Je suis d'accord avec vous deux. Je n'en reste pas moins admiratifLDavoust a écrit :Je suis d'accord avec Don Lo. Réfléchir en terme de "production", ça me paraît un faux problème. L'auteur n'est pas une citerne et l'écriture n'est pas forcément une question mathématique de ratios et de rendements (du moins pas pour beaucoup).
Les objectifs journaliers, ce n'est souvent qu'une façon personnelle pour l'auteur de se botter le cul au lieu de procrastiner (ce que les auteurs font souvent très bien).
Syndrome de la page blanche, façon Sheckley
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"C'est comme une des œuvres de petits et exquis de l'art comme je pense que vous aimerez à croire que je suis droit dans votre propre de voir pour savoir."
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- Don Lorenjy
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L'admiration, c'est bien, ça tient chaud l'hiver
J'admire souvent le résultat lorsque la lecture me plaît. Le processus de production m'intéresse à titre de curiosité, mais la performance chiffrée génère plus de l'étonnement : la vache, il en a tant que ça à raconter ?!
En revanche, le problème de page blanche évoqué au début me semble relever d'une professionnalisation de l'auteur. Ce qui compte pour lui, face à la feuille, c'est de trouver qque chose à raconter, et non de trier parmi tout ce qu'il voudrait raconter.
Il faut déjà avoir des obligations contractuelles pour se plier à la discipline d'écrire son propre nom jusqu'à ce que marre, non ?
J'admire souvent le résultat lorsque la lecture me plaît. Le processus de production m'intéresse à titre de curiosité, mais la performance chiffrée génère plus de l'étonnement : la vache, il en a tant que ça à raconter ?!
En revanche, le problème de page blanche évoqué au début me semble relever d'une professionnalisation de l'auteur. Ce qui compte pour lui, face à la feuille, c'est de trouver qque chose à raconter, et non de trier parmi tout ce qu'il voudrait raconter.
Il faut déjà avoir des obligations contractuelles pour se plier à la discipline d'écrire son propre nom jusqu'à ce que marre, non ?
Les marques Don Lorenjy et Don Lo sont retirées des rayons
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Dans le sens où si tu n'as pas de deadline contractuelletu te fixes tes propres contraintes temporelles, j'imagine que oui.
Parce que si on n'a pas de contrat, bah y a pas d'angoisse de la page blanche. Peut-être une frustration de ne pas pouvoir produire alors qu'on en a l'envie. Comme tu dis, on passe à autre chose et on attent que le train entre en gare
Parce que si on n'a pas de contrat, bah y a pas d'angoisse de la page blanche. Peut-être une frustration de ne pas pouvoir produire alors qu'on en a l'envie. Comme tu dis, on passe à autre chose et on attent que le train entre en gare
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- LDavoust
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Si seulement c'était si simple Cette angoisse peut avoir mille causes, qui ne sont pas forcément le fait de ne plus avoir grand-chose à raconter d'intéressant. Souvent, c'est celle de ne pas être à la hauteur - oui, mais de quoi? De ses propres espérances.Parce que si on n'a pas de contrat, bah y a pas d'angoisse de la page blanche.
En tout cas, je la vois beaucoup chez des auteurs en atelier, qui n'ont pour la plupart pas de contrat, et veulent juste arriver à "sortir" ce qu'ils ont en eux. Souvent... il s'agit juste de se l'autoriser, vraiment.
"Comparé au métier d'écrivain, celui de joueur de courses est une occupation stable et sûre." - John Steinbeck
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???!!!???!?!!!???Julien d'Hem a écrit :Parce que si on n'a pas de contrat, bah y a pas d'angoisse de la page blanche.
Gasp.
Je défaille.
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- bormandg
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N'importe quoi. Ceux qui n'ont que le problème de répondre à un contrat ne sont as des auteurs, ce sont des employés à l'écriture. Un auteur, ça a d'abord un but qu'il s'est fixé, un désir de créer, et c'est par rapport à ce but, à ce désir, qu'il a l'angoisse de la page blanche. Sans compter que, 9 fois sur 10, il FAUT avoir déjà écrit une partie de l'oeuvre avant d'aller la proposer, d'en obtenir le contrat.Julien d'Hem a écrit : Parce que si on n'a pas de contrat, bah y a pas d'angoisse de la page blanche.
"If there is anything that can divert the land of my birth from its current stampede into the Stone Age, it is the widespread dissemination of the thoughts and perceptions that Robert Heinlein has been selling as entertainment since 1939."
- Jean-Claude Dunyach
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Il est tout à fait possible d'échapper à l'angoisse de la page blanche... En effet, les bonnes papeteries commercialisent des papiers de toutes les couleurs, du beige coquille d'oeuf au noir absolu. Il est également possible, sous Word, de mettre une image quelconque, ou un tramage, ou une couleur, en fond de fichier texte. L'angoisse de la page bleue pâle, ou quadrillée façon tissu écossais, ça a quand même une autre gueule, non ?
Bon, je
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Je compte pour 1. Comme chacun de vous...
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- bormandg
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Jean-Claude Dunyach a écrit :Il est tout à fait possible d'échapper à l'angoisse de la page blanche... En effet, les bonnes papeteries commercialisent des papiers de toutes les couleurs, du beige coquille d'oeuf au noir absolu. Il est également possible, sous Word, de mettre une image quelconque, ou un tramage, ou une couleur, en fond de fichier texte. L'angoisse de la page bleue pâle, ou quadrillée façon tissu écossais, ça a quand même une autre gueule, non ?
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Non, mais je dis bien "il devait lui arriver", ce qui est une façon de dire que j'imagine que ça pouvait arriver. Je n'ai aucune idée de sa productivité réelle et je présente mes excuses à sa mémoire s'il apparaît que j'ai malencontreusement affirmé des choses, etc, etc.Jean-Claude Dunyach a écrit :Qu'est-ce que tu en sais ? Tu connaissais Sheckley ?Fifokaswiti a écrit :Oui, enfin il n'est pas question de 5000 mots « gardables. » Juste d'une motivation pour s'y mettre. Là-dessus, il devait lui arriver d'en garder, quoi, 1000 ? Ça reste déjà honnête.
A ma décharge, tel que c'est présenté, ahem :
Ça veut quand même dire, sauf s'il apparaît qu'en plus de ne plus savoir parler français, je ne sais plus lire l'anglais, qu'il visait une certaine quantité de mots même si une certaine proportion, considérable puisqu'il parle de 1600 à 1800 sur les 5000, sont jetables.The late Robert Sheckley told me how he dealt with it. He'd give himself a minimum word limit of 5,000 words a day, even if all he did was write his name 2,500 times. And on those days he was blocked, he did start writing his name, and after he'd written "Robert Sheckley" 800 or 900 times an inner voice said, "Ah, hell -- if you're going to sit here doing that, you might as well write a story." According to Bob, it never failed.
Non ?
Bon bah j'ai rien compris alors.
- Jean-Claude Dunyach
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Non, ce que ça veut dire, c'est qu'après avoir tapé son nom 800 ou 900 fois, les jours de blocage, il se mettait à écrire vraiment. On ignore s'il faisait ses 5000 "vrais" mots de texte en plus de ses exercices de recopie de son nom, mais on peut le supposer. Rien en tout cas ne laisse croire le contraire. C'était un auteur pro, et une fois la machine lancée, il continuait jusqu'au bout. Le plus dur étant, justement, de démarrer.Fifokaswiti a écrit :Non, mais je dis bien "il devait lui arriver", ce qui est une façon de dire que j'imagine que ça pouvait arriver. Je n'ai aucune idée de sa productivité réelle et je présente mes excuses à sa mémoire s'il apparaît que j'ai malencontreusement affirmé des choses, etc, etc.Jean-Claude Dunyach a écrit :Qu'est-ce que tu en sais ? Tu connaissais Sheckley ?Fifokaswiti a écrit :Oui, enfin il n'est pas question de 5000 mots « gardables. » Juste d'une motivation pour s'y mettre. Là-dessus, il devait lui arriver d'en garder, quoi, 1000 ? Ça reste déjà honnête.
A ma décharge, tel que c'est présenté, ahem :Ça veut quand même dire, sauf s'il apparaît qu'en plus de ne plus savoir parler français, je ne sais plus lire l'anglais, qu'il visait une certaine quantité de mots même si une certaine proportion, considérable puisqu'il parle de 1600 à 1800 sur les 5000, sont jetables.The late Robert Sheckley told me how he dealt with it. He'd give himself a minimum word limit of 5,000 words a day, even if all he did was write his name 2,500 times. And on those days he was blocked, he did start writing his name, and after he'd written "Robert Sheckley" 800 or 900 times an inner voice said, "Ah, hell -- if you're going to sit here doing that, you might as well write a story." According to Bob, it never failed.
Non ?
Bon bah j'ai rien compris alors.
Sheckley a beaucoup écrit - on ne connait que ses textes SF, en France, mais il a publié des nouvelles dans plein d'autres genres pour gagner sa vie. A titre personnel, je doute qu'il ait jeté une grosse proportion de ce qu'il a écrit.
Je compte pour 1. Comme chacun de vous...
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C'est exactement ce que je voulais dire, au départ.Jean-Claude Dunyach a écrit :On ignore s'il faisait ses 5000 "vrais" mots de texte en plus de ses exercices de recopie de son nom,
Je te crois sur parole.mais on peut le supposer
La discussion portant sur la méthode et certains s'exclamant que c'est un rythme de forçat, je voulais dire que bon, oui, 5000 mots ça peut paraître énorme, mais la philo de la méthode me semble être de viser 5000 mots jetables, parce qu'au bout d'un moment, on finit toujours par en avoir une proportion non négligeable de « conservables. » La productivité de Sheckley himself, quelque part, à ce niveau dans la discussion, on s'en fiche un peu, l'intérêt étant l'approche. Que je trouve sans doute très efficace (m'enfin je ne suis pas écrivain, donc je la ferme) en plus d'être très fun…
Traduction :
Le regretté Robert Sheckley m'a raconté comment il a traité avec lui. Il s'était donner une limite minimale de mot de 5.000 mots par jour, même si il n'a fait que signer son nom 2.500 fois. Et ces jours-là, il a été bloqué, il ne commence qu'à écrire son nom, et après qu'il avait écrit "Robert Sheckley" 800 ou 900 fois une voix intérieure dit: «Ah, l'enfer - si vous allez rester ici faire que , vous pouvez aussi bien écrire une histoire. " Selon Bob, il ne manquait jamais.
Perso, j'ai rien compris.
Le regretté Robert Sheckley m'a raconté comment il a traité avec lui. Il s'était donner une limite minimale de mot de 5.000 mots par jour, même si il n'a fait que signer son nom 2.500 fois. Et ces jours-là, il a été bloqué, il ne commence qu'à écrire son nom, et après qu'il avait écrit "Robert Sheckley" 800 ou 900 fois une voix intérieure dit: «Ah, l'enfer - si vous allez rester ici faire que , vous pouvez aussi bien écrire une histoire. " Selon Bob, il ne manquait jamais.
Perso, j'ai rien compris.
Sans blague ?Pontiac a écrit :Traduction :
Le regretté Robert Sheckley m'a raconté comment il a traité avec lui. Il s'était donner une limite minimale de mot de 5.000 mots par jour, même si il n'a fait que signer son nom 2.500 fois. Et ces jours-là, il a été bloqué, il ne commence qu'à écrire son nom, et après qu'il avait écrit "Robert Sheckley" 800 ou 900 fois une voix intérieure dit: «Ah, l'enfer - si vous allez rester ici faire que , vous pouvez aussi bien écrire une histoire. " Selon Bob, il ne manquait jamais.
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Anybody remotely interesting is mad in some way. (the 7th Doctor)
Blog HS après déménagement. En attendant, photos !
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