Littérature jeunesse - avenir des genres ?

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Eric
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Message par Eric » mer. juin 09, 2010 9:15 am

Anne a écrit :Et encore, on n'a pas encore attaqué le problème de la jeunesse et de l'absence totale de mise en avant, même dans le "milieu".
Donc pas de critique crédible ou de mise en avant dans le milieu spécialisé, pas dans le général non plus...
Heureusement que les parents culpabilisent à mort et achètent des livres à leurs gosses en pensant que ça va les éduquer... :)
Là, ça mériterait un fil à part que sur le sujet, et effectivement, la jeunesse se retrouve de plus en plus dans une situation paradoxale : traitée comme une littérature annexe alors qu'elle touche un public chaque année de plus en plus large et adulte. Or ce succès n'est pas sans raison.

Mais bon, ça c'est carrément un autre sujet.

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Anne
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Message par Anne » mer. juin 09, 2010 9:21 am

Don Lorenjy a écrit :
Anne a écrit : Ca impliquerait que les critiques soient sur le même modèle, donc formés.
Et que ce soit donc un métier, pas une vague spécialité de journaliste...
On peut rêver d'un critique honnête et compétent qui commencerait son article par "Je ne connais pas assez le genre pour juger ce que cette histoire a d'original, mais voyons comment BW/Ayerdhal s'y prend pour me la raconter, et ce qui fait que je suis déçu/enthousiasmé par cette écriture... "
Anne a écrit : Heureusement que les parents culpabilisent à mort et achètent des livres à leurs gosses en pensant que ça va les éduquer... :)
Ou que ça va les intéresser, voire les amuser. Faut pas toujours prendre les parents pour des idiot, hein ? Beaucoup sont d'anciens gamins.
C'était de l'ironie, chouchou.
Auteur jeunesse et prof, tu crois que je prends les parents pour des idiots? ;)

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Anne
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Message par Anne » mer. juin 09, 2010 9:22 am

Eric a écrit :
Anne a écrit :Et encore, on n'a pas encore attaqué le problème de la jeunesse et de l'absence totale de mise en avant, même dans le "milieu".
Donc pas de critique crédible ou de mise en avant dans le milieu spécialisé, pas dans le général non plus...
Heureusement que les parents culpabilisent à mort et achètent des livres à leurs gosses en pensant que ça va les éduquer... :)
Là, ça mériterait un fil à part que sur le sujet, et effectivement, la jeunesse se retrouve de plus en plus dans une situation paradoxale : traitée comme une littérature annexe alors qu'elle touche un public chaque année de plus en plus large et adulte. Or ce succès n'est pas sans raison.

Mais bon, ça c'est carrément un autre sujet.
Oui et non.
Ca reste le problème de la littérature de l'imaginaire et de la critique, même si là, le problème est bien plus large et s'étend à la jeunesse général aussi.
Mais ce serait effectivement une bonne idée d'ouvrir un fil là-dessus... Je te laisse faire? T'as plus le sens de la formule que moi... :)

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dracosolis
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Message par dracosolis » mer. juin 09, 2010 9:38 am

Eric a écrit :
Anne a écrit : Là, ça mériterait un fil à part que sur le sujet, et effectivement, la jeunesse se retrouve de plus en plus dans une situation paradoxale : traitée comme une littérature annexe alors qu'elle touche un public chaque année de plus en plus large et adulte. Or ce succès n'est pas sans raison.

Mais bon, ça c'est carrément un autre sujet.
j'écris pour les 12 ans chez soon, voire les 8 pour les mini soon, et certains de mes lecteurs ont 30 piges.

j'ajoute qu'il ne faut pas se leurrer, la littérature forme AUSSI le goût littéraire des gosses et j'ai toujours trouvé super étonnant que le lectorat "imaginaire" qu'on recrutait dans cette tranche ne se transporte pas dans les versions adultes
or les seules critiques que l'on ait en jeunesse (ou quasiment) sont celles des prescripteurs généralistes, les bibliothécaires, les académies, les profs...
(ce qui peut donner des critiques assez cocasses, d'ailleurs genre : "bon c'est de la SF mais c'est vraiment pas mal"^^ ou "c'est nul : normal c'est de la sf" ; sans compter des machins carrément cryptiques : "la fiction est froide mais..." o_o --je cherche encore, si vous avez une idée de ce que ça veut dire^^)
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Lensman
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Message par Lensman » mer. juin 09, 2010 9:39 am

Anne a écrit :Et encore, on n'a pas encore attaqué le problème de la jeunesse et de l'absence totale de mise en avant, même dans le "milieu".
Donc pas de critique crédible ou de mise en avant dans le milieu spécialisé, pas dans le général non plus...
Heureusement que les parents culpabilisent à mort et achètent des livres à leurs gosses en pensant que ça va les éduquer... :)
Là, c'est une autre question.
Des critiques de livres "jeunesse" , ça doit être publié dans des supports destinés à la jeunesse. Ceux sont les jeunes qui sont concernés.
Bien sûr, si le texte s'avère publié en collection jeunesse mais qu'il aurait pu être publié ailleurs, c'est autre chose. Cela arrive de temps à autre (plutôt dans l'autre sens, d'ailleurs: des livres au départ "normaux" qui se retrouvent dans des collections jeunesse).
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Roland C. Wagner
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Message par Roland C. Wagner » mer. juin 09, 2010 9:49 am

Lensman a écrit :Des critiques de livres "jeunesse" , ça doit être publié dans des supports destinés à la jeunesse. Ceux sont les jeunes qui sont concernés.
J'ai cru voir qu'il y avait un certain nombre de critiques de livres "jeunesse" qui étaient destinées aux fameux « prescripteurs ». Et la compétence des « critiques » en question est parfois douteuse. Je me souviens notamment d'une critique dont l'auteur n'avait pas compris que le roman ne se passait pas sur la Terre, mais sur une autre planète, alors qu'il n'y avait aucune ambiguïté sur ce point dans le texte.
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Erion
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Message par Erion » mer. juin 09, 2010 9:50 am

dracosolis a écrit : j'ajoute qu'il ne faut pas se leurrer, la littérature forme AUSSI le goût littéraire des gosses et j'ai toujours trouvé super étonnant que le lectorat "imaginaire" qu'on recrutait dans cette tranche ne se transporte pas dans les versions adultes
or les seules critiques que l'on ait en jeunesse (ou quasiment) sont celles des prescripteurs généralistes, les bibliothécaires, les académies, les profs...
Ah ça, c'est vrai que c'est le grand mystère. La littérature jeunesse fonctionne bien, les ventes peuvent nourrir bien des auteurs, mais dès qu'on arrive au cas adulte, y'a évaporation.

Un jour, Denis Guiot avait dit qu'avec ses collections, il préparait les lecteurs de SF de demain. Il semble, au vu de l'état de l'édition SF en France, que ce soit un échec.

Mais mon avis personnel, c'est que l'échec n'est pas celui de Denis, mais plutôt de l'autre côté du banc.

Malgré les prescripteurs, les bibliothécaires, les profs, les académies qui trouvent que la SF c'est pas sérieux, les élèves en lisent et aiment ça. Par quel mécanisme, arrivés à l'âge adulte, tout ça disparaît comme par magie et qu'il n'en reste rien ?
Dire que c'est la faute des médias, c'est vraiment prendre les gamins pour des imbéciles. S'ils ont aimé un truc, ils vont pas se mettre à le rejeter sous prétexte que Libé, Le Monde et Télérama en disent du mal.

Bref, un jour, faudra se pencher sur la question, qui n'est pas du tout anodine.
"There's an old Earth saying, Captain. A phrase of great power and wisdom. A consolation to the soul, in times of need : Allons-y !" (The Doctor)
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Lensman
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Message par Lensman » mer. juin 09, 2010 9:52 am

Roland C. Wagner a écrit :
Lensman a écrit :Des critiques de livres "jeunesse" , ça doit être publié dans des supports destinés à la jeunesse. Ceux sont les jeunes qui sont concernés.
J'ai cru voir qu'il y avait un certain nombre de critiques de livres "jeunesse" qui étaient destinées aux fameux « prescripteurs ». Et la compétence des « critiques » en question est parfois douteuse. Je me souviens notamment d'une critique dont l'auteur n'avait pas compris que le roman ne se passait pas sur la Terre, mais sur une autre planète, alors qu'il n'y avait aucune ambiguïté sur ce point dans le texte.
En effet, tu as raison, il y a les critiques pour les prescripteurs. Elles paraissent dans des revues spécialisées pour bibliothécaires, enseignants ou documentalistes.
Après, ceux qui les font sont visiblement de compétances variables, mais c'est comme dans la vraie vie, finalement...

Oncle Joe

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Lensman
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Message par Lensman » mer. juin 09, 2010 9:58 am

Erion a écrit :
dracosolis a écrit : j'ajoute qu'il ne faut pas se leurrer, la littérature forme AUSSI le goût littéraire des gosses et j'ai toujours trouvé super étonnant que le lectorat "imaginaire" qu'on recrutait dans cette tranche ne se transporte pas dans les versions adultes
or les seules critiques que l'on ait en jeunesse (ou quasiment) sont celles des prescripteurs généralistes, les bibliothécaires, les académies, les profs...
Ah ça, c'est vrai que c'est le grand mystère. La littérature jeunesse fonctionne bien, les ventes peuvent nourrir bien des auteurs, mais dès qu'on arrive au cas adulte, y'a évaporation.

Un jour, Denis Guiot avait dit qu'avec ses collections, il préparait les lecteurs de SF de demain. Il semble, au vu de l'état de l'édition SF en France, que ce soit un échec.

Mais mon avis personnel, c'est que l'échec n'est pas celui de Denis, mais plutôt de l'autre côté du banc.

Malgré les prescripteurs, les bibliothécaires, les profs, les académies qui trouvent que la SF c'est pas sérieux, les élèves en lisent et aiment ça. Par quel mécanisme, arrivés à l'âge adulte, tout ça disparaît comme par magie et qu'il n'en reste rien ?
Dire que c'est la faute des médias, c'est vraiment prendre les gamins pour des imbéciles. S'ils ont aimé un truc, ils vont pas se mettre à le rejeter sous prétexte que Libé, Le Monde et Télérama en disent du mal.

Bref, un jour, faudra se pencher sur la question, qui n'est pas du tout anodine.
On s'est déjà interrogés sur cette question, sans trouver d'explications bien convaincantes. Il y a vraiment une recherche à mener (mesurer l'ampleur du problème - on se trompe peut-être dans nos impressions -, étudier les comportements, faire des enquêtes avec questionnaires... un travail de sociologue!)

Oncle Joe

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Anne
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Message par Anne » mer. juin 09, 2010 10:07 am

Lensman a écrit :
Erion a écrit :
dracosolis a écrit : j'ajoute qu'il ne faut pas se leurrer, la littérature forme AUSSI le goût littéraire des gosses et j'ai toujours trouvé super étonnant que le lectorat "imaginaire" qu'on recrutait dans cette tranche ne se transporte pas dans les versions adultes
or les seules critiques que l'on ait en jeunesse (ou quasiment) sont celles des prescripteurs généralistes, les bibliothécaires, les académies, les profs...
Ah ça, c'est vrai que c'est le grand mystère. La littérature jeunesse fonctionne bien, les ventes peuvent nourrir bien des auteurs, mais dès qu'on arrive au cas adulte, y'a évaporation.

Un jour, Denis Guiot avait dit qu'avec ses collections, il préparait les lecteurs de SF de demain. Il semble, au vu de l'état de l'édition SF en France, que ce soit un échec.

Mais mon avis personnel, c'est que l'échec n'est pas celui de Denis, mais plutôt de l'autre côté du banc.

Malgré les prescripteurs, les bibliothécaires, les profs, les académies qui trouvent que la SF c'est pas sérieux, les élèves en lisent et aiment ça. Par quel mécanisme, arrivés à l'âge adulte, tout ça disparaît comme par magie et qu'il n'en reste rien ?
Dire que c'est la faute des médias, c'est vraiment prendre les gamins pour des imbéciles. S'ils ont aimé un truc, ils vont pas se mettre à le rejeter sous prétexte que Libé, Le Monde et Télérama en disent du mal.

Bref, un jour, faudra se pencher sur la question, qui n'est pas du tout anodine.
On s'est déjà interrogés sur cette question, sans trouver d'explications bien convaincantes. Il y a vraiment une recherche à mener (mesurer l'ampleur du problème - on se trompe peut-être dans nos impressions -, étudier les comportements, faire des enquêtes avec questionnaires... un travail de sociologue!)

Oncle Joe
Et si tout simplement, c'était lié au fait que l'imaginaire est un goût associé à l'enfance et que la plupart des adultes s'évertuent à être des... adultes?
Avec des désirs et des rêves d'adultes, concrets: du cul, du fric, de la reconnaissance, des réponses simples et puis un abonnement au club de tennis?

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Message par Lensman » mer. juin 09, 2010 10:10 am

Je découvre ce nouveau fil... C'est une bonne idée.

Oncle Joe

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Eric
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Message par Eric » mer. juin 09, 2010 10:11 am

Lensman a écrit :
Anne a écrit :Et encore, on n'a pas encore attaqué le problème de la jeunesse et de l'absence totale de mise en avant, même dans le "milieu".
Donc pas de critique crédible ou de mise en avant dans le milieu spécialisé, pas dans le général non plus...
Heureusement que les parents culpabilisent à mort et achètent des livres à leurs gosses en pensant que ça va les éduquer... :)
Là, c'est une autre question.
Des critiques de livres "jeunesse" , ça doit être publié dans des supports destinés à la jeunesse. Ceux sont les jeunes qui sont concernés.
Bien sûr, si le texte s'avère publié en collection jeunesse mais qu'il aurait pu être publié ailleurs, c'est autre chose. Cela arrive de temps à autre (plutôt dans l'autre sens, d'ailleurs: des livres au départ "normaux" qui se retrouvent dans des collections jeunesse).
Oncle Joe
J'ai justement l'impression que ce de moins en moins vrai.

J'entendais récemment un dir' col' jeunesse qui se plaignait un mois après le lancement d'un de ces titres que "Bof, ça commençait doucement, on était qu'à 8000 ex.".

Avec de tels chiffres de ventes, le phénomène dépasse largement le seul public jeunesse ou young adults.

A telle enseigne que les derniers Noirez sont repris en J'ai Lu. La frontière des genres se fait plus ténue, et au-delà de ça, on peut même carrément s'interroger si les cahiers des charges (de plus en plus succints aussi, mais grosso modo il faut que ça avance vite, que ça ne dépasse pas plus ou moins 400 000 signes) de la littérature jeunesse, ne sont pas, en fait, des éléments dynamisants du genre ? On va à l'essentiel et on ramasse son écriture pour que l'intrigue implique le sens, ce qui, au final sont des conseils d'écriture on ne peut plus pertinents.

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Message par Lensman » mer. juin 09, 2010 10:13 am

Anne a écrit : Et si tout simplement, c'était lié au fait que l'imaginaire est un goût associé à l'enfance et que la plupart des adultes s'évertuent à être des... adultes?
Avec des désirs et des rêves d'adultes, concrets: du cul, du fric, de la reconnaissance, des réponses simples et puis un abonnement au club de tennis?
J'ai aussi tendance à penser que pour aimer la SF, il faut avoir gardé un côté "enfantin". Pas (forcément) au sens naïf du terme. Mais un côté enfantin.

Il nous faudrait voir, aussi, si ce phénomène de "décrochage" est le même dans d'autres pays. Des avis?

Oncle Joe

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Erion
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Message par Erion » mer. juin 09, 2010 10:14 am

Euh Eric, je ne crois pas que ça concerne la littérature jeunesse, ce problème.

La littérature jeunesse se porte bien, elle fait son boulot, y'a des auteurs, des éditeurs, plusieurs, avec des politiques différentes.

Le problème, c'est la littérature adulte (l'autre côté du banc).

Après, les éditeurs/auteurs de littérature jeunesse peuvent estimer être marginalisés par les éditeurs de littérature adulte, les critiques adultes, mais on retombe dans l'histoire de la reconnaissance machin tout ça.

Moi, là, juste pour l'instant, j'aimerais bien comprendre pourquoi tout le potentiel de lecteurs disparaît dès qu'il s'agit de littérature adulte. J'ai quelques idées sur la question, mais ça fait pas une hypothèse.
"There's an old Earth saying, Captain. A phrase of great power and wisdom. A consolation to the soul, in times of need : Allons-y !" (The Doctor)
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Message par Lensman » mer. juin 09, 2010 10:16 am

Eric a écrit : A telle enseigne que les derniers Noirez sont repris en J'ai Lu. La frontière des genres se fait plus ténue, et au-delà de ça, on peut même carrément s'interroger si les cahiers des charges (de plus en plus succints aussi, mais grosso modo il faut que ça avance vite, que ça ne dépasse pas plus ou moins 400 000 signes) de la littérature jeunesse, ne sont pas, en fait, des éléments dynamisants du genre ? On va à l'essentiel et on ramasse son écriture pour que l'intrigue implique le sens, ce qui, au final sont des conseils d'écriture on ne peut plus pertinents.
Mais là, justement, tu as le cas d'un livre qui, à mon sens, a été faussement conçu pour la jeunesse. Je pense que c'est assez rare, mais on verra si ça se multiplie.

Oncle Joe

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