Sujets Bac Philo (un peu de SF?)

[Nébal]

C'est toujours la faute du prof.

[Eons]

Tu sais que non (pour le toujours), mais en l'occurrence (pour la philo qu'on m'a "enseignée"), oui.

[Lensman]

A la base, un sujet de philo, c'est pour évaluer la capacité du candidat à réfléchir, pas savoir s'il connait la bonne réponse.

Exact, mais visiblement, aucun des profs de philo que j'ai eu n'en n'était informé : la note ne faisait systématiquement que refléter la conformité du texte aux idées perso du prof. Je n'ai jamais dépassé 8/20 (et j'ai eu 5 au bac). Sans compter que c'était tellement assommant que c'est la seule matière où il me soit arrivé de m'endormir réellement pendant un cours !
Bref, les profs de philo des années ’60 n'ont réussi qu'à dégoûter pleins d'élèves de la philo.

Pas de chance... je n'ai eu qu'un seul prof de philo, et lui nous avait tout de suite expliqué que c'était fait pour réfléchir...
Oncle Joe

[gutboy]

Gut, la prochaine fois que je passe mon bac, je t'appelle.

Ceci dit je faisais exactement comme là. Sur mon brouillon j'écrivais la réponse lapidaire en quelques mots. Ensuite sur la copie je faisais du remplissage (pardon je développais) pour que ça tienne sur 4 pages. Ben j'ai eu 14 en philo au bac,me rappelle pas du tout du sujet, bon c'etait il y a plus de 3 lustres. Les correcteurs de philo aiment juste que ca soit développé comme si c'était le fruit d'une mure réflexion, le seul truc c'est de ne pas oublier d'étudier les vues opposées, histoire de leur faire croire que tu y as vraiment réfléchi. De toute façon par écrit sur un seul devoir, ils n'ont pas le moyen de vérifier que tu as vraiment cherché une réponse.
Et alors en Français les dissertations c'était encore plus facile, même pas besoin d'avoir des idées, le remplissage suffit pour avoir de bonnes notes. Hop, 15 à l'écrit. Easy.
Le seul truc dans les deux cas c'est surtout, surtout, de bien rester dans l'air du temps,ne pas exposer ses idées personnelles, sujettes a désaprobation donc à mauvaise note.

[gutboy]

Les disserts, ca me fait trop peur, surtout le jour du bac.

Tout l'inverse. Ca me prenait le chou de commenter les idées d'un autre, je preférais nettement développer les miennes.

[dracosolis]

C'est toujours la faute du prof.

c'est toujours la faute des autres en général
tout

[gutboy]

C'est toujours la faute du prof.

c'est toujours la faute des autres en général
tout

Des autres en général et des Américains en particulier. Tout est de leur faute. Toujours.

[gutboy]

L’art peut-il se passer de règles ?

Définir : règles.

Prenons les choses dans l'ordre. Définir: art

[orcusnf]

Les disserts, ca me fait trop peur, surtout le jour du bac.

Tout l'inverse. Ca me prenait le chou de commenter les idées d'un autre, je preférais nettement développer les miennes.

idem,en culture Gé,je prenais toujours le sujet, meme le plus pourri.

Ta méthode est une révélation gut,on sent bien en toi l'influence non-A ! Je ne peux que m'incliner face a tant de vanvogtisme.

[Roland C. Wagner]

L’art peut-il se passer de règles ?

Définir : règles.

Prenons les choses dans l'ordre. Définir: art

Fâââcile :

Principal mode de communication entre collectivités subjectives.

J'ai bon ?

[Le_navire]

L’art peut-il se passer de règles ?

Définir : règles.

Prenons les choses dans l'ordre. Définir: art

Fâââcile :

Principal mode de communication entre collectivités subjectives.

J'ai bon ?

Ouais !!

[orcusnf]

L’art peut-il se passer de règles ?

Définir : règles.

Prenons les choses dans l'ordre. Définir: art

Fâââcile :

Principal mode de communication entre collectivités subjectives.

J'ai bon ?

Non, c'est pas la definition du prof.

[Le_navire]

C'est toujours la faute du prof.

Souvent, quand même.
J'ai eu du bol, j'en ai eu trois, des profs.
L'officielle. Qui ne savait même pas terminer une phrase et qui était incapable de lier deux idées entre elles à l'oral, jusqu'au pathologique. Je ne sais toujours pas comment elle a eu son agrégation.

Le prof de l'autre section, chez qui je séchais ceux de ma prof : brillant, arrogant, ses cours étaient passionnants mais il n'envisageait même pas de s'abaisser à donner des clefs méthodologiques à ses élèves.

Celui que mon père, désespéré de mes résultats malgré mes lectures, m'a payé un mois avant le bac : il m'a donné deux clefs majeures, et je ne l'en remercierais jamais assez : et d'une : on peut faire de la philo autour de tout, absolument tout, y compris "la goutte au nez de Jean-Paul Sartre les jours où il s'enrhumait". Et de deux : il n'y a qu'une seule question qui compte en philo : "Pourquoi ?"

C'est pas toujours la faute du prof, non. Mais souvent, oui. Quand même.

[dracosolis]

personne a eu un prof de philo ricain ?

[Lensman]

C'est toujours la faute du prof.

Souvent, quand même.
J'ai eu du bol, j'en ai eu trois, des profs.
L'officielle. Qui ne savait même pas terminer une phrase et qui était incapable de lier deux idées entre elles à l'oral, jusqu'au pathologique. Je ne sais toujours pas comment elle a eu son agrégation.

Le prof de l'autre section, chez qui je séchais ceux de ma prof : brillant, arrogant, ses cours étaient passionnants mais il n'envisageait même pas de s'abaisser à donner des clefs méthodologiques à ses élèves.

Celui que mon père, désespéré de mes résultats malgré mes lectures, m'a payé un mois avant le bac : il m'a donné deux clefs majeures, et je ne l'en remercierais jamais assez : et d'une : on peut faire de la philo autour de tout, absolument tout, y compris "la goutte au nez de Jean-Paul Sartre les jours où il s'enrhumait". Et de deux : il n'y a qu'une seule question qui compte en philo : "Pourquoi ?"

C'est pas toujours la faute du prof, non. Mais souvent, oui. Quand même.

Il n'y a qu'une seule vraie question:
Pourquoi n'y a-t-il rien plutôt que quelque chose?

Oncle Joe