Imaginales 2010 : Conf. "Écrire pour le grand public...
Modérateurs : Estelle Hamelin, Eric, jerome, Jean, Travis, Charlotte, tom, marie.m, Mathilde Marron, sebastieng
En fait GdE propose d'acheter le livre un peu avant sa sortie, avec des bonus (genre les frais de port offerts et un in-libris), mais c'est plus pour permettre aux afficionados d'avoir le livre un peu avant sa sortie officielle ^^
Parchemins et Traverses fait de même, pour rentrer dans nos frais plus rapidement, mais les dates de sortie sont définitives même si on recueille zéro souscription.
Parchemins et Traverses fait de même, pour rentrer dans nos frais plus rapidement, mais les dates de sortie sont définitives même si on recueille zéro souscription.
J'imagine des systèmes plus radicaux encore: l'éditeur "passe une commande" au public, du genre "quand il y aura tant de promesse d'achat", tel auteur écrira un livre".
Bon,ça a l'air un peu rude comme ça, mais je suis certains que certains auteur et certaines éditeurs y trouveraient leur compte (et les souscripteurs, évidemment).
Oncle Joe
Bon,ça a l'air un peu rude comme ça, mais je suis certains que certains auteur et certaines éditeurs y trouveraient leur compte (et les souscripteurs, évidemment).
Oncle Joe
Au pif, car j'ai une totale méconnaissance du monde de l'édition
- pour les petits éditeurs : faire une sorte de site "pub" où les lecteurs s'inscrivent en "promesse d'achat" pour un livre? (perso, si je dis sur un forum que "je prends" un livre, il sera acheté dès que possible- sauf mémoire défaillante
- relever un "réseau" de librairies spécialisées ou motivées ... les faire "bichonner" par les auteurs par ex en leur envoyant des exemplaires dédicacés - ciblés pour les précommandes, anonymes pour le stock?
pfff, ça me rappelle les produits ménagers vendus à domicile par une secte
- pour les petits éditeurs : faire une sorte de site "pub" où les lecteurs s'inscrivent en "promesse d'achat" pour un livre? (perso, si je dis sur un forum que "je prends" un livre, il sera acheté dès que possible- sauf mémoire défaillante
- relever un "réseau" de librairies spécialisées ou motivées ... les faire "bichonner" par les auteurs par ex en leur envoyant des exemplaires dédicacés - ciblés pour les précommandes, anonymes pour le stock?
pfff, ça me rappelle les produits ménagers vendus à domicile par une secte

- dracosolis
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- Enregistré le : mar. févr. 07, 2006 8:08 pm
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Il y a toujours le problème du distributeur. Bragelonne, en tant qu'éditeur est un nain, mais son distributeur est un gros poids lourd. Certaines petites maisons d'éditions, sont accolées à de très gros distributeurs. C'est pour ça que faire des quotas en terme "d'éditeurs" est un peu compliqué.Sand a écrit : En revanche, l'effet pervers possible du système, c'est la "trappe à médiocrité" : un éditeur moyen mais un peu plus gros que les autres éditeurs moyens pourrait préférer rester gros chez les moyens et garder son métrage obligatoire plutôt que devenir petit dans la cour des gros et devoir se battre.
Et puis, juste histoire d'alimenter la réflexion : on fait quoi avec les libraires en ligne ? Faut qu'ils aient un quota de livres selon la taille des éditeurs sur leur page ?
Enfin, imaginez la réaction des "gros éditeurs" qui seraient contraints de moins publier, à cause des quotas. Ils y gagnent quoi comme avantage ?
Dans le cas des studios hollywoodiens, le bénéfice d'avoir des studios indépendants est assez clair : ça crée des tendances, ça permet de découvrir des talents qui vont intégrer la grosse machinerie plus tard.
Dans le cas de la production audio-visuelle, les chaînes de télé y ont trouvé un avantage parce que cela leur fourni du contenu "contrôlé".
Dans les deux cas, on voit bien que petits comme gros acteurs en tirent des bénéfices. Quel serait l'avantage de quotas dans l'édition pour les gros acteurs ?
Modifié en dernier par Erion le ven. juin 11, 2010 2:26 pm, modifié 1 fois.
"There's an old Earth saying, Captain. A phrase of great power and wisdom. A consolation to the soul, in times of need : Allons-y !" (The Doctor)
http://melkine.wordpress.com/
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Ou encore : les droits numériques et les droits d'édition papier sont séparés et traités par deux éditeurs différents, achetés par des acheteurs différents, etc.dracosolis a écrit :ouais c'est pas mal, la librairie numérique mais j'aime pas l'idée que les "livre papiers" disparaissent, ou j'ai pas capté ?
à la fin, les souscripteurs peuvent choisir une impression par exemple ?
- dracosolis
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Bis repetita placent : achète-toi une liseuse, tu n'auras pas de problèmes de vue, pas plus qu'en lisant sur du papier (moins, tu peux régler la taille des caractères), et pour le prix d'une, tu peux t'offrir une bibliothèque de classiques quasiment inépuisable. Si tu aimes la littérature de plus de 70 ans (plus les années de guerre) c'est comme si ta liseuse ne te coûtait pas un rond.arsenie a écrit :+1 avec Draco : je ne peux pas lire un livre sur ordi (pb de vue)
"Ils ne sont grands que parce que vous êtes à genoux"
Ils n'ont pas à "moins publier" hein ... simplement au lieu d'avoir leur présentoir spécial avec 1 m² vertical rempli avec un seul bouquin best seller, ils auront une pile sur le présentoir.Erion a écrit : Enfin, imaginez la réaction des "gros éditeurs" qui seraient contraints de moins publier, à cause des quotas. Ils y gagnent quoi comme avantage ?
Je ne crois pas que ça les empêche de vendre autant.
La vraie dérive c'est "l'effet AB1" où pour remplir le quota de productions françaises imposés, la chaîne multi diffuse hélène et les garçons et autres.
Je ne sais pas comment ça s'appliquerait sur le livre, mais ils trouveront.
si on commence à mélanger sf archaïque et proto-sf, personne ne s'y retrouvera plus.
Dieu.
Dieu.
J'ai énormément de mal, moi aussi. Faut vraiment que le livre soit passionnant -- et très bien maquetté.arsenie a écrit :+1 avec Draco : je ne peux pas lire un livre sur ordi (pb de vue)
Mais je ne doute pas d'arriver à me faire offrir, un de ces jours, une liseuse. Bon, j'ai manqué la démonstration nooSFere aux Utopiales de je je ne sais plus quelle année, et Lionel a oublié de m'amener la sienne aux Étonnants Voyageurs, mais j'espère bien m'y mettre petit à petit.
Et de toute façon, il viendra un moment où les livres papier seront trop chers, où les frais d'envoi pour les SP seront trop lourds aussi, etc (c'est même déjà le cas)
il est vrai que pour l'île déserte (avec une dynamo de vélo, tout de même, pour l'électricité), ça résout le problème idiot de "quel livre emporteriez-vous?"Le_navire a écrit :Bis repetita placent : achète-toi une liseuse, tu n'auras pas de problèmes de vue, pas plus qu'en lisant sur du papier (moins, tu peux régler la taille des caractères), et pour le prix d'une, tu peux t'offrir une bibliothèque de classiques quasiment inépuisable. Si tu aimes la littérature de plus de 70 ans (plus les années de guerre) c'est comme si ta liseuse ne te coûtait pas un rond.arsenie a écrit :+1 avec Draco : je ne peux pas lire un livre sur ordi (pb de vue)
Oncle Joe
Je vais la refaire.Kettch a écrit :Erion a écrit : Bragelonne, en tant qu'éditeur est un nain![]()
50 employés, 400 bouquins / an, 58ème éditeur de france.
Bizarre ta définition du nain...
Compare la taille de Bragelonne à Robert Laffont (Ailleurs et Demain), Denoël (Lune d'Encre), Hachette (Fleuve Noir), Gallimard (Folio-SF).
Evidemment, si tu compares le nombre d'ouvrages vendus, et publiés, c'est bien plus gros, mais en tant qu'éditeur, par rapport à ceux qui sont au-dessus, c'est rien.
Tout ça pour dire que parler de la taille des éditeurs, c'est compliqué. Dans notre domaine, Bragelonne est le plus gros éditeur de fantasy et de SF, mais dans le monde de l'édition, pris globalement, c'est rien. Mais oui, c'est toujours monstrueusement plus gros que Mnemos ou le Belial.
Ca avait été le sujet d'un fil ici, je sais plus quand, et le résultat était que, définir qui est gros ou pas gros, ca dépend du référentiel.
"There's an old Earth saying, Captain. A phrase of great power and wisdom. A consolation to the soul, in times of need : Allons-y !" (The Doctor)
http://melkine.wordpress.com/
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