Imaginales 2010 : Conf. "Écrire pour le grand public...

[rmd]

"L'histoire ne doit ressembler à rien de connu. Le style doit être neuf."

Quand tu vois le recyclage qu'il fait d'un bouquin sur un autre, c'est à mourir de rire.

[Travis]

Quand on revendique comme mission de défendre les genres de l'imaginaire, on fait ce qu'il faut pour. Or si tu vas sur le site de la Ligue, en dehors des liens vers leurs propres sites persos, il n'y a rien. Pas de liens vers les sites qui parlent de l'imaginaire, pas de promotions d'autres auteurs moins connus du grand public. Pas de prises de position marquantes. Rien ! C'est juste de l'autopromotion. Pas de mal à ça, chacun doit gagner sa croûte. Mais qu'ils ne nous mettent pas dans la boucle.

Entièrement d'accord.

C'est la ligue d'eux pour eux avec eux.

[Le_navire]

"L'histoire ne doit ressembler à rien de connu. Le style doit être neuf."

Quand tu vois le recyclage qu'il fait d'un bouquin sur un autre, c'est à mourir de rire.

Y a-t-il une chose là dedans qui ne soit pas à mourir de rire ? En fait, il a raison, tout ça n'est qu'une bonne blague...


Et, Jérôme chou, je te sens vaguement caustique, là. Ntt ntt ntt...

[Nébal]

Vous êtes tous rien que des JALOUX, voilà.

BANDE de LITTERATURANTS.

Lui, au moins, il A des LECTEURS.

[Nébal]

"D'ailleurs tout bon roman doit pouvoir se résumer à une blague." (notez : pour être un bon écrivain, passer aux Grosses Têtes.)

Je m'insurge ! C'est dénigrer honteusement les Grosses Têtes, cette émission formidable qui se met à la hauteur de ses auditeurs. Elle a quand même eu des humoristes de talent qui ont donné leurs lettres de noblesse aux blagues : Guy Montagné, Carlos, Sim... D'ailleurs, si Werber veut de bonnes blagues pour érire ses romans, je lui conseille ça. Nul doute qu'il pourra y puiser une source d'inspiration infinie et de grande qualité.

Non mais il a mieux en fait (pardon si je doublonne, mais j'étais pas au courant, moi !) : http://www.bernardwerber.com/interactif ... .php?tri=1

[Patrice]

Salut,

Pour le site, je rappelle qu'ils ont tenté l'année dernière, via Facebook, de recruter un webdesigner bénévole, dont l'unique rétribution aurait été un exemplaire dédicacé du dernier roman de chaque auteur.

A+

Patrice

[MF]

Ce que les critiques reprochent la plupart du temps à ces auteurs GP c'est d'écrire mal (y compris pour le grand public) et donc de mépriser les lecteurs.

La déduction ici faite n'a de valeur que si ces auteurs GP "écrivent mal" volontairement. Sinon il ne peut y avoir de mépris.

Il semble que ce que tu caractérises par "écrire mal", celui dont le nom ne doit pas être... le caractérise par "écrire simple". Jugements de valeur ?

[MF]

On a déjà de facto, deux réseaux différents de vente de livres : d'un côté les librairies, de l'autre les Relay et les supermarchés. Or ces réseaux fonctionnent en concurrence, sauf peut être pour les Harlequins : de toute évidence, cette situation est problématique puisque les petites librairies sont du coup désavantagées et crèvent de l'ouverture des grandes surfaces de ventes.

Jésus, Marie , Joseph, sont-ils au moins correctement ravitaillés par la malle-poste ?

Sauf, et il me semble que Brag' -par exemple- l'a bien compris, qu'il existe un espace d'exposition bien plus vaste que toutes les librairies, Relay et supermarchés réunis dans lesquels les générations nouvelles ne mettent plus que très modérément les pieds.
Tu (je m'adresse aux lecteurs de ce post) le fréquentes même en ce moment...

[MF]

J'ai franchement l'impression d'énoncer des truismes, là…

T'es pas tout seul, Jeff...

[Le_navire]

On a déjà de facto, deux réseaux différents de vente de livres : d'un côté les librairies, de l'autre les Relay et les supermarchés. Or ces réseaux fonctionnent en concurrence, sauf peut être pour les Harlequins : de toute évidence, cette situation est problématique puisque les petites librairies sont du coup désavantagées et crèvent de l'ouverture des grandes surfaces de ventes.

Jésus, Marie , Joseph, sont-ils au moins correctement ravitaillés par la malle-poste ?

Sauf, et il me semble que Brag' -par exemple- l'a bien compris, qu'il existe un espace d'exposition bien plus vaste que toutes les librairies, Relay et supermarchés réunis dans lesquels les générations nouvelles ne mettent plus que très modérément les pieds.
Tu (je m'adresse aux lecteurs de ce post) le fréquentes même en ce moment...

Arf, oui. On est d'accord, la vente ternet va de toute façon rendre tout ça caduc... Mais sur la question, on a déjà beaucoup débattu, entre optimistes et pessimistes du net. Alors on attend de voir (du moins quand on est pas directement acteur de la chose).

[Sybille]

"Si vous devenez écrivain professionnel «sérieux » préparez vous à passer au moins 5 heures par jour enfermé seul devant un ordinateur, une machine à écrire ou un calepin. Vous en sentez-vous capable?"

Moi, au boulot, j'y passe un peu plus que 5 heures/jour.
C'est vrai qu'il est quand même un peu concon, le bougre.

(La page, courte, est bourrée de fautes et bien mal rédigée pour un écrit aussi bref )

[Roland C. Wagner]

"Si vous devenez écrivain professionnel «sérieux » préparez vous à passer au moins 5 heures par jour enfermé seul devant un ordinateur, une machine à écrire ou un calepin. Vous en sentez-vous capable?"

Heinlein écrivait, je crois, quatre pages par jour, peu importait le temps qu'il y passait.

Dick écrivait un bouquin en quinze jours en bossant sinon jour et nuit, du moins autant qu'il en était capable.

Je note en outre l'emploi du terme « enfermé », qui me gêne profondément. Quand je bosse, je n'ai vraiment aucune sensation d'enfermement. Au contraire. Mais c'est une appréciation personnelle.

Puisque c'est la journée des truismes, je rappelle qu'il n'y a pas deux écrivains identiques, qu'il n'y a pas deux écrivains qui travaillent de la même manière, et que certains sont si rapides qu'ils pourraient ne passer qu'une heure ou deux par jour en moyenne à travailler — mais qu'il y passent en général plus de temps parce qu'ils aiment ça.

Il y a une dimension qu'il ne faut pas évacuer, c'est la notion de plaisir. Pour avoir causé avec pas mal d'auteurs du Fleuve, j'aurais tendance à dire que l'auteur populaire de base aime écrire, ou du moins aime raconter des histoires. Regardez Pierre Pelot, regardez G.-J. Arnaud. Auraient-ils autant écrit, même pour gagner leur vie, s'ils n'y prenaient pas du plaisir ?

Ce que je veux dire, c'est que si l'on se sent seulement capable d'être « enfermé seul » et d'écrire, ben il manque un truc, quand même, et c'est peut-être l'envie de le faire.

[Don Lorenjy]

Il y a une dimension qu'il ne faut pas évacuer, c'est la notion de plaisir.

Dans mes bras !!!

[Le_navire]

Ce que les critiques reprochent la plupart du temps à ces auteurs GP c'est d'écrire mal (y compris pour le grand public) et donc de mépriser les lecteurs.

La déduction ici faite n'a de valeur que si ces auteurs GP "écrivent mal" volontairement. Sinon il ne peut y avoir de mépris.

Il semble que ce que tu caractérises par "écrire mal", celui dont le nom ne doit pas être... le caractérise par "écrire simple". Jugements de valeur ?

1) Werber l'a revendiqué en public (sur LCI j'ai déjà cité cette intervention) ; selon ta propre définition, le mépris est donc patenté.
2) J'ai cité deux ou trois exemples plus haut de ce qu'il est capable de faire dans le particulièrement laid, toute considération de simplicité mise à part. Et d'après ce que j'ai vu, on en trouve de pareilles dans ses bouquins. Donc oui, un jugement de valeur, à valeur posée et définie...


(ben oui, hein ? Les mots d'amour ne m'ont jamais fait baisser les armes quand j'ai juste cause... T'as vu mon armure, elle est classe, je l'ai passée à l'encaustique hier. Vivement Crécy !)

[Roland C. Wagner]

Il y a une dimension qu'il ne faut pas évacuer, c'est la notion de plaisir.

Dans mes bras !!!

Tu te rends bien compte de l'effet que peut susciter l'enchaînement de ces deux répliques chez un lecteur à l'esprit tordu et un brin pervers ?