Imaginales 2010 : Conf. "Écrire pour le grand public...

Modérateurs : Estelle Hamelin, Eric, jerome, Jean, Travis, Charlotte, tom, marie.m, Mathilde Marron, sebastieng

Avatar du membre
Eric
Administrateur - Site Admin
Messages : 5185
Enregistré le : ven. déc. 16, 2005 1:03 pm
Localisation : Paris

Message par Eric » ven. juin 04, 2010 9:41 am

Le_navire a écrit :
Aujourd'hui, on en fait de plus en plus une industrie du divertissement.
Mais le divertissement ce n'est pas sale. Il en faut et je dirais même que c'est sain qu'on arrive à se décomplexer là-dessus. C'est très français cette obsession du sens et du contenu. Je ne vois pas où est le mal à faire du pu divertissement, même si ce n'est pas ce que je recherche plus particulièrement.
Le_navire a écrit :Et Werber et consorts n'arrivent pas à comprendre qu'on ne puisse pas s'en féliciter, ni les remercier pour ça, au point qu'ils tentent désespérément d'inventer du fond qui n'existe pas à leur pauvres textes...
Par contre, voilà... Qu'après, les auteurs de divertissement ne viennent pas nous casser les couilles en réclamant une reconnaissance indue.

A Hollywood, quand tu réalises les Transformers, tu ne viens pas emmerder tout le monde en essayant de faire croire que c'est une fable sur la métempsychose hugolienne ("objets inanimés, avez-vous donc une âme ?") ou une mise en abyme sur la société de consommation.

Donc quand on écrit les Thanatonautes ou le Syndrôme de Copernic, 'faut assumer. Et qu'on ne vienne pas nous pleurer dans les bottes que les dir'coll' de la Pléiade ne vous ai pas encore proposé une réédition sur papier bible.

Avatar du membre
Roland C. Wagner
Messages : 3588
Enregistré le : jeu. mars 23, 2006 11:47 am

Message par Roland C. Wagner » ven. juin 04, 2010 9:50 am

Eric a écrit :
Le_navire a écrit :
Aujourd'hui, on en fait de plus en plus une industrie du divertissement.
Mais le divertissement ce n'est pas sale.
Le mot important, c'est « industrie », pas « divertissement ».

Utopiquement, un éditeur, c'est quelqu'un qui gagne de l'argent avec certains livres, pas forcément les plus sophistiqués, et qui emploie une part de cet argent pour publier des livres qui pour la plupart ne vont pas lui rapporter des masses, mais qu'il estime dignes d'être publiés et dont l'un d'eux, un jour, va peut-être rejoindre le club des livres qui rapportent.

Cette dimension de quête de la qualité et — oui — de l'intelligence disparaît avec l'entrée dans un processus industriel, où la quête du « best-seller » et des bénéfices qui vont avec passe avant l'équilibre éditorial.

J'ai franchement l'impression d'énoncer des truismes, là…
« Regarde vers Lorient / Là tu trouveras la sagesse. » (Les Cravates à Pois)

الكاتب يكتب

Avatar du membre
Lensman
Messages : 20391
Enregistré le : mer. janv. 24, 2007 10:46 am

Message par Lensman » ven. juin 04, 2010 9:56 am

Eric a écrit : A Hollywood, quand tu réalises les Transformers, tu ne viens pas emmerder tout le monde en essayant de faire croire que c'est une fable sur la métempsychose hugolienne ("objets inanimés, avez-vous donc une âme ?") ou une mise en abyme sur la société de consommation.
Hum... Toi, tu cherches à relancer le fil métaphysique et science-fiction. C'est fait habilement, et c'est tentant, je dois dire...

Oncle Joe

Avatar du membre
Erion
Messages : 5025
Enregistré le : sam. oct. 21, 2006 10:46 am

Message par Erion » ven. juin 04, 2010 9:59 am

Lensman a écrit :
Eric a écrit : A Hollywood, quand tu réalises les Transformers, tu ne viens pas emmerder tout le monde en essayant de faire croire que c'est une fable sur la métempsychose hugolienne ("objets inanimés, avez-vous donc une âme ?") ou une mise en abyme sur la société de consommation.
Hum... Toi, tu cherches à relancer le fil métaphysique et science-fiction. C'est fait habilement, et c'est tentant, je dois dire...

Oncle Joe
Tu veux dire un fil où des auteurs demandent de la reconnaissance littéraire ?
"There's an old Earth saying, Captain. A phrase of great power and wisdom. A consolation to the soul, in times of need : Allons-y !" (The Doctor)
http://melkine.wordpress.com/

Avatar du membre
Lensman
Messages : 20391
Enregistré le : mer. janv. 24, 2007 10:46 am

Message par Lensman » ven. juin 04, 2010 10:07 am

Erion a écrit :
Lensman a écrit :
Eric a écrit : A Hollywood, quand tu réalises les Transformers, tu ne viens pas emmerder tout le monde en essayant de faire croire que c'est une fable sur la métempsychose hugolienne ("objets inanimés, avez-vous donc une âme ?") ou une mise en abyme sur la société de consommation.
Hum... Toi, tu cherches à relancer le fil métaphysique et science-fiction. C'est fait habilement, et c'est tentant, je dois dire...

Oncle Joe
Tu veux dire un fil où des auteurs demandent de la reconnaissance littéraire ?
Hé hé!
Oncle Joe

Avatar du membre
Eric
Administrateur - Site Admin
Messages : 5185
Enregistré le : ven. déc. 16, 2005 1:03 pm
Localisation : Paris

Message par Eric » ven. juin 04, 2010 10:25 am

Roland C. Wagner a écrit : Utopiquement, un éditeur, c'est quelqu'un qui gagne de l'argent avec certains livres, pas forcément les plus sophistiqués, et qui emploie une part de cet argent pour publier des livres qui pour la plupart ne vont pas lui rapporter des masses, mais qu'il estime dignes d'être publiés et dont l'un d'eux, un jour, va peut-être rejoindre le club des livres qui rapportent.

Cette dimension de quête de la qualité et — oui — de l'intelligence disparaît avec l'entrée dans un processus industriel, où la quête du « best-seller » et des bénéfices qui vont avec passe avant l'équilibre éditorial.
Bah... peut-être que je me trompe, mais j'ai l'impression que, justement, cette dimension existe toujours. Bon... alors je te concède que c'est moins vrai pour Albin Michel, mais qui, au fond, reste dans son rôle, et n'a toujours fait que le minimum pour garder un peu de crédibilité. Mais Flammarion, qui édite Riton, sort toujours des bouquins sans grand avenir commercial mais qui leur semblent important.

Maintenant, parler d'industrie du livre. On connaît tous, ici, le ratio de rentabilité d''un roman. Les grands requins de la finance qui sont venus voir si, des fois, y'avait pas moyen de se beurrer sérieux dans le secteur, ne sont pas restés très longtemps.
Modifié en dernier par Eric le ven. juin 04, 2010 10:27 am, modifié 1 fois.

GillesDumay
Messages : 654
Enregistré le : sam. oct. 03, 2009 8:30 pm

Message par GillesDumay » ven. juin 04, 2010 10:27 am

Eric a écrit :
Roland C. Wagner a écrit : Utopiquement, un éditeur, c'est quelqu'un qui gagne de l'argent avec certains livres, pas forcément les plus sophistiqués, et qui emploie une part de cet argent pour publier des livres qui pour la plupart ne vont pas lui rapporter des masses, mais qu'il estime dignes d'être publiés et dont l'un d'eux, un jour, va peut-être rejoindre le club des livres qui rapportent.

Cette dimension de quête de la qualité et — oui — de l'intelligence disparaît avec l'entrée dans un processus industriel, où la quête du « best-seller » et des bénéfices qui vont avec passe avant l'équilibre éditorial.
Bah... peut-être que je me trompe, mais j'ai l'impression que, justement, cette dimension existe toujours. Bon... alors je te concède que c'est moins vrai pour Albin Michel, mais qui, au fond, reste dans son rôle, et n'a toujours fait que le minimum pour garder un peu de crédibilité. Mais Flammarion, qui édite Riton, sort toujours des bouquins sans grand avenir commercial mais qui leur semblent important.
Mais Albin Michel aussi !
La moitié des titres de la collection de Francis Géffard (Terre d'Amérique) sont des recueils de nouvelles. Sans parler des trucs pointus qu'ils sortent en littérature française et qui ne sont lus par... pas grand monde.

GD

Avatar du membre
Eric
Administrateur - Site Admin
Messages : 5185
Enregistré le : ven. déc. 16, 2005 1:03 pm
Localisation : Paris

Message par Eric » ven. juin 04, 2010 10:28 am

Bon, ben j'ai rien dit.

Avatar du membre
Le_navire
Messages : 2341
Enregistré le : lun. févr. 12, 2007 4:15 pm
Localisation : Au milieu.

Message par Le_navire » ven. juin 04, 2010 10:36 am

J'avoue, j'ai fait mumuse sur FB, mais on m'a provoquée, c'est pas ma faute...

Tout vient de

"Se demander pourquoi on a envie d'écrire. Si c'est pour faire une psychanalyse par écrit (et donc économiser 25 ans et 100 000 euros) mieux vaut renoncer " (notez : écrire et publier, c'est la même chose.)

"Il n'y a pas d'acte qui ne soit pas avec des contreparties" (notez :pour être un bon écrivain, sachez oublier l'élégance de la phrase.)

"D'ailleurs tout bon roman doit pouvoir se résumer à une blague." (notez : pour être un bon écrivain, passer aux Grosses Têtes.)

"On doit aussi lire les livres des genres qu'on n'aime pas forcément ne serait ce que pour savoir ce qu'on ne veut pas faire." (notez : pour bien écrire, lisez Levy, Musso et Werber.)

"Lire peut vous permettre de décomposer les structures comme si on démontait un moteur de voiture Mazeratti pour voir comment c'est fait. Cela ne vous empêche pas de construire autrement une Lamborgini." (Notez: pour être un bon écrivain, pensez riche.)

" Surtout ne vous laissez pas impressionner par les passages des écrivains à la télévision ou les interviews de ces écrivains... Ce ne sont que des attitudes. Le vrai artisanat ne peut pas être montré là-bas. Et n'oubliez pas que ce n'est pas parce qu'un auteur passe bien à la télé ou est beau ou souriant que c'est un bon artisan." (notez : l'écrivain n'est pas un artiste. notez bis : si Werber passe à la télé, zappez.)

"En fait, bien souvent, l'inspiration vient d'une résilience" (notez, pour être un bon écrivain, citez Boris, mais évitez de trop bien comprendre ce qu'il dit.)

"Par exemple quelqu'un vous a fait du mal; vous ne vous vengez pas par des actes, vous vous vengez par écrit en fabriquant une poupée à son effigie et en y plantant des aiguilles d'intrigue." (notez : pour être un bon écrivain, apprenez à prier Papa Legba)

"Oui dans l'écriture il y a forcément une vengeance contre quelque chose ou quelqu'un." (notez - et ça explique beaucoup de choses : pour être un bon écrivain, soyez psychopathe.)

"L'histoire ne doit ressembler à rien de connu. Le style doit être neuf." (notez : l'intertextualité, c'est le Mal. notez encore : pas la peine d'écrire en Klingon, mais en Vulcain, vous pouvez, ça n'a jamais été fait)

"Si le lecteur découvre qui est l'assassin ou comment va se terminer le livre dès le début ou le milieu, vous n'avez pas rempli votre contrat envers lui." (notez : pour être un bon écrivain, renvoyez Columbo à sa femme.)

"Beaucoup de romanciers surtout en France, font du joli pour le joli. Ils enfilent les phrases tarabiscotées avec des mots de vocabulaire qu'il faut chercher dans le dictionnaire comme on enfile des perles pour faire un collier. Cela fait juste un tas de jolis phrases. Pas un livre. Ils feraient mieux d'être poètes. Au moins c'est plus clair. Toute scène doit avoir une raison d'être autre que décorative. Le public n'a pas (n'a plus?) la patience de lire des descriptions de paysages de plusieurs pages ou il ne se passe rien, ni des dialogues sans informations qui n'en finissent pas. La forme ne peut pas être une finalité, la forme soutien le fond. Il faut d'abord avoir une bonne histoire ensuite à l'intérieur on peut aménager des zones décoratives, mais sans abuser de la patience du lecteur." (notez que là, je n'ai rien à dire. Chapeau bas, Monsieur Werber.)

"C'est un peu comme le "master mind". C'est parfois lorsqu'on a tout faux qu'on déduit le mieux comment faire juste." (notez, pour être un bon écrivain, jouez au "master mind")

"Pourtant ce sont ceux qui auront le courage de vous dire cela qui seront vos vrais aides." (notez : en échange de leur services apprenez à vos béta-lecteurs à faire des phrases élégantes.)

"Prenez pour fabriquer un personnage des caractéristiques à vous ou a des amis proches" (notez : pour être un bon écrivain, fâchez-vous avec tous vos copains. Pour l'élégance, voir ci-dessus.)

"L'idéal est de donner des handicaps au héros de manière a ce qu'on se dise il n'y arrivera jamais." (notez : pour être un bon écrivain, apprenez par cœur le dictionnaire médical. Accessoirement, notez : faites la gueule à la ponctuation.)

"Les lecteurs ont souvent des journées fatigantes, ils lisent pour se détendre, donc il faut penser à ne pas les ennuyer." (notez : pour être un grand écrivain, sachez juger du peu de temps de cerveau disponible de votre lecteur. Si vous lui vendez du Coca-cola à la page 10 et une machine à laver Brandt à la page 43, on peut considérer que vous êtes sur la bonne voie.)

"La forme est un élément, mais si après avoir lu un livre un lecteur sait quelque chose qui lui permettra de nourrir les conversations ou les dîner, c'est quand même un intérêt de la lecture." (notez : pour être un bon écrivain, sachez faire de votre lecteur un monsieur Jourdain en puissance. Accessoirement, notez : faites la gueule à l'orthographe.)

"Et le lecteur sent tout de suite ce qui est pur délire d'auteur et ce qui est une observation réelle." (notez : pour être un bon écrivain, ayez conscience de ce que votre imagination est due à l'excès d'acides.)

"De même que tous les auteurs maudits qui revendiquaient comme un titre le fait de n'être compris que par un public restreint on en effet été effacés" (notez : effacez Kafka, Joyce etc. de la catégorie des grands écrivains. Pour l'orthographe, voire ci-dessus)

" Faire simple et clair réclame beaucoup plus de travail que de faire grandiloquent, incompréhensible, et rempli de sous entendus que l'auteur est le seul à connaître." (notez : les écrivains sont soit simples, clairs et travailleurs, soit grandiloquents, incompréhensibles et flemmards comme des marmottes.)

"Une bonne histoire est aussi une initiation. " (notez : pour être un grand écrivain, pensez gourou. Éventuellement, songez à la secte.)

"Quand vous avez un bon premier jet brut, essayez de trouver une manière de le découper de l'organiser pour qu'il soit rangeable dans des chapitres." (notez : pour être un bon écrivain, inventez des mots qui n'existent pas dans le dictionnaire. Pour la ponctuation, voir plus haut.)

"Tout le monde n'a pas forcément de talent. Et ce n'est pas grave. A la limite tentez la musique. " (notez : si vous êtes un mauvais écrivain, essayez d'être un mauvais musicien.)


Non, mais sans déc, en fait le problème de ce type, c'est qu'il n'a jamais grandi : il est toujours dans la cour de récré, à pourrir la partie de bille des copains et à aller pleurer après dans les jupes de la maîtresse parce qu'on lui a cassé la gueule...
Modifié en dernier par Le_navire le ven. juin 04, 2010 6:15 pm, modifié 1 fois.
"Ils ne sont grands que parce que vous êtes à genoux"

Fabien Lyraud
Messages : 2278
Enregistré le : mer. oct. 24, 2007 10:35 am
Localisation : St Léonard
Contact :

Message par Fabien Lyraud » ven. juin 04, 2010 10:39 am

Le principe industriel est contestable. D'un coté on publie des best sellers de mauvaises qualités qui vont vendre des millions d'exemplaires pour pouvoir financer la sortie de bouquins qui pour certains seront totalement confidentiels.
On peut penser que certains bouquins qui n'ont pas trouvé leur public aurait été plus visible dans des collections de niche qu'en blanche parfois.

D'un autre coté si c'était de Villepin qui avait cartonné avec le Dernier Témoins et que Henri vendait modestement ses thrillers on aurait sans doute pas le même avis sur lui. Et on ne déverserait pas des torrents d'injures sur de Villepin. On se contenterait de l'ignorer. Si on hurle à propos des auteurs grand public c'est d'une part qu'ils nous gènent mais que l'on ne peut se résoudre à les ignorer donc à les mépriser. L'insulte finit par devenir une forme de respect dans la haine. C'est assez curieux.
Bienvenu chez Pulp Factory :
http://pulp-factory.ovh


Le blog impertinent des littératures de l'imaginaire :
http://propos-iconoclastes.blogspot.com

Avatar du membre
Nébal
Messages : 4266
Enregistré le : ven. mai 04, 2007 5:45 pm
Localisation : Paris
Contact :

Message par Nébal » ven. juin 04, 2010 10:45 am

@ Le_navire : merci pour le florilège. C'est édifiant.

Bwaha.

Avatar du membre
Eric
Administrateur - Site Admin
Messages : 5185
Enregistré le : ven. déc. 16, 2005 1:03 pm
Localisation : Paris

Message par Eric » ven. juin 04, 2010 10:50 am

Fabien Lyraud a écrit :Le principe industriel est contestable. D'un coté on publie des best sellers de mauvaises qualités qui vont vendre des millions d'exemplaires pour pouvoir financer la sortie de bouquins qui pour certains seront totalement confidentiels.
On peut penser que certains bouquins qui n'ont pas trouvé leur public aurait été plus visible dans des collections de niche qu'en blanche parfois.

D'un autre coté si c'était de Villepin qui avait cartonné avec le Dernier Témoins et que Henri vendait modestement ses thrillers on aurait sans doute pas le même avis sur lui. Et on ne déverserait pas des torrents d'injures sur de Villepin. On se contenterait de l'ignorer. Si on hurle à propos des auteurs grand public c'est d'une part qu'ils nous gènent mais que l'on ne peut se résoudre à les ignorer donc à les mépriser. L'insulte finit par devenir une forme de respect dans la haine. C'est assez curieux.
Pas d'accord.

D'abord, et pour commencer, Villepin aurait sans doute vendu beaucoup plus dans une collection de niche. En humour, par exemple. Ça, c'est sûr.

Ensuite, non ! Ni Werber, ni Lovenbrück ne me dérangent. En fait, je ne les lis pas (enfin, plus), donc te dire si ça m'en touche une sans remuer l'autre. Mais je rappelle que dans cette affaire de la Ligue, ce sont tout de même eux qui viennent se signaler à notre petit landernau.

Quand on revendique comme mission de défendre les genres de l'imaginaire, on fait ce qu'il faut pour. Or si tu vas sur le site de la Ligue, en dehors des liens vers leurs propres sites persos, il n'y a rien. Pas de liens vers les sites qui parlent de l'imaginaire, pas de promotions d'autres auteurs moins connus du grand public. Pas de prises de position marquantes. Rien ! C'est juste de l'autopromotion. Pas de mal à ça, chacun doit gagner sa croûte. Mais qu'ils ne nous mettent pas dans la boucle.

Avatar du membre
jlavadou
Messages : 2284
Enregistré le : ven. févr. 10, 2006 9:40 am
Localisation : La Garenne Colombes
Contact :

Message par jlavadou » ven. juin 04, 2010 10:52 am

Le_navire a écrit :"D'ailleurs tout bon roman doit pouvoir se résumer à une blague." (notez : pour être un bon écrivain, passer aux Grosses Têtes.)
Je m'insurge ! C'est dénigrer honteusement les Grosses Têtes, cette émission formidable qui se met à la hauteur de ses auditeurs. Elle a quand même eu des humoristes de talent qui ont donné leurs lettres de noblesse aux blagues : Guy Montagné, Carlos, Sim... D'ailleurs, si Werber veut de bonnes blagues pour érire ses romans, je lui conseille ça. Nul doute qu'il pourra y puiser une source d'inspiration infinie et de grande qualité.

Avatar du membre
Lensman
Messages : 20391
Enregistré le : mer. janv. 24, 2007 10:46 am

Message par Lensman » ven. juin 04, 2010 10:55 am

Eric a écrit :[. Or si tu vas sur le site de la Ligue, en dehors des liens vers leurs propres sites persos, il n'y a rien. Pas de liens vers les sites qui parlent de l'imaginaire, pas de promotions d'autres auteurs moins connus du grand public. Pas de prises de position marquantes. Rien ! .
C'est un phénomène curieux, d'ailleurs. Vu le nombre de lecteurs, statistiquement, il devrait y avoir un petit groupe de gens actifs, capables de critiquer, argumenter, dire des trucs intéressants, qui animerait tout ça. Où sont-ils?

Oncle Joe
Modifié en dernier par Lensman le ven. juin 04, 2010 11:02 am, modifié 1 fois.

Avatar du membre
Eric
Administrateur - Site Admin
Messages : 5185
Enregistré le : ven. déc. 16, 2005 1:03 pm
Localisation : Paris

Message par Eric » ven. juin 04, 2010 10:57 am

Plus curieux encore, en 2010, c'est de te lancer à grands renforts de communiqués de presse dans une croisade quelconque et de ne pas commencer par faire le site qui va avec.

Répondre

Retourner vers « Les événements salons/festivals/dédicaces »