Oh, ça doit être intéressant ça! J'ai adoré "Les Etats et Empires de la Lune et du Soleil".Lensman a écrit : "Savinien de Cyrano Bergerac, gentilhomme parisien. L'homme et la légende", par Pierre Brun (H. Daragon, 1909
3615 Ma life
Modérateurs : Eric, jerome, Jean, Travis, Charlotte, tom, marie.m
A la demande générale, des précisions sur le mystérieus Saint-Patrice, auteur de "Aventures de Nabuchodonosor Nosebreaker", trouvées sur le Net:
A la recherche du portrait d’un écrivain méconnu du Pays de Retz, Paul Perret, mon attention fut retenue par une note du célèbre (au moins dans les dépôts d’archives de Nantes) répertoire de bio-bibliographie de Kerviller, sympathique ingénieur des Ponts et Chaussées du XIXe siècle qui mit son érudition au service des chercheurs des temps futurs. A l’article Perret, il écrivait : Notice et portrait dans "Nos écrivains" de S. Patrice. Quelques semaines d’investigations plus tard, et avec beaucoup de chance, j’ai devant les yeux un curieux bouquin, intitulé en effet « Nos écrivains » attribué à Saint-Patrice, illustré par Lilio, publié en 1887 par la maison Georges Hurtrèl, artiste-éditeur à Paris. L’auteur, dans sa préface proteste de la modestie du projet qui se propose d’être avant tout une galerie de portraits :
J’ai toujours eu, pour ma part, la curiosité de connaître les physionomies des écrivains dont les romans m’avaient plu, des poètes dont les vers m’avaient séduit, des dramaturges dont les pièces m’avaient captivé et je pense que beaucoup doivent éprouver le même sentiment.
Ce volume, le premier d’une série où défileront comme dans une galerie, tous les écrivains contemporains, historiens, romanciers, auteurs dramatiques, poètes ou journalistes, a pour but de satisfaire cette curiosité.
La petite notice qui accompagne chaque portrait est plutôt une légende qu’une biographie proprement dite : car s’il se fût agi de traiter, selon leurs mérites et leurs œuvres, les écrivains que je vous présente sommairement, il aurait fallu d’abord presque autant de volumes que de noms, et ensuite et surtout une plume plus autorisée que la mienne pour entreprendre cette tâche.
Saint-Patrice
Suivent 155 portraits d’écrivains, pour quelques uns d’entre eux, célèbres (Bourget, Daudet, Dumas fils, de Goncourt, Hugo, Maupassant) pour d’autres oubliés comme Ignotus de Saint-Philbert de Grandlieu ou Perret de Paimbœuf.
Avant de proposer à mes lecteurs quelques uns de ces portraits, il fallait d’abord, identifier ce Saint-Patrice, ce fut simple puisque en toute modestie, il s’est consacré une notice :
SAINT-PATRICE (le baron HARDEN-HICKEY, dit)
Le directeur et fondateur du Triboulet est né le 8 décembre 1854, d’une vieille famille irlandaise, qui trace son origine à Milesius, roi d’Espagne […]
(Suivent quelques éléments de la généalogie des Harden …)
Il fit ses études au collège des Jésuites à Namur et passa ensuite deux ans à l’Université de Leipzig pour faire des études de droit, mais où la majeure partie de son temps se passa à ferrailler dans des duels d’étudiants. A 19 ans, il se présenta à Saint-Cyr et fit partie de la « grande promotion » de 1874-1875. Sorti de l’école militaire, il dut abandonner la carrière des armes à la suite de la mort de son père, et après avoir travaillé pendant deux ans à la sculpture il s’adonna à la littérature. Son premier roman : Un amour dans le monde, parut en 1876, et fut bientôt suivi de Près du gouffre ; Sampierro ; Un amour vendéen ; les lettres d’un yankee ; les merveilleuses aventures de Nabuchodonosor Nosebreaker ; les métamorphoses de Fierpépin ; les facéties de Trogneville ; le mysogine ; les mémoires d’un gommeux ; Bernard de Ventadour ; Nos écrivains, etc. Le 10 novembre 1878 parut le premier numéro du journal satirique illustré le Triboulet qui, depuis, a fait tant de bruit, et dont la politique, ardemment royaliste, valut à Saint-Patrice d’être exilé par le ministère de Freycinet le 10 août 1880.
Saint-Patrice_SP1887.jpg
Il fallait évidemment en savoir plus, d’autant que la mention en fin de notice, de l’exil politique par Freycinet, qui ne passe pas pourtant pour un utilisateur de la manière forte, ouvrait mon appétit de chercheur et curieux.
Les archives d’Internet contiennent une étude du baron marc de Villiers du Terrage intitulée : Conquistadores et roitelets. Rois sans couronne: du roi des Canaries à l'empereur du Sahara publiée en 1906 à Paris, qui contient un chapitre consacré à notre héros.
Il ressort de cette étude, que James Aloysus Harden-Hickey était américain, fils d’un chercheur d’or irlandais venu se fixer à Paris fortune faite. Il semble devoir son abandon de l’armée à un coup de pied de cheval, ce qui est moins noble que de devoir subvenir aux besoins de sa famille. Le jeune homme semble ensuite partager son temps entre la vie mondaine où il dilapide sa fortune, la sculpture et quelques productions littéraires mineures à tonalité monarchiste. C’est aussi un redoutable duelliste, il ferraille avec Hippolyte Taine et le chroniqueur Aurélien Scholl auquel, pas rancunier, il va consacrer une notice dans « nos écrivains ».
En 1878, jeune marié et paré d’un improbable titre de baron, il fonde le Triboulet, qui va remporter un certain succès (il tire à 30 000 au bout de 6 mois) en défendant les idées monarchistes sur le mode satirique au prix d’une réputation de scandale. Il s’adjoint la collaboration du dandy littéraire Barbey-d’Aurévilly pour la chronique théâtrale. Hélas, les dessins du Triboulet ne ménagent pas la classe politique. Lorsque le président de la République Grévy et celui de la Chambre Gambetta sont mis en cause en août 1880, quelques semaines après la première célébration de la fête nationale, le gouvernement Freycinet réplique en expulsant ce monarchiste américain bien encombrant.
C’est probablement de Bruxelles où il s’est installé, que Saint-Patrice, qui a conservé quelques années ses liens avec le Triboulet, rédige en 1887 « Nos écrivains », ébauche d’une encyclopédie du XIXe siècle dont il caressera le projet à son retour d’exil en 1890. La première série, qui a bénéficié de la collaboration du dessinateur Lilio, un des collaborateurs du Triboulet, restera la seule.
Pour évoquer la vie mouvementée, voire rocambolesque de James Harden-Hickey à partir de 1888, je renvoie à l’étude récente qui lui a consacré Hervé Collet sur le site de l’association Valmorency, histoire et patrimoine de la vallée de Montmorency.
On y découvrira la destinée hors norme d’un aventurier qui, après s’être converti au Boudhisme dont il développe la propagande depuis son château d’Andilly - les mânes des Arnauld ont du frémir - va se proclamer roi de la principauté de Trinidad, îlot volcanique inhabité de 15 km² au large des côtes du Brésil. Dépossédé de son royaume, James 1er, cousin des monarques ibériques, abandonne ses sujets, quelques chèvres, trois sangliers et quatre tortues et se lance dans un projet d’invasion de l’Angleterre à partir de l’Irlande. Nouveau Jacobite, il échoue comme ses prédécesseurs Louis XIV et Louis XV, la vente de son ranch d’El Paso n’ayant pas suffi à financer l’expédition ! Déprimé, il met fin à ses jours dans un hôtel de cette ville du Texas le 9 février 1898.
Parmi les œuvres de Saint-Patrice, Un amour vendéen, publié en 1878 possède une intéressante introduction sur le contexte géographique et historique des guerres de Vendée.
La paternité de Saint-Patrice sur « Nos écrivains » ne doit pas faire oublier la collaboration essentielle d’un dessinateur de talent. La destinée de Lilio, moins dramatique et voyageuse que celle de son mentor, est aussi digne d’être contée.
Etonnant, non?
Oncle Joe
A la recherche du portrait d’un écrivain méconnu du Pays de Retz, Paul Perret, mon attention fut retenue par une note du célèbre (au moins dans les dépôts d’archives de Nantes) répertoire de bio-bibliographie de Kerviller, sympathique ingénieur des Ponts et Chaussées du XIXe siècle qui mit son érudition au service des chercheurs des temps futurs. A l’article Perret, il écrivait : Notice et portrait dans "Nos écrivains" de S. Patrice. Quelques semaines d’investigations plus tard, et avec beaucoup de chance, j’ai devant les yeux un curieux bouquin, intitulé en effet « Nos écrivains » attribué à Saint-Patrice, illustré par Lilio, publié en 1887 par la maison Georges Hurtrèl, artiste-éditeur à Paris. L’auteur, dans sa préface proteste de la modestie du projet qui se propose d’être avant tout une galerie de portraits :
J’ai toujours eu, pour ma part, la curiosité de connaître les physionomies des écrivains dont les romans m’avaient plu, des poètes dont les vers m’avaient séduit, des dramaturges dont les pièces m’avaient captivé et je pense que beaucoup doivent éprouver le même sentiment.
Ce volume, le premier d’une série où défileront comme dans une galerie, tous les écrivains contemporains, historiens, romanciers, auteurs dramatiques, poètes ou journalistes, a pour but de satisfaire cette curiosité.
La petite notice qui accompagne chaque portrait est plutôt une légende qu’une biographie proprement dite : car s’il se fût agi de traiter, selon leurs mérites et leurs œuvres, les écrivains que je vous présente sommairement, il aurait fallu d’abord presque autant de volumes que de noms, et ensuite et surtout une plume plus autorisée que la mienne pour entreprendre cette tâche.
Saint-Patrice
Suivent 155 portraits d’écrivains, pour quelques uns d’entre eux, célèbres (Bourget, Daudet, Dumas fils, de Goncourt, Hugo, Maupassant) pour d’autres oubliés comme Ignotus de Saint-Philbert de Grandlieu ou Perret de Paimbœuf.
Avant de proposer à mes lecteurs quelques uns de ces portraits, il fallait d’abord, identifier ce Saint-Patrice, ce fut simple puisque en toute modestie, il s’est consacré une notice :
SAINT-PATRICE (le baron HARDEN-HICKEY, dit)
Le directeur et fondateur du Triboulet est né le 8 décembre 1854, d’une vieille famille irlandaise, qui trace son origine à Milesius, roi d’Espagne […]
(Suivent quelques éléments de la généalogie des Harden …)
Il fit ses études au collège des Jésuites à Namur et passa ensuite deux ans à l’Université de Leipzig pour faire des études de droit, mais où la majeure partie de son temps se passa à ferrailler dans des duels d’étudiants. A 19 ans, il se présenta à Saint-Cyr et fit partie de la « grande promotion » de 1874-1875. Sorti de l’école militaire, il dut abandonner la carrière des armes à la suite de la mort de son père, et après avoir travaillé pendant deux ans à la sculpture il s’adonna à la littérature. Son premier roman : Un amour dans le monde, parut en 1876, et fut bientôt suivi de Près du gouffre ; Sampierro ; Un amour vendéen ; les lettres d’un yankee ; les merveilleuses aventures de Nabuchodonosor Nosebreaker ; les métamorphoses de Fierpépin ; les facéties de Trogneville ; le mysogine ; les mémoires d’un gommeux ; Bernard de Ventadour ; Nos écrivains, etc. Le 10 novembre 1878 parut le premier numéro du journal satirique illustré le Triboulet qui, depuis, a fait tant de bruit, et dont la politique, ardemment royaliste, valut à Saint-Patrice d’être exilé par le ministère de Freycinet le 10 août 1880.
Saint-Patrice_SP1887.jpg
Il fallait évidemment en savoir plus, d’autant que la mention en fin de notice, de l’exil politique par Freycinet, qui ne passe pas pourtant pour un utilisateur de la manière forte, ouvrait mon appétit de chercheur et curieux.
Les archives d’Internet contiennent une étude du baron marc de Villiers du Terrage intitulée : Conquistadores et roitelets. Rois sans couronne: du roi des Canaries à l'empereur du Sahara publiée en 1906 à Paris, qui contient un chapitre consacré à notre héros.
Il ressort de cette étude, que James Aloysus Harden-Hickey était américain, fils d’un chercheur d’or irlandais venu se fixer à Paris fortune faite. Il semble devoir son abandon de l’armée à un coup de pied de cheval, ce qui est moins noble que de devoir subvenir aux besoins de sa famille. Le jeune homme semble ensuite partager son temps entre la vie mondaine où il dilapide sa fortune, la sculpture et quelques productions littéraires mineures à tonalité monarchiste. C’est aussi un redoutable duelliste, il ferraille avec Hippolyte Taine et le chroniqueur Aurélien Scholl auquel, pas rancunier, il va consacrer une notice dans « nos écrivains ».
En 1878, jeune marié et paré d’un improbable titre de baron, il fonde le Triboulet, qui va remporter un certain succès (il tire à 30 000 au bout de 6 mois) en défendant les idées monarchistes sur le mode satirique au prix d’une réputation de scandale. Il s’adjoint la collaboration du dandy littéraire Barbey-d’Aurévilly pour la chronique théâtrale. Hélas, les dessins du Triboulet ne ménagent pas la classe politique. Lorsque le président de la République Grévy et celui de la Chambre Gambetta sont mis en cause en août 1880, quelques semaines après la première célébration de la fête nationale, le gouvernement Freycinet réplique en expulsant ce monarchiste américain bien encombrant.
C’est probablement de Bruxelles où il s’est installé, que Saint-Patrice, qui a conservé quelques années ses liens avec le Triboulet, rédige en 1887 « Nos écrivains », ébauche d’une encyclopédie du XIXe siècle dont il caressera le projet à son retour d’exil en 1890. La première série, qui a bénéficié de la collaboration du dessinateur Lilio, un des collaborateurs du Triboulet, restera la seule.
Pour évoquer la vie mouvementée, voire rocambolesque de James Harden-Hickey à partir de 1888, je renvoie à l’étude récente qui lui a consacré Hervé Collet sur le site de l’association Valmorency, histoire et patrimoine de la vallée de Montmorency.
On y découvrira la destinée hors norme d’un aventurier qui, après s’être converti au Boudhisme dont il développe la propagande depuis son château d’Andilly - les mânes des Arnauld ont du frémir - va se proclamer roi de la principauté de Trinidad, îlot volcanique inhabité de 15 km² au large des côtes du Brésil. Dépossédé de son royaume, James 1er, cousin des monarques ibériques, abandonne ses sujets, quelques chèvres, trois sangliers et quatre tortues et se lance dans un projet d’invasion de l’Angleterre à partir de l’Irlande. Nouveau Jacobite, il échoue comme ses prédécesseurs Louis XIV et Louis XV, la vente de son ranch d’El Paso n’ayant pas suffi à financer l’expédition ! Déprimé, il met fin à ses jours dans un hôtel de cette ville du Texas le 9 février 1898.
Parmi les œuvres de Saint-Patrice, Un amour vendéen, publié en 1878 possède une intéressante introduction sur le contexte géographique et historique des guerres de Vendée.
La paternité de Saint-Patrice sur « Nos écrivains » ne doit pas faire oublier la collaboration essentielle d’un dessinateur de talent. La destinée de Lilio, moins dramatique et voyageuse que celle de son mentor, est aussi digne d’être contée.
Etonnant, non?
Oncle Joe
- Soslan
- Messages : 3051
- Enregistré le : sam. juin 13, 2009 1:22 pm
- Localisation : Lille (ou presque)
- Contact :
Même pas, ouf.Cachou a écrit :
Et t'as acheté quelque chose?
Pour les recommandations je plussoie Oncle Joe, par contre je dois être débarqué sur Amazon à la mauvaise génération (début 2008), parceque j'ai trés vite trouvé des recommandations crédibles.
Sinon, l'histoire de St-Patrice est étonnante en effet.
"La Lune commence où avec le citron finit la cerise" (André Breton)
http://karelia.over-blog.com/
Et pour ne pas faire que ma propre promo :
http://musardises.moonfruit.fr/
http://karelia.over-blog.com/
Et pour ne pas faire que ma propre promo :
http://musardises.moonfruit.fr/
J'ai lu "Abattoir 5" avant-hier et je viens d'en parler (très longuement)(en fait, l'article fait 4 pages Word)(et j'ai dû me limiter). J'ai eu envie d'en parler ici, mais je n'ai pas trouvé de sujet sur le livre, juste sur une éventuelle adaptation de Del Toro. Mais c'est impossible que ce livre n'ait pas déjà une page ici. Si?
C'est à dire que c'est un vieux classique! C'est comme si tu disais: "Oh, il faudrait que je lise "La machine à explorer le temps" de Wells" ou "Demain les chiens" de Simak... Une sorte de lecture obligatoire...Cachou a écrit :J'ai lu "Abattoir 5" avant-hier et je viens d'en parler (très longuement)(en fait, l'article fait 4 pages Word)(et j'ai dû me limiter). J'ai eu envie d'en parler ici, mais je n'ai pas trouvé de sujet sur le livre, juste sur une éventuelle adaptation de Del Toro. Mais c'est impossible que ce livre n'ait pas déjà une page ici. Si?
Il te reste à trouver le film, qui est très bien.
C'est un livre avec de forts éléments autobiographiques, l'auteur était prisonnier de guerre à Dresde au moment de l'effroyable bombardement.
Voici un extrait d'un essai dont je donne le titre et l'auteur ensuite:
"Au soir de ce 13 février, la catastrophe s'abattit sur Dresde: les bombes tombaient, les maisons s'effondraient, le phosphore coulait à flot, les poutres en flamme craquaient au-dessus des têtes aryennes et non aryennes, et la même tempête de feu entrainait Juifs et chrétiens dans la mort; mais pour celui des soixante-dix porteurs d'étoile environ que cette nuit épargna, pour celui-là, elle signifia le salut, car, dans le chaos général, il put échapper à la Gestapo."
Ces phrases sont tirées de "LTI. La langue du IIIe Reich" de Victor Klemperer, philologue allemand qui raconte ses propres souvenirs. Cet universitaire était le cousin d'Otto Klemperer, le grand chef d'orchestre dont je me plais régulièrement à vanter les qualités (notamment dans Mahler et Haydn, et Beethoven, et Brahms), et qui, lui, a pu quitter l'Allemagne à temps. "LTI" est une plongée terrifiante dans la déchéance psychologique de l'Allemagne sous le 3e Reich. Klemperer, qui passe du statut de grand professeur d'université à celui de manoeuvre esclave juif en attente d'extermination (sa femme étant aryenne, ça retarde un peu l'échéance...) explique en détail l'instauration et le fonctionnement de la véritable "novlangue" (avant Orwell...) imposée par les nazis. Et il raconte sa vie quotidienne...
Ironiquement, le bombardement lui a sauvé la vie.
Ce texte se trouve dans la collection Agora (Pocket). Pas cher, et génial à lire quand on a trop le moral !
Oncle Joe
*tilt*Lensman a écrit :Ayant faim, je viens d'ouvrir une petite boîte de pâté au foie de canard(osaure).
in 'Something Rotten', Jasper Fforde a écrit :Granny Next was in her room watching a nature documentary called Walking with Ducks when I was shown in by the nurse. Gran was wearing a blue gingham nightie, had wispy grey hair and looked all of her no years. She had got it into her head that she couldn't shuffle off this mortal coil until she had read the ten most boring books, but since 'boring' was about as impossible to quantify as 'not boring' it was difficult to know how to help.
'Shhh!' she muttered as soon as I walked in. 'This programme's fascinating!' She was staring at the TV screen earnestly. 'Just think,' she went on, 'by analysing the bones of the extinct duck Anas platyrhynchos they can actually figure out how it walked.'
I stared at the small screen, where an odd animated bird waddled strangely in a backward direction as the narrator explained just how they had managed to deduce such a thing.
'How could they know that just by looking at a few old bones?' I asked doubtfully, having learned long ago that an 'expert' was usually anything but.
'Scoff not, young Thursday,' replied Gran, 'a panel of expert avian palaeontologists have even deduced that a duck's call might have sounded something like this: "Quock, quock".'
'"Quock?" Hardly seems likely.'
'Perhaps you're right,' she replied, switching off the TV and tossing the remote aside. 'What do experts know?'
Anybody remotely interesting is mad in some way. (the 7th Doctor)
Blog HS après déménagement. En attendant, photos !
Blog HS après déménagement. En attendant, photos !
-
- Messages : 438
- Enregistré le : jeu. oct. 23, 2008 3:46 pm
- Localisation : Dans le TGV Paris-Lyon (ou Lyon-Paris, ça dépend des jours.)
Ben Japan Expo 2010, c'était bien (2 jours). Pu voir les Morning Musume en dédicaces (et les fans japonais hardcore faire le show). Trop de choses à voir, à faire. Vu l'expo Mézières aussi.
Grande kermesse de fin d'année, quoi.
Grande kermesse de fin d'année, quoi.
"There's an old Earth saying, Captain. A phrase of great power and wisdom. A consolation to the soul, in times of need : Allons-y !" (The Doctor)
http://melkine.wordpress.com/
http://melkine.wordpress.com/
Yep, et pas qu'elle. Et on a regretté de pas pouvoir faire de même avec la SF/fantasy en FranceLensman a écrit :Fraulein Draco était de la fête?
Oncle Joe

"There's an old Earth saying, Captain. A phrase of great power and wisdom. A consolation to the soul, in times of need : Allons-y !" (The Doctor)
http://melkine.wordpress.com/
http://melkine.wordpress.com/
Ben tu sais, autour de moi, personne ne semble connaître ce livre ou même cet auteur tout simplement. Je ne sais même plus comment j'ai su moi-même que c'était un classique, mais il n'y a que sur internet que j'ai croisé des gens connaissant Vonnegut. Du coup, je vais essayer de faire une conversion de masse à mon club de lecture dans 10 jours...Lensman a écrit :C'est à dire que c'est un vieux classique! C'est comme si tu disais: "Oh, il faudrait que je lise "La machine à explorer le temps" de Wells" ou "Demain les chiens" de Simak... Une sorte de lecture obligatoire...Cachou a écrit :J'ai lu "Abattoir 5" avant-hier et je viens d'en parler (très longuement)(en fait, l'article fait 4 pages Word)(et j'ai dû me limiter). J'ai eu envie d'en parler ici, mais je n'ai pas trouvé de sujet sur le livre, juste sur une éventuelle adaptation de Del Toro. Mais c'est impossible que ce livre n'ait pas déjà une page ici. Si?
Il te reste à trouver le film, qui est très bien.
J'essaye de mettre la main sur ce film...