Non, non. Depuis le temps que je rêve de m'envoyer une I.A.Le_navire a écrit :Sinon, y a que moi pour trouver la singularité optimiste ?
Conf. Imaginales "Déclin de la sf, essor de la fantasy
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Le message ci-dessus peut contenir des traces de second degré, d'ironie, voire de mauvais esprit.
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- bormandg
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Je ne me suis jamais posé la question de savoir si elle serait plus optimiste que pessimiste ou le contraire. Pour moi, elle est non qualifiable sur ce critère.Le_navire a écrit :Sinon, y a que moi pour trouver la singularité optimiste ?
"If there is anything that can divert the land of my birth from its current stampede into the Stone Age, it is the widespread dissemination of the thoughts and perceptions that Robert Heinlein has been selling as entertainment since 1939."
C'est parce que ta sexualité n'est pas assez geek, mon Georges.bormandg a écrit :Je ne me suis jamais posé la question de savoir si elle serait plus optimiste que pessimiste ou le contraire. Pour moi, elle est non qualifiable sur ce critère.Le_navire a écrit :Sinon, y a que moi pour trouver la singularité optimiste ?
MF, lui, il a tout compris à la vie en temps de singularité.
Et je relis l'IA et son double, tiens... (c'est la faute à Roland, d'ailleurs). On est pile poil dans le sujet...^^
"Ils ne sont grands que parce que vous êtes à genoux"
Au temps pour moi j'ai lu un peu vite.MF a écrit :Herbi chou, je répondais à Sybille.

Ceci dit je maintiens que ma version est assez différente de celle de Lehman. Lui voit une incapacité des auteurs à produire à cause d'une singularité théorique, moi je vois une incapacité du grand public à s'intéresser à ce qui est produit à cause de la réalité présente. Ce n'est tout de même pas la même chose.

En passant et par pure curiosité je suis allé voir la façon dont évolue les puissances de calcul des meilleurs supercalculateurs au monde notamment pour voir si elle suit la loi de Moore, qui prédit un doublement du nombre de transistors par processeur tous les deux ans. Mais le nombre de transistors ne fait pas tout.
De 1999 à 2009 la puissance du meilleur supercalculateur au monde a été multiplié par... 739. Pour les deux décennies précédentes ce facteur était de 41 (de 1979 à 1989) et 231 (de 1989 à 1999). Donc la vitesse d'évolution elle-même semble aller en croissant. Ce qui n'est pas surprenant puisque ce domaine est auto-catalytique.
Bref, tout ça pour dire que dans certains domaines la "singularité" n'est peut-être pas si loin.

L'affaire Herbefol
Au sommaire : La pointe d'argent de Cook, Black Man de Morgan, Navigator de Baxter, Cheval de Troie de Wells & The Labyrinth Index de Stross.
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- Roland C. Wagner
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Pas mieux.MF a écrit :en gros l'argument avancé était le suivant : un auteur de SF qui place son récit dans un futur lointain serait obligé de tenir compte de la singularité
personnellement, je trouve cet argument invalide
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- Roland C. Wagner
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Tiens, tout d'un coup, une question hors sujet me traverse l'esprit: la sexualité a-t-elle un rapport avec la métaphysique?Le_navire a écrit :C'est parce que ta sexualité n'est pas assez geek, mon Georges.bormandg a écrit :Je ne me suis jamais posé la question de savoir si elle serait plus optimiste que pessimiste ou le contraire. Pour moi, elle est non qualifiable sur ce critère.Le_navire a écrit :Sinon, y a que moi pour trouver la singularité optimiste ?
MF, lui, il a tout compris à la vie en temps de singularité.
Oncle Joe
- bormandg
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Plus précisément, entre matheux: le rapport est il rationnel, irrationnel, voire transcendant?Lensman a écrit : Tiens, tout d'un coup, une question hors sujet me traverse l'esprit: la sexualité a-t-elle un rapport avec la métaphysique?
Oncle Joe

"If there is anything that can divert the land of my birth from its current stampede into the Stone Age, it is the widespread dissemination of the thoughts and perceptions that Robert Heinlein has been selling as entertainment since 1939."
Tu as posté le lien vers ça sur FB, du coup, je me suis souvenue que bon, hein ? ça faisait un bail.Roland C. Wagner a écrit :Gné ?…Le_navire a écrit :Et je relis l'IA et son double, tiens... (c'est la faute à Roland, d'ailleurs). On est pile poil dans le sujet...^^
"Ils ne sont grands que parce que vous êtes à genoux"
Voyons voyons...Lensman a écrit :Tiens, tout d'un coup, une question hors sujet me traverse l'esprit: la sexualité a-t-elle un rapport avec la métaphysique?Le_navire a écrit :C'est parce que ta sexualité n'est pas assez geek, mon Georges.bormandg a écrit :Je ne me suis jamais posé la question de savoir si elle serait plus optimiste que pessimiste ou le contraire. Pour moi, elle est non qualifiable sur ce critère.Le_navire a écrit :Sinon, y a que moi pour trouver la singularité optimiste ?
MF, lui, il a tout compris à la vie en temps de singularité.
Oncle Joe
Il y a de la dualité. ok.
Il y a de la transcendance. ok
Il y a du divin (surtout dans un joli cul de mec) ok.
Ben, ça marche, non ?
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- dracosolis
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consonneRoland C. Wagner a écrit :Pas mieux.MF a écrit :en gros l'argument avancé était le suivant : un auteur de SF qui place son récit dans un futur lointain serait obligé de tenir compte de la singularité
personnellement, je trouve cet argument invalide
euh voyelle
pardon +42
je me fous de la singularité comme de ma première liquette
(sauf quand ça m'arrange^^)
- Eric
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Tu dis ça parce que tu es pessimiste et que tu vois le mauvais côté de l'actualité ; )Fabien Lyraud a écrit :Parce qu'un futur pessimiste tu peux te contenter de prendre l'actualité comme base et extrapoler à partir par un glissement et grossir les éléments que veux dénoncer.Eric a écrit :Je ne vois pas en quoi une SF optimiste demande plus de travail (à part que le bonheur étant anti dramatique, il faut cravacher pour retenir ton lecteur)
Dans un futur optimiste on peut pas se baser sur l'actualité. Ca oblige à avoir une sérieuse documentation en sciences humaines pour être plausible.
Pour la Singularité, c'est surtout un concept intéressant. Après, pour moi, ça reste une figure de style dans l'écriture. Une contrainte dramatique. Par exemple la nouvelle de Thomas Day dans Retour sur l'horizon est sa tentative (concluante d'ailleurs) pour se confronter avec l'idée de la Singularité.
Après, ça n'est rien d'autre...
Ouaip... Et rien que ça, c'est une vraie mine d'or science-fictive.Jean-Claude Dunyach a écrit : La suspension d'incrédulité, face à la simple possibilité du bonheur, c'est devenu très difficile. Alors que le malheur et le pessimisme sont définitivement intégrés dans la psyché du XXIième siècle, comme l'option par défaut.
Fais le test : si quelqu'un te dit "J'ai une nouvelle à t'annoncer", quel est ton premier réflexe ? Te réjouir ou te dire "merde, ça va être quoi, encore" ?
Ecrire une SF optimiste ne demande pas seulement une croyance en une possibilité de futur meilleur. Elle exige un vrai travail de désamorçage de tout ce qui pourrait merder. Et ça, c'est à la fois long et chiant, narrativement parlant. À moins d'être vraiment très doué.
Par contre, je ne sais pas trop si il faut s'en réjouir.
- bormandg
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Une mine d'or littéraire, carrément.Eric a écrit :Ouaip... Et rien que ça, c'est une vraie mine d'or science-fictive.Jean-Claude Dunyach a écrit :t;]
La suspension d'incrédulité, face à la simple possibilité du bonheur, c'est devenu très difficile. Alors que le malheur et le pessimisme sont définitivement intégrés dans la psyché du XXIième siècle, comme l'option par défaut.
Fais le test : si quelqu'un te dit "J'ai une nouvelle à t'annoncer", quel est ton premier réflexe ? Te réjouir ou te dire "merde, ça va être quoi, encore" ?
Ecrire une SF optimiste ne demande pas seulement une croyance en une possibilité de futur meilleur. Elle exige un vrai travail de désamorçage de tout ce qui pourrait merder. Et ça, c'est à la fois long et chiant, narrativement parlant. À moins d'être vraiment très doué.
Par contre, je ne sais pas trop si il faut s'en réjouir.
Se réjouir de quoi? de la difficulté? évidemment qu'il faut s'en réjouir. parce que sinon, pas besoin d'écrire...
Sinon j'en connais un qui était doué, et qui a laissé derrière lui une génération d'auteurs qui cultivaient l'optimisme et le désamorçage des murphyismes. Seulement le relais avec la génération suivante semble poser problème.
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- Don Lorenjy
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D'accord avec Roland.Roland C. Wagner a écrit :Monsieur est un connaisseur.Jean-Claude Dunyach a écrit :Parce que c'est beaucoup plus difficile à croire.Eric a écrit :Je ne vois pas en quoi une SF optimiste demande plus de travail (à part que le bonheur étant anti dramatique, il faut cravacher pour retenir ton lecteur)
M'en parle pas.Jean-Claude Dunyach a écrit :Ecrire une SF optimiste ne demande pas seulement une croyance en une possibilité de futur meilleur. Elle exige un vrai travail de désamorçage de tout ce qui pourrait merder.
Il n'y avait qu'à entendre Alain Grousset dans une conf (dont je n'ai pas vu passer l'enregistrement... c'était enregistré ??) pour se dire qu'il y a du boulot.
Même Jean-Claude, qui sait ce qu'est le talent pour en avoir chez lui, affirme que pour éviter la narration longue et chiante, il faut être sacrément doué.
Appel : il y a-t-il dans la salle des auteurs qui s'estiment suffisamment doués pour relever le défi d'une narration orientée non-affrontement ? Si oui, MP, 'rci. Et si non-affrontement c'est pas clair, MP aussi.
Les marques Don Lorenjy et Don Lo sont retirées des rayons
- Roland C. Wagner
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Ah oui, j'avais oublié.Le_navire a écrit :Tu as posté le lien vers ça sur FB, du coup, je me suis souvenue que bon, hein ? ça faisait un bail.Roland C. Wagner a écrit :Gné ?…Le_navire a écrit :Et je relis l'IA et son double, tiens... (c'est la faute à Roland, d'ailleurs). On est pile poil dans le sujet...^^
Tiens, en parlant du blog, il devrait y avoir sous peu un article d'Ugo Bellagamba. Juste pour info.
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