.− Subst., vx. Personne petite, fluette et à la mine sournoise, comme une fouine. Un petit chafouin; une mine de chafouin. Le Censeur, le chafouin, la face subitement maigrie et jaunie, les yeux fureteurs (...) enregistrait les délits, pointait les coupables (A. Arnoux, Algorithme, 1948, p. 47).
B.− Adj. [En parlant surtout du visage, de la physionomie] Sournois, rusé. Un visage, un air chafouin; une figure, une mine chafouine. Les visages, qui se détournent à demi pour nous examiner, sont (...) si minces, si effilés, si chafouins, avec de si petits yeux sournois et larmoyants, sous des retombées de paupières mortes! (Loti, Jérusalem, 1895, p. 123).
Rem. On rencontre ds la docum. le dér. chafouinerie, subst. fém. Sournoiserie. Aucune trace de chafouinerie, de bigoterie, de pharisaïsme, de componction [chez un novice bénédictin] (A. Arnoux, Les Crimes innocents, 1952, p. 21).
Prononc. et Orth. : [ʃafwε̃], fém. [-win]. Ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. Fin xve s.-1508 subst. [terme d'injure] (Eloy d'Amerval, Le livre de la Deablerie, éd. Charles-Fred Ward, Iowa, 1923, p. 436 : [Satan à Lucifer] Taist toy ... Camus, chafouin, narinart!); attest., isolée av. la 2e moitié du xviie s. visage chaffouin (Tallemant des Réaux, Historiettes, Paris, éd. Monmerqué, 1840, t. 5, p. 183); 1680 mine chafouine (Mme de Sévigné ds Sommer Sévigné, t. 1, p. 134). Emploi fig. du terme dial. chafouin « fouine » relevé par Cotgr. (sous la forme chafouyn), encore attesté dans les dial. du Centre (Jaub., s.v. chat : chatfouin) et de l'Ouest (Verr.-On. : chat-fouin; Rougé : chatfouin; Puichaud Suppl., s.v. chat : chat fouin) lui-même composé de chat* et d'une forme masculine tirée de fouine* : fouin « mâle de la fouine », attestée dans ces mêmes régions (FEW t. 3, p. 368b). Fréq. abs. littér. : 47.
alors 2 hypothèses :
soit sand concocte un plan sournois pour récupérer son doc
soit elle se gourre dans son utilisation de chafouin
soit elle étire le sens jusqu'à lui donner une équivalence d'emmerdement
mais ce serait osé