Il existe un texte de Houellebecq où, précisément, il s'attaque à cette prétendue notion de "réalisme" dans la fiction, en disant que tout ça, c'est des conneries (je schématise, mais vous voyez l'idée).Lensman a écrit : C'est la dénomination "réaliste" qui est problématique, pas celle de SF. Cette catégorie "réaliste", que l'on doit trouver soi-disant comme allant de soi, me se semble très foireuse, depuis en fait bien longtemps. Et le fait que des tas de gens l'emploient sans bien savoir de quoi ils parlent ne me suffit pas pour en faire quelque chose d'utile dans l'étude de la littérature.
Du sense of wonder à la SF métaphysique
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J'y ai fait référence, je crois, entre autres dans la page précédente....Erion a écrit :Il existe un texte de Houellebecq où, précisément, il s'attaque à cette prétendue notion de "réalisme" dans la fiction, en disant que tout ça, c'est des conneries (je schématise, mais vous voyez l'idée).Lensman a écrit : C'est la dénomination "réaliste" qui est problématique, pas celle de SF. Cette catégorie "réaliste", que l'on doit trouver soi-disant comme allant de soi, me se semble très foireuse, depuis en fait bien longtemps. Et le fait que des tas de gens l'emploient sans bien savoir de quoi ils parlent ne me suffit pas pour en faire quelque chose d'utile dans l'étude de la littérature.
"If there is anything that can divert the land of my birth from its current stampede into the Stone Age, it is the widespread dissemination of the thoughts and perceptions that Robert Heinlein has been selling as entertainment since 1939."
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qui rentre donc dans la SF si on considère que toute fiction (non fantasyste) appartient à la SF....Thomas Geha a écrit :Ah bon ? Pour moi c'est un soapErion a écrit :[
Concernant "House MD", je signale que le fait de considérer cette série comme de la SF,

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Peut-on avoir une position excessive avec la SF qui traite l'infini comme une valeur accessible?Nébal a écrit :Position qui, bien sûr, n'a rien d'excessif.

Et ai-je écrit que je prenais cette position comme acquise? Même si je ne la renvoie pas à la pure fantaisie...

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Silramil nous dit que, si j'ai bien compris son propos, que le coté spéculatif ne suffit pas pour caractériser la SF. J'adhère totalement à ça. J'ai toujours pensé que la SF ne se contentait pas de spéculer sur le réel ou d'extrapoler mais qu'elle transcendait ce même réel.
Sinon la SF n'est pas uniquement une littérature d'idée dans le sens de littérature jouant avec des concepts. C'est aussi une littérature d'image. Il y a une relation entre les concepts et les images. Certains concepts sont un développement des images et et certaines images découlent des concepts. Cette relation entre l'idée et l'image créée un effet d'univers. Donc la SF est aussi une littérature d'univers. Donc il existe réellement trois dimensions dans le genre/
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Je comprends mieux les déclarations d'Emmanuel Petit sur la troisième dimension, du coup.Fabien Lyraud a écrit :Donc il existe réellement trois dimensions dans le genre/

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J'aurais pu accepter cette position (partielle, mais même si nous atteignons la page gogol nous n'aurons encore qu'une vision partielle de la (science?)-fiction, si tu avais omis ces trois mots que je considère (au moins depuis novembre 1951 et certain article de Temps modernes) comme incorrects.Fabien Lyraud a écrit :Silramil nous dit que, si j'ai bien compris son propos, que le coté spéculatif ne suffit pas pour caractériser la SF. J'adhère totalement à ça. J'ai toujours pensé que la SF ne se contentait pas de spéculer sur le réel ou d'extrapoler mais qu'elle transcendait ce même réel.
Sinon la SF n'est pas uniquement une littérature d'idée dans le sens de littérature jouant avec des concepts. C'est aussi une littérature d'image. Il y a une relation entre les concepts et les images. Certains concepts sont un développement des images et et certaines images découlent des concepts. Cette relation entre l'idée et l'image créée un effet d'univers. Donc la SF est aussi une littérature d'univers. Donc il existe réellement trois dimensions dans le genre/

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Y'en a. Un site qui recense pour chaque épisode les caractéristique médicale, donne des notes au "mystère médical" ET au Soap.Thomas Geha a écrit :Ah bon ? Pour moi c'est un soapErion a écrit :[
Concernant "House MD", je signale que le fait de considérer cette série comme de la SF,
Seulement, l'idée structurante de House, ce n'est pas le soap.
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Va dire ça aux spectateurs... Tu crois vraiment que Dr House aurait dépassé l'épisode pilote si c'était autre chose qu'un soap, à la base?Erion a écrit : Seulement, l'idée structurante de House, ce n'est pas le soap.
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"transcendait le réel".... Ca veut dire quoi ? Tu veux qu'on en revienne à la distinction entre "droit naturel" et "droit subjectif" ?Fabien Lyraud a écrit :Silramil nous dit que, si j'ai bien compris son propos, que le coté spéculatif ne suffit pas pour caractériser la SF. J'adhère totalement à ça. J'ai toujours pensé que la SF ne se contentait pas de spéculer sur le réel ou d'extrapoler mais qu'elle transcendait ce même réel.
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A ne pas confondre avec réifier la transcendance (c'estb un peu comme le contraire, même).Erion a écrit :"transcendait le réel".... Ca veut dire quoi ? Tu veux qu'on en revienne à la distinction entre "droit naturel" et "droit subjectif" ?Fabien Lyraud a écrit :Silramil nous dit que, si j'ai bien compris son propos, que le coté spéculatif ne suffit pas pour caractériser la SF. J'adhère totalement à ça. J'ai toujours pensé que la SF ne se contentait pas de spéculer sur le réel ou d'extrapoler mais qu'elle transcendait ce même réel.
Oncle Joe
Chouette, ça se remet à métaphysiquer, on dirait !
Bon, des fois, je vois pas trop le rapport avec la choucroute, mais bon...
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