Imaginales 2010 : Conf. "Écrire pour le grand public...
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(Je ne devrais pas je ne devrais pas je ne devrais...)
(...c'est plus fort que moi...)
...et de toute façon, viscéralement hypocrite. Le type qui joue le jeu d'une médiatisation sur sa personne, il s'attend à quoi au juste ?
C'est quoi leur imaginaire à ces garçons ? Bisounoursland ? Ah mais que je vais me faire beau et que les gens vont m'aimer ? Il s'est shooté à quoi ? Au bonbons au miel ?
La starisation, c'est un système. Tu l'acceptes, tu joues le jeu.
(...c'est plus fort que moi...)
...et de toute façon, viscéralement hypocrite. Le type qui joue le jeu d'une médiatisation sur sa personne, il s'attend à quoi au juste ?
C'est quoi leur imaginaire à ces garçons ? Bisounoursland ? Ah mais que je vais me faire beau et que les gens vont m'aimer ? Il s'est shooté à quoi ? Au bonbons au miel ?
La starisation, c'est un système. Tu l'acceptes, tu joues le jeu.
"Ils ne sont grands que parce que vous êtes à genoux"
C'est sympa pour Frédérique Roussel qui a fait Sciences-Po, qui fait des critiques de SF dans Libé, et qui a eu un cours de SF dispensé à Sc-Po.Fabien Lyraud a écrit :Pour la presse.
Je me suis intéressé à la formation des journaliste il y a quelques années. J'ai découvert que presque 50% de leur formation consistait en une seule matière : la science politique. Le type qui fait de la critique littéraire dans le monde ou dans libé ne doit pas échapper à la règle. Finalement on arrive à un monde où l'actualité culturelle (comme l'actualité scientifique ou l'actualité sportive) est un peu pour lui comme les chiens écrasés dans la presse du 19éme. Quelque chose que l'on fait en attendant mieux. Dans le domaine de la critique littéraire il y a donc une certaine schizophrénie du critique :
Bonjour le raccourci à la noix.
On peut faire des études de sciences politique et être cultivé. Et on peut avoir fait des études littéraire et être incapable de pondre une critique de bouquin potable.
"There's an old Earth saying, Captain. A phrase of great power and wisdom. A consolation to the soul, in times of need : Allons-y !" (The Doctor)
http://melkine.wordpress.com/
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Je l'ai écouté tout à l'heure.
On n'entend finalement assez peu Bordage et Sire Cédric et c'est bien dommage parce que ce dernier a l'air sympathique et pas inintéressant.
Pour le reste ça tourne en rond, on finit par revenir au point de départ, bref c'est pas folichon. Mais c'est quand même moins chiant que les 6xx pages sur la sfeu et la mets-ta-physique.
On n'entend finalement assez peu Bordage et Sire Cédric et c'est bien dommage parce que ce dernier a l'air sympathique et pas inintéressant.
Pour le reste ça tourne en rond, on finit par revenir au point de départ, bref c'est pas folichon. Mais c'est quand même moins chiant que les 6xx pages sur la sfeu et la mets-ta-physique.

L'affaire Herbefol
Au sommaire : La pointe d'argent de Cook, Black Man de Morgan, Navigator de Baxter, Cheval de Troie de Wells & The Labyrinth Index de Stross.
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- Eric
- Administrateur - Site Admin
- Messages : 5185
- Enregistré le : ven. déc. 16, 2005 1:03 pm
- Localisation : Paris
Non, c'est n'importe quoi. D'abord, seule une partie des journalistes en activité sortent d'écoles de journalistes.Ensuite, la plupart des journalistes culture (au passage un des services les plus courus, quelque soit le canard) ont le profil adequat. Ça ne veut pas forcément dire, spécialiste de SF. Ça veut simplement dire qu'ils n'ont pas un satisfecit, mais qu'ils ont souvent fait des pieds et des mains pour arriver là.Fabien Lyraud a écrit :Pour la presse.
Je me suis intéressé à la formation des journaliste il y a quelques années. J'ai découvert que presque 50% de leur formation consistait en une seule matière : la science politique. Le type qui fait de la critique littéraire dans le monde ou dans libé ne doit pas échapper à la règle. Finalement on arrive à un monde où l'actualité culturelle (comme l'actualité scientifique ou l'actualité sportive) est un peu pour lui comme les chiens écrasés dans la presse du 19éme. Quelque chose que l'on fait en attendant mieux. Dans le domaine de la critique littéraire il y a donc une certaine schizophrénie du critique :
Quant au contenu de la discussion... ouéouéoué... Je trouve au final l'attitude de Werber assez gerbante. Je me contrefout qu'il fasse du pognon en écrivant de la merde. Grand bien lui fasse, il ne sera pas le premier et pas le dernier. En revanche, je rejoins plutôt l'avis d'Hélène.
Ça me gonfle qu'il vienne chouiner que personne ne l'aime et se réclamer d'un genre qui le méprise pour défendre son bifteck déjà bien copieux en s'arrogeant le droit de parler à ma place.
- Roland C. Wagner
- Messages : 3588
- Enregistré le : jeu. mars 23, 2006 11:47 am
Voilà. Bien dit.Eric a écrit :Ça me gonfle qu'il vienne chouiner que personne ne l'aime et se réclamer d'un genre qui le méprise pour défendre son bifteck déjà bien copieux en s'arrogeant le droit de parler à ma place.
« Regarde vers Lorient / Là tu trouveras la sagesse. » (Les Cravates à Pois)
الكاتب يكتب
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Rapport ou pas, un des membres de leur ligue de l'imag... a sur un forum proféré ce qui s'apparente à des menaces à l’encontre d’un forumeur qui disait du mal d'un de ses bouquins, pas de l'auteur mais du livre.
C'est le débat on écrit pour qui, ça dépend peut être des auteurs mais si votre bouquin est publié et lu, qu'est ce qui interdit d'en dire du mal, comme du bien.
Autre exemple un auteur de polar à insulter un blogueur parce que ce dernier à eu le malheur de dire qu'il n'aimait pas un livre traduit par cet auteur, même pas un livre qu’il a écrit. Comme si Roland & Sylvie venaient menacer parce que je n’ai pas aimé il est parmi nous.
C'est le débat on écrit pour qui, ça dépend peut être des auteurs mais si votre bouquin est publié et lu, qu'est ce qui interdit d'en dire du mal, comme du bien.
Autre exemple un auteur de polar à insulter un blogueur parce que ce dernier à eu le malheur de dire qu'il n'aimait pas un livre traduit par cet auteur, même pas un livre qu’il a écrit. Comme si Roland & Sylvie venaient menacer parce que je n’ai pas aimé il est parmi nous.
Aha.
Hum.
(Pour dissiper les malentendus, je n'ai pas été menacé par Roland et Sylvie pour un livre traduit par eux - juste un peu, hum, "dénigré", dira-t-on, par Roro, justement pour le livre évoqué par Travis -, mais bien par un auteur de polar bien connu de ce site pour un livre écrit par lui.)
C'est les risques du métier, non ?
Hum.
(Pour dissiper les malentendus, je n'ai pas été menacé par Roland et Sylvie pour un livre traduit par eux - juste un peu, hum, "dénigré", dira-t-on, par Roro, justement pour le livre évoqué par Travis -, mais bien par un auteur de polar bien connu de ce site pour un livre écrit par lui.)
C'est les risques du métier, non ?
Hop : Cédric FERRAND, Wastburg
- Roland C. Wagner
- Messages : 3588
- Enregistré le : jeu. mars 23, 2006 11:47 am
Nébal a écrit :C'est les risques du métier, non ?

Disons que lorsqu'on pratique la critique on doit s'attendre à être soi-même critiqué, voire copieusement engueulé, parce que les gens qui écrivent des livres, ils sont en général aussi humains que ceux qui les lisent. Ou alors on se limite aux auteurs morts.
La question n'est pas de dire du bien ou du mal d'un livre, mais d'écrire à son sujet quelque chose de pertinent.
Je ne suis pas en train de dire qu'il faut être un expert de la littérature populaire pour faire de la critique, juste qu'il faut employer des arguments que l'on maîtrise. Si tu veux par exemple évaluer la distance d'un texte par rapport aux canons du genre, tu as intérêt à connaître le genre. Mais tu n'es pas obligé de le faire, non plus.
J'ai la faiblesse de penser qu'une bonne critique est une critique qui dégage quelque chose du texte. Pour faire ça, mieux vaut employer les outils dont on dispose déjà que de s'aventurer sur des terres mal connues.
Et si tu n'arrives pas à dégager quoi que ce soit, ben c'est que c'est pas la peine de faire la critique, une ou deux lignes suffisent à donner un avis.
La critique vraiment bonne, c'est celle que l'auteur va prendre en compte pour retoucher son bouquin à l'occasion d'une réédition.
« Regarde vers Lorient / Là tu trouveras la sagesse. » (Les Cravates à Pois)
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Ah, si c'est vrai, j'ai effectivement eu du bol, parce qu'il m'a menacé comme il écrit : avec ses pieds.Eric a écrit :Et encore, Nébal a eu du cul, parce qu'en ce moment TM fait le sparing partner pour le tenant du titre des Golden Gloves...
(Tiens, là, cette fois, je dis du mal de l'auteur, pas du livre.)
Modifié en dernier par Nébal le mer. juin 02, 2010 9:29 am, modifié 1 fois.
Hop : Cédric FERRAND, Wastburg
Si tu as bien écouté, HL a donné une définition des littératures de l'imaginaire, en la mettant en opposition à la littérature blanche : "ce sont des livres avec des images dessus".Le_navire a écrit :(C'est quoi leur imaginaire à ces garçons ?
imaginaire <=> image
Et c'est pas con quand tu vois les vagues de commentaires qui accompagnent la mise ne ligne des illustrations de couvertures. Finalement, on en vient à parler plus des images que des textes...
Le message ci-dessus peut contenir des traces de second degré, d'ironie, voire de mauvais esprit.
Son rédacteur ne pourra être tenu pour responsable des effets indésirables de votre lecture.
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