Une histoire d'amour radioactive - Antoine Chainas

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Virprudens
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Une histoire d'amour radioactive - Antoine Chainas

Message par Virprudens » mer. juin 23, 2010 12:30 pm

Il y eut deux facteurs déclenchants ma lecture de cette (brêve) histoire d’amour radioactive. Un : j’avais bien apprécié Versus du sieur Antoine Chainas (quoique j’ai pu penser qu’il en faisait un peu trop dans la noirceur – sans pour autant verser dans l’abus d’icelle, comme peut le faire un Di Rollo). Deux : la critique plutôt positive de mister PAT chez les cafards d’en face.
Oh, et puis trois : c’était dispo à la médiathèque. Donc gratos.

Pour la faire courte : euh …bof.
Heureusement, c’est pas long, ça se lit en une heure et demi (et on peut sauter de plein passages – ‘fin, perso, c’est ce que j’ai fait en arrivant sur la fin, parce que bon …)

Pour commencer : c’est bourré de clichés.
(Je sais, PAT dit exactement le contraire. Mais n’écoutez pas PAT.)
(Ne m’écoutez pas non plus.)

Et le festival des clichés commence à peu près à la page deux.
Nous avons une situation dans des chiottes d’entreprise où se croise deux cost-killers qui pissent peinards en essayant de ne pas se mettre de goutte sur le pantalon. Ok. Et l’un deux, tout rigolard, annonce qu’il bande très dur parce qu’il va virer, je sais plus, cinq cent ou deux mille personnes. Ok.
Je lâche le bouquin une première fois.
Ok, nous avons donc droit à Caméra-café version hard-boiled.
(Plus loin dans le roman, nous aurons droit à quelques autres passages croustillants fleurant bon la récup d’anecdotes dans ‘l’Open-Space m’a tuer’ ou un truc bien dans l’air du temps. Même le coup du ‘Tu as pris ta demi-journée ?’ lancé au gars qui s’en va à 18h y est. Bravo, on a potassé sa doc, c’est bien. Mais c’est cliché. C’est une catastrophe.)

Enchainons.
Nous avons ensuite deux flics. Ok. Qui sont homos. Et qui s’aiment. Alors, là, tu te dis, ok, pourquoi pas, ça change un peu, ça détonne dans l’univers codifié ultra-viril du polar. C’est cool, c’est politiquement correct, ça va plaire à, je sais pas, la Halde ou Act up ou une association qui se la ramène avec les minorités et tout. Admettons.
Bon. Ils sont pédés. Ok.
Donc ils baisent comme des dingues C’est lié. L’un entraine l’autre.
(Ouais, y’a des poppers, des sodos, des giclettes, des trucs, c’est rigolo, mais bon, c’est du cul quoi, tu peux sauter les lignes – après c’est toi qui vois).
Joli prétexte à porno.
Y parait que c’est transgressif.
Ok. Comme vous voulez.
Je lâche donc le bouquin une deuxième fois. Cette fois, je souffle un long pfffff.

Je le reprends une troisième fois. Et là, je survole la fin, au pas de course, hop hop hop (oui, je sais, survoler au pas de course, c’est assez sportif).
En résumé : y’a des trucs radioactifs (en même temps, c’est dit dans le titre), y’a des guns, y’a des morts. C’est à peu près tout ce que je peux dire de l’histoire.

Le truc positif, c'est que c'est toujours moins chiant qu'Ellroy, et c'est plus court.
- Please, be polite.
- Go fuck yourself.

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dracosolis
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Message par dracosolis » mer. juin 23, 2010 12:33 pm

Et qui s’aiment. Alors, là, tu te dis, ok, pourquoi pas, ça change un peu, ça détonne dans l’univers codifié ultra-viril du polar
pas tant que ça
Milos le héros de kellerman est homo, assumé et son copain est chirurgien si je me souviens bien

(mais ils baisent pas des masses, vu qu'"ils ont des horaires de dingues je suppose)
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Gino
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Message par Gino » mer. juin 23, 2010 3:59 pm

Y'a aussi un des deux héros de la série des Hap et Leonard de Lansdale qui est homo. Et pour le coup, on est loin du cliché.

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