Soslan a écrit :Je dois avoir les nerfs en pelote, je n'ose pas aller me coucher et éteindre la lumière à cause de réminiscences enfantines à la gomme. Une frayeur nocturne plutôt bénigne (encore que...) mais récurrente.
Il a suffit de quelques dessins d'Elbakin pour me rappeler comment je suis chochotte sur les grandes illustrations à la darkitude impressionante. Traumatisme cultivé dans les Mythes et légendes Hachette et d'autres sources comme Science et Vie Junior (voir même du bien plus haut de gamme comme Kelek). Dans des livres que j'ai parfois encore à portée de main, j'arrivais à encore onze ans à jouer les bravaches devant certaines illustrations que je serais incapable de regarder en face maintenant (pour les merveilles de Kelek doit pas y avoir trop de souci, heureusement).
J'en connais un qui va bien rigoler demain matin en y repensant.
Les vieilles peurs de l'enfance reviennent parfois...
En ce moment, je me souviens beaucoup plus de mes rêves que d'habitude. Il y a des périodes comme cela...
Ces images sont inscrites profondément dans notre esprit. Je pense que, quand on fatigue trop, elles reviennent, non pas pour nous inquiéter, mais au fond plutôt pour nous rassurer: ce sont des jalons, qui nous rappellent que nous sommes bien là, que nous avons absorbé plein d'émotions, qui nous ont marqués et fabriqués, en bien et en moins bien...
Nous sommes vivants, nous disent-elles!
Enfin, ça me plait de voir ça comme ça...
A tout à l'heure, après un peu de sommeil...
Oncle Joe
PS: bises à tous, mes amis !