sandrine.f a écrit :l'originalité de Stross par rapport à Zelazny est certainement sa description et son utilisation de personnages féminins 'modernes' ainsi que la plus grande attention portée au choc culturel entre les univers, qui font glisser le livre plus vers la SF que vers la Fantasy où on aurait pu le classer de prime abord.
Il y a aussi une prise en compte peu fréquente de la dimension économique de telles intersections d'univers (mais il ne faut pas parler d'économie ici

).
Si, si, c'est très bien de parler d'économie. (':lol:')
Et dans le deuxième volume des Princes Marchands, Un Secret de famille, Stross (ou plutôt ses héroïnes) imagine au moins deux façons de trafiquer entre mondes parallèles, échappant à l'immoralité et à l'illégalité du transport de drogues, que je vous livrerai pas mais qui sont terriblement ingénieuses.
Utile si jamais vous vous trouvez dans cette situation.
Il propose également des descriptions fort pertinentes du fonctionnement du capitalisme (auquelles je ne souscris pas entièrement, encore que…) et je vois pas pourquoi l'économie ou la socio-économie seraient moins porteurs de sf que l'astronomie, la physique ou la génétique.
J'ai enfin personnellement bien aimé la place et le rôle qu'il confère à ses personnages féminins et cela a été une des raisons de mon choix. Non seulement ses femmes ont du caractère (ce qui s'est déjà vu) mais en plus, elles sont techniquement compétentes.
Mais comme je suis l'éditeur qui s'avance ici non masqué, on ne s'attend probablement pas à ce que je dise du mal du ou plutôt des livres.
Gérard Klein