien d'auteurs « populaires », disons de best-sellers, sont issus du fandom ? Comment vivent-ils le contraste entre leur « famille » intellectuelle volontiers élitiste et leur statut de gros vendeurs ? En France je n'en vois pas trop, en Angleterre il y a Pratchett, qui ne répugne pas à lancer des piques de temps à autre sur l'establishment littéraire[1].)
[1] Je me souviens d'une DWCon qui avait eu lieu peu après que la BBC, ou le Times, enfin un média reconnu, fasse une enquête sur les 100 meilleurs livres anglais de tous les temps. Pratchett avait eu 4 ou 5 titres dans les 100, autant que Dickens. À la soirée d'ouverture de la convention, il avait un t-shirt proclamant « Less Dead Than Dickens. »
- Don Lorenjy
- Messages : 1442
- Enregistré le : jeu. mars 09, 2006 9:03 am
- Contact :
Bon, finalement, c'était plus court que ce que mon vilain lecteur de MP3 m'annonçait.
Au final, ben... ça m'a surtout appris que je n'aime pas trop les tables rondes ; je préfère les articles posés, où l'on prend le temps de faire le tour d'une question. Là, y'a juste quatre auteurs qui disent qu'ils écrivent pour le public. Ben, ouais, c'est vrai, si on se met en quête d'un éditeur, c'est bien pour avoir des lecteurs derrière. Rien de nouveau sous le soleil.
L'auteur qui écrit pour lui-même, par définition, il ne va pas aller dans un festival à la rencontre des lecteurs.
Du coup, je préfèrerais qu'on se retrouve tous sur un forum (peu importe lequel) et qu'on débatte de longues heures... parce que, bon, on va pas causer de ce que des gens ont dit sans eux...
Au final, ben... ça m'a surtout appris que je n'aime pas trop les tables rondes ; je préfère les articles posés, où l'on prend le temps de faire le tour d'une question. Là, y'a juste quatre auteurs qui disent qu'ils écrivent pour le public. Ben, ouais, c'est vrai, si on se met en quête d'un éditeur, c'est bien pour avoir des lecteurs derrière. Rien de nouveau sous le soleil.
L'auteur qui écrit pour lui-même, par définition, il ne va pas aller dans un festival à la rencontre des lecteurs.
Du coup, je préfèrerais qu'on se retrouve tous sur un forum (peu importe lequel) et qu'on débatte de longues heures... parce que, bon, on va pas causer de ce que des gens ont dit sans eux...
- Don Lorenjy
- Messages : 1442
- Enregistré le : jeu. mars 09, 2006 9:03 am
- Contact :
C'est bien ce que je dis, ce qui est gonflant, c'est la démarche : je veux le beurre et l'argent du beurre.Fifokaswiti a écrit : Bof, moi ça me paraît bêtement humain d'aspirer à la reconnaissance de ses pairs. À leur place, je suis sûr que je serais extrêmement énervé de me faire taper dessus tout le temps. Je ne vais pas juger Werber, Loevenbruck (dont je n'ai jamais rien lu) ou Bordage différemment parce qu'ils ont soif de légitimité. Ce n'est pas comme s'il n'y avait pas eu presque 700 pages de débat ici sur un sujet similaire.
('videmment, c'est contradictoire avec le fait de dire, dans la même exhalaison, qu'ils écrivent « pour le plus grand nombre » donc en s'adressant à une sorte de plus petit dénominateur commun. Dans ce cas, ne serait-ce pas qu'ils se trompent de pairs desquels se faire reconnaître ?
Ce qui me fait penser − combien d'auteurs « populaires », disons de best-sellers, sont issus du fandom ? Comment vivent-ils le contraste entre leur « famille » intellectuelle volontiers élitiste et leur statut de gros vendeurs ? En France je n'en vois pas trop, en Angleterre il y a Pratchett, qui ne répugne pas à lancer des piques de temps à autre sur l'establishment littéraire[1].)
[1] Je me souviens d'une DWCon qui avait eu lieu peu après que la BBC, ou le Times, enfin un média reconnu, fasse une enquête sur les 100 meilleurs livres anglais de tous les temps. Pratchett avait eu 4 ou 5 titres dans les 100, autant que Dickens. À la soirée d'ouverture de la convention, il avait un t-shirt proclamant « Less Dead Than Dickens. »
Lorsque des auteurs de qualité arrivent à tirer à 50 000, comme Damasio, on est tous ravis. Quand Sire Cédric, avec sa volonté de bien faire, et qui écrit de mieux en mieux finit par accéder à des ventes plus importantes, je suis ravie (et d'après ce que j'ai entendu aux Imaginales, je ne suis pas la seule). Quand Eric L'Homme, dont je n'aime pas les textes mais qui est d'une discrétion et d'une douceur quasi angélique, vend à tour de bras, certes, il a droit à des critiques négatives sur ses textes dans les cercles qui défendent une littérature plus exigeante, mais les critiques restent limitées au texte, mesurées, ne visent jamais l'auteur en tant qu'homme.
Maintenant, on a deux zozos qui la ramènent en permanence, bénéficient d'une surexposition médiatique rarissime en ce pays, vivent confortablement de droits d'auteurs qui confinent au somptuaire, assument la piètre qualité de leur production (pour Werber), prétendent représenter des genres qui ne les reconnaissent pas ET se plaignent en continu : on se plaint de ce que les critiques sont mauvaises, on se plaint de ce que l'on ne parle pas assez d'eux "sérieusement" on se plaint de manquer de reconnaissance...
Ben, les mecs, je vous explique ça en deux mots : vous fermez vos grandes gueules, vous arrêtez de taper sur les mecs qui vous disent que vos textes sont de piètre qualité, et vous bossez pour vous améliorer, comme les copains. Parce que là en gros, c'est "je veux être reconnu comme un écrivain, je veux gagner beaucoup d'argent, mais j'ai pas envie d'en foutre une rame pour autant."
Z'ont qu'à retourner bosser à l'usine, merde.
"Ils ne sont grands que parce que vous êtes à genoux"
-
- Messages : 2278
- Enregistré le : mer. oct. 24, 2007 10:35 am
- Localisation : St Léonard
- Contact :
Qui est l'animateur du débat ?
Bienvenu chez Pulp Factory :
http://pulp-factory.ovh
Le blog impertinent des littératures de l'imaginaire :
http://propos-iconoclastes.blogspot.com
http://pulp-factory.ovh
Le blog impertinent des littératures de l'imaginaire :
http://propos-iconoclastes.blogspot.com
- dracosolis
- Messages : 7417
- Enregistré le : mar. févr. 07, 2006 8:08 pm
- Contact :
je crois qu'il y a une grosse nuance Hélène entre une mauvaise critique parlant du texte et une critique cassant le mec qui l'a écrit
c'est surtout de s'être fait cracher à la gueule ad hominem qu'Henri se plaint et en tout cas c'est ce que j'ai entendu dans son discours
tous ces critiques qui se mettent en scène eux-mêmes vilipendant sans risque une des brebis galeuses qu'ils ont dénichées, bof
pour le reste, j'espère qu'Henri se marre bien^^ parce que tout ce thread est tellement sans surprise que c'en est pathétique
d'ailleurs je ne vais pas y revenir
dommage parce que j'ai cru cinq minutes qu'on allait vraiment parler du truc intéressant :
"pourquoi, pour qui, on écrit"
je suis pas total d'accord avec Riton sur ce coup d'un point de vue perso, mais j'en partage une partie
c'est surtout de s'être fait cracher à la gueule ad hominem qu'Henri se plaint et en tout cas c'est ce que j'ai entendu dans son discours
tous ces critiques qui se mettent en scène eux-mêmes vilipendant sans risque une des brebis galeuses qu'ils ont dénichées, bof
pour le reste, j'espère qu'Henri se marre bien^^ parce que tout ce thread est tellement sans surprise que c'en est pathétique
d'ailleurs je ne vais pas y revenir
dommage parce que j'ai cru cinq minutes qu'on allait vraiment parler du truc intéressant :
"pourquoi, pour qui, on écrit"
je suis pas total d'accord avec Riton sur ce coup d'un point de vue perso, mais j'en partage une partie
-
- Messages : 2278
- Enregistré le : mer. oct. 24, 2007 10:35 am
- Localisation : St Léonard
- Contact :
Pour la presse.
Je me suis intéressé à la formation des journaliste il y a quelques années. J'ai découvert que presque 50% de leur formation consistait en une seule matière : la science politique. Le type qui fait de la critique littéraire dans le monde ou dans libé ne doit pas échapper à la règle. Finalement on arrive à un monde où l'actualité culturelle (comme l'actualité scientifique ou l'actualité sportive) est un peu pour lui comme les chiens écrasés dans la presse du 19éme. Quelque chose que l'on fait en attendant mieux. Dans le domaine de la critique littéraire il y a donc une certaine schizophrénie du critique :
- D'un coté la critique a une aura prestigieuse
- De l'autre il ne s'y intéresse guère. Et c'est pour lui un tremplin en attendant de faire ce qui l'intéresse : l'actualité noble (l'actualité politique et sociale).
Donc avec cette grille de lecture là, les propose de Werber deviennent intéressant. Le critique ne va pas parler de Bernad Werbert en tant qu'auteur mais comme phénomène de société. Il va utiliser la grille d'analyse qu'il connaît et parler de Werbert comme un phénomène social. Mais surtout pas parler de son texte.
Je me suis intéressé à la formation des journaliste il y a quelques années. J'ai découvert que presque 50% de leur formation consistait en une seule matière : la science politique. Le type qui fait de la critique littéraire dans le monde ou dans libé ne doit pas échapper à la règle. Finalement on arrive à un monde où l'actualité culturelle (comme l'actualité scientifique ou l'actualité sportive) est un peu pour lui comme les chiens écrasés dans la presse du 19éme. Quelque chose que l'on fait en attendant mieux. Dans le domaine de la critique littéraire il y a donc une certaine schizophrénie du critique :
- D'un coté la critique a une aura prestigieuse
- De l'autre il ne s'y intéresse guère. Et c'est pour lui un tremplin en attendant de faire ce qui l'intéresse : l'actualité noble (l'actualité politique et sociale).
Donc avec cette grille de lecture là, les propose de Werber deviennent intéressant. Le critique ne va pas parler de Bernad Werbert en tant qu'auteur mais comme phénomène de société. Il va utiliser la grille d'analyse qu'il connaît et parler de Werbert comme un phénomène social. Mais surtout pas parler de son texte.
Bienvenu chez Pulp Factory :
http://pulp-factory.ovh
Le blog impertinent des littératures de l'imaginaire :
http://propos-iconoclastes.blogspot.com
http://pulp-factory.ovh
Le blog impertinent des littératures de l'imaginaire :
http://propos-iconoclastes.blogspot.com
Salut,
A+
Patrice
Nous n'avons pas entendu la même chose, où alors il ne parle que des "critiques" sur les forums.je crois qu'il y a une grosse nuance Hélène entre une mauvaise critique parlant du texte et une critique cassant le mec qui l'a écrit
c'est surtout de s'être fait cracher à la gueule ad hominem qu'Henri se plaint et en tout cas c'est ce que j'ai entendu dans son discours
A+
Patrice
Globalement, je me sens aussi à l'aise devant ce genre de café littéraire (et de discussion) que devant les handicapés des Paralympiques qui se plaignent que le gars avec deux prothèses de jambes courre mieux qu'eux avec une seule prothèse et que c'est dégueulasse cet avantage.
Surréaliste n'est pas un mot assez fort.
Surréaliste n'est pas un mot assez fort.
Stéphanie NicotFabien Lyraud a écrit :Qui est l'animateur du débat ?