Dommage, ça marche comme du calcul en base 4. Autrement dit 1000 = MEU MEU ZO ZO GARoland C. Wagner a écrit :Avec beaucoup de shadoks et beaucoup de poubelles.bormandg a écrit :On note comment mille en numération shadok, au fait?![]()


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Dommage, ça marche comme du calcul en base 4. Autrement dit 1000 = MEU MEU ZO ZO GARoland C. Wagner a écrit :Avec beaucoup de shadoks et beaucoup de poubelles.bormandg a écrit :On note comment mille en numération shadok, au fait?![]()
Tss. Tu parles de la spéculation hors de la fiction - la SF est de la fiction, elle fait semblant de spéculer, tout comme les fictions réalistes font semblant de parler de la réalité. Il peut y avoir des morceaux dedans qui ressemblent, mais l'ensemble n'est pas équivalent à ce qui est simulé.bormandg a écrit :Ce n'est pas le sens que je donne au mot. La spéculation est rationnelle en ce sens qu'elle respecte les règles de la rationalité et du possible. La fantasy s'en affranchit.silramil a écrit :Les deux autres grands pôles sont la spéculation (qui diverge du sens commun tout en faisant mine d'en développer des postulats) et l'extraordinaire (qui décroche ostensiblement du sens commun). SF et fantasy sont chacune à leur manière "irrationnelles" dans ce sens restreint.
ben justement... les fictions sont plutôt écrites pour les M Prudhomme que pour les M. Descartes. ça ne veut pas dire pour les imbéciles, mais pour les gens qui ont des certitudes là où il faudrait des savoirs. Si les auteurs ne pouvaient pas jouer sur des effets d'illusion en s'appuyant sur les croyances et les pseudo-certitudes, il y aurait peu de textes écrits, et ce ne serait pas forcément des textes de SF... Même dans la hard science, les préconceptions font une grosse partie du travail de fabrication de la fiction.C'est effectivement ainsi que j'emploie le terme. Sauf qu'à la place du sens commun, je mettrais la réflexion scientifique, la rationnalité. Le sens commun, c'est l'outil des cartésiens, de M. Prudhomme qui ne veut pas savoir ce qu'a vraiment écrit Descartes.silramil a écrit : Ce qui n'implique pas qu'elles soient "absurdes" - elles ne sont "anti-rationnelles" que dans la mesure où elles remettent en cause (de manière plus ou moins profonde ou plus ou moins ludique selon les textes) ce que le sens commun a à dire sur l'univers.
Mouais. L'essentiel est qu'il y ait rupture dans les deux cas, ici.Sauf que cette rupture est, à mon avis, assez profondément différente quand d'uncôté on insiste sur le caractère possible, de l'autre sur le caractère merveilleux.silramil a écrit :]Et concernant le petit désaccord entre bormandg et soslan, je dirais que la fantasy (et la SF) se constitue de manière consciente en rupture avec les représentations communes de la réalité, même si les auteurs n'ont pas une thèse précise à défendre.
Bon maintenant que la page 700 est arrivée, Lem va pouvoir se mettre à écrire, et Roland finir son Uchronie.Lem a écrit :C'est incroyable, je suis pratiquement d'accord avec toute l'analyse wagnérienne.
A part ça, j'ai trouvé Inception excellent. C'est Ubik + Le temps incertain + Existenz + Matrix + un truc en plus que je vous laisse découvrir.
Par Cthulhu ! Je vais devoir aller le voir! (je suis notamment très fan d'"Existenz", un film que je trouve sous-estimé).Lem a écrit :C'est incroyable, je suis pratiquement d'accord avec toute l'analyse silmarienne.
A part ça, j'ai trouvé Inception excellent. C'est Ubik + Le temps incertain + Existenz + Matrix + un truc en plus que je vous laisse découvrir.
Sauf que Lem, il faut qu'il écrive EN PLUS une histoire de la BD franco-belge...Travis a écrit :Bon maintenant que la page 700 est arrivée, Lem va pouvoir se mettre à écrire, et Roland finir son Uchronie.Lem a écrit :C'est incroyable, je suis pratiquement d'accord avec toute l'analyse wagnérienne.
A part ça, j'ai trouvé Inception excellent. C'est Ubik + Le temps incertain + Existenz + Matrix + un truc en plus que je vous laisse découvrir.
Allez les gars soyez sympa.
Il y a beaucoup de textes que l'on peut "apprécier pour leur puissance de fascination sans se soucier de leur rationnalité". Je me demande même si ce n'est pas le cas d'une assez grande partie de la littérature ayant peu à voir ni avec la SF, ni avec la Fantasy. Quand on prend certaines scènes de Zola (qui n'est pourtant guère ma tasse de thé), par exemple une scène d'émeute (il faudrait que je la retrouve...), il y a bien fascination devant cette mise en scène de la violence.silramil a écrit : La fiction spéculative n'est pas "rationnelle" en ce sens - elle dépasse le raisonnable et le terre à terre, elle invite à considérer des zones inconnues et parfois inconcevables. Elle donne des "leçons d'abîmes"(*), que les lecteurs peuvent sans problème rationnaliser ensuite, mais ce n'est pas la seule manière de recevoir ces textes, on peut les apprécier pour leur puissance de fascination sans se soucier de leur rationnalité.
(* copyright Verne, signalé par Renard, signalé par Lem, une bien belle expression ma foi)
AH ! Ceci explique pourquoi, j'ai pu dire qu'on pouvait ranger la série télé "Dr House" dans les séries SF.Lensman a écrit : A ce compte, je trouve plus juste, dans mon ressenti, de mettre "Sherlock Holmes" avec la science-fiction, dans une catégorie qui ne va pas se recouper avec celle de "Bonjour tristesse".
+42 pour House, of course!Erion a écrit :AH ! Ceci explique pourquoi, j'ai pu dire qu'on pouvait ranger la série télé "Dr House" dans les séries SF.Lensman a écrit : A ce compte, je trouve plus juste, dans mon ressenti, de mettre "Sherlock Holmes" avec la science-fiction, dans une catégorie qui ne va pas se recouper avec celle de "Bonjour tristesse".
Je ne tiens pas à ce que tout devienne de la SF... Je fais juste remarquer que c'est la notion de "littérature réaliste" qui me paraît mal fichue. C'est cette notion que j'interroge.Nébal a écrit :Moi je veux bien, mais à ce compte-là, tout roman (notamment mais pas seulement policier) un tant soit peu "scientifique" ne serait-ce que dans son langage ou par ses personnages devient SF... Là, Houellebecq n'est plus "borderline", à titre d'exemple : il est en plein dedans. Bien plus que les trois-quarts des écrivains français reconnus "officiellement" comme écrivant de la SF.
Soyons fous : Zola aussi, c'est de la SF, puisque sociologie-fiction.
Mais BSG, non. Aha.
Hé non. Ca ne fonctionne pas pour l'Inspecteur Harry.Nébal a écrit :Moi je veux bien, mais à ce compte-là, tout roman (notamment mais pas seulement policier) un tant soit peu "scientifique" ne serait-ce que dans son langage ou par ses personnages devient SF...
Merci de relire le passage en gras...Erion a écrit :Hé non. Ca ne fonctionne pas pour l'Inspecteur Harry.Nébal a écrit :Moi je veux bien, mais à ce compte-là, tout roman (notamment mais pas seulement policier) un tant soit peu "scientifique" ne serait-ce que dans son langage ou par ses personnages devient SF...
Nous sommes (paraît-il) dans un monde où la vision "scientifique" du monde est dominante. Les scénaristes de l'inspecteur Harry font attention à ce que rien ne vienne interloquer le spectateur en ce qui concerne ce que ce spectateur accepte en matière de science, et lui faire penser que l'intérêt du film résiderait dans autre chose que la pure péripétie policière (attraper et punir le méchant) ou dans la psychologie des personnages (je suis un fan de l'inspecteur Harry..).Nébal a écrit :Merci de relire le passage en gras...Erion a écrit :Hé non. Ca ne fonctionne pas pour l'Inspecteur Harry.Nébal a écrit :Moi je veux bien, mais à ce compte-là, tout roman (notamment mais pas seulement policier) un tant soit peu "scientifique" ne serait-ce que dans son langage ou par ses personnages devient SF...