Joël Houssin
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- Eric
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Je suis assez dubitatif. En fait, je me demande jusqu'à quel point nous ne faisons pas abstraction du fait que nous ne sommes pas tout à fait des lecteurs standards.
J'aurais tendance à penser que pour beaucoup de personnes, c'est un peu :
"Ouais, j'ai pas lu le livre, mais j'ai vu le film..."
Et j'avoue que pour pas mal de truc que je considère comme anecdotique, je fais la même chose. J'ai vu Les Rivières Pourpres (hélas), c'est bon, ça m'a suffit pour consultation de l'univers de Grangé. Même si je me doute que le bouquin est meilleur, ce qu'il à dire ne m'intéresse pas assez pour que j'ai envie de prendre le temps de le lire.
J'aurais tendance à penser que pour beaucoup de personnes, c'est un peu :
"Ouais, j'ai pas lu le livre, mais j'ai vu le film..."
Et j'avoue que pour pas mal de truc que je considère comme anecdotique, je fais la même chose. J'ai vu Les Rivières Pourpres (hélas), c'est bon, ça m'a suffit pour consultation de l'univers de Grangé. Même si je me doute que le bouquin est meilleur, ce qu'il à dire ne m'intéresse pas assez pour que j'ai envie de prendre le temps de le lire.
"Ueeuuggthhhg", laissa échapper Caity. Ce qui aurait pu vouloir dire n’importe quoi.
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Je n’y connais rien non plus, mais je pense qu’un livre se vendra quand même plus après un film, et donc qu’au niveau financier l’auteur sera sûrement gagnant.
Par contre, il n’est pas certain qu’il est un retour au niveau de la notoriété. Le livre pouvant être considéré comme secondaire par rapport au film.
C’est à vérifier, mais il me semble que quand Hitchcock à sorti Psychose, Robert Bloch n’a pas tellement eu de retour de notoriété. Il me semble même qu’une légende voulait même que ‘le maître’ ait créé son film a partir d’un roman médiocre!
Par contre, il n’est pas certain qu’il est un retour au niveau de la notoriété. Le livre pouvant être considéré comme secondaire par rapport au film.
C’est à vérifier, mais il me semble que quand Hitchcock à sorti Psychose, Robert Bloch n’a pas tellement eu de retour de notoriété. Il me semble même qu’une légende voulait même que ‘le maître’ ait créé son film a partir d’un roman médiocre!
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Oué c'est vrai sans doute pour les films au ciné. (et que sur le livre dont est tiré le film. Et que si l'éditeur fait une grosse promo autour)Papageno a écrit :Je n’y connais rien non plus, mais je pense qu’un livre se vendra quand même plus après un film, et donc qu’au niveau financier l’auteur sera sûrement gagnant.
Là malheureusement je pense que ça ne dopera pas les ventes de Joël Houssin. Parce que vous comme moi on sait qui c'est. Mais pour le grand public, je ne suis même pas sûr que son nom apparaisse plus de 1secodnes au générique...
Jérôme
'Pour la carotte, le lapin est la parfaite incarnation du Mal.' Robert Sheckley
'Pour la carotte, le lapin est la parfaite incarnation du Mal.' Robert Sheckley
Je me demande dans quelles proportions ça joue, en fait. Que ça relance les ventes, c'est à peu près certain, je pense. Maintenant, est-ce que ça les relance assez pour que l'auteur voie vraiment une différence au niveau financier... J'imagine que ça varie énormément selon les cas.Papageno a écrit :Je n’y connais rien non plus, mais je pense qu’un livre se vendra quand même plus après un film, et donc qu’au niveau financier l’auteur sera sûrement gagnant.
C'est en ça aussi que l'adaptation du "Prestige" m'intéresse en tant que cas d'école, je me demande quelles seront les ventes du roman suite à la sortie du film, en France et ailleurs.
J'ai effectivement l'impression que c'est souvent ce qui se produit quand le livre n'était pas très connu au départ.Par contre, il n’est pas certain qu’il est un retour au niveau de la notoriété. Le livre pouvant être considéré comme secondaire par rapport au film.
- Eric
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Il sufft d'aller jeter un œil au classement des ventes en poches, pour voir que ça dope les ventes.
Mais en l'occurence, pour le cas qui nous occupe ici, c'est plus que douteux. Je pense que la plupart des gens qui vont succomber au bourrage de crânes que France 2 a fait sur la série n'ont même pas la plus petite de qui foutre peut bien être Joël Houssin.
Mais en l'occurence, pour le cas qui nous occupe ici, c'est plus que douteux. Je pense que la plupart des gens qui vont succomber au bourrage de crânes que France 2 a fait sur la série n'ont même pas la plus petite de qui foutre peut bien être Joël Houssin.
"Ueeuuggthhhg", laissa échapper Caity. Ce qui aurait pu vouloir dire n’importe quoi.
Vu hier. Le premier épisode hein ! Pas fou quand même.
Scénario prévisible, effets clinquants, c'est froid, artificiel, dépourvu de tension (ou alors, faut avoir pris du viagra avant). J'oubliais, Frédéric Diefenstahl a autant d'expression qu'une tanche.
Bref, je n'ai pas dénigré. J'ai juste fait preuve de prescience.
PS : C'est vrai. Ce n'est pas un signe de déclin tout ça. C'est juste du light.
Scénario prévisible, effets clinquants, c'est froid, artificiel, dépourvu de tension (ou alors, faut avoir pris du viagra avant). J'oubliais, Frédéric Diefenstahl a autant d'expression qu'une tanche.
Bref, je n'ai pas dénigré. J'ai juste fait preuve de prescience.
PS : C'est vrai. Ce n'est pas un signe de déclin tout ça. C'est juste du light.
Oui, mais j'ai quand même l'impression que ça s'applique surtout à des livres qui étaient déjà assez connus avant (comme "Le Parfum" récemment par exemple). Je suis moins convaincue en ce qui concerne les autres.Eric a écrit :Il sufft d'aller jeter un œil au classement des ventes en poches, pour voir que ça dope les ventes.
C'est ce que je crois aussi.Mais en l'occurence, pour le cas qui nous occupe ici, c'est plus que douteux. Je pense que la plupart des gens qui vont succomber au bourrage de crânes que France 2 a fait sur la série n'ont même pas la plus petite de qui foutre peut bien être Joël Houssin.
- Eric
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Bon, vu aussi. L'intrigue n'est pas renversante. Les comédiens y vont mollo. Diefenthal fait des efforts méritoires, mais n'y arrive pas. Montoute cabotine un peu, mais pas trop.
Plus gênant c'est cette propension assez générale des réalisateurs français de fiction TV à croire qu'il faut nécessairement faire du style pour créer une ambiance. Autant la lumière et la balance des couleurs trafiquée apporte quelque chose, autant les manièrismes de mise en scène sur les focales, les plans de coupes montés en rafales, et les effets de travelling, tout ça fait trop artificiel. On a l'impression que le réa cherche à copier une sorte de vision stéréotypée de la mise en scène de genre à l'anglo-saxonne, mais c'est raté. En fait, la plupart des séries US ont une mise en scène assez sobre, avec suelement quelques gimmicks visuels, généralement assez discrets mais qu'on remarque sur la répétition. Et pour le reste, les références sont trop visibles (cf. le générique pompé sur Profiler).
Là, du coup, ça me fait l'effet de regarder une de ces nouvelles séries allemandes, où de jeunes réas tentent de sortir de l'image ringarde de Derrick, mais du coup en font trop.
En fait, c'est du recyclage de luxe.
Plus gênant c'est cette propension assez générale des réalisateurs français de fiction TV à croire qu'il faut nécessairement faire du style pour créer une ambiance. Autant la lumière et la balance des couleurs trafiquée apporte quelque chose, autant les manièrismes de mise en scène sur les focales, les plans de coupes montés en rafales, et les effets de travelling, tout ça fait trop artificiel. On a l'impression que le réa cherche à copier une sorte de vision stéréotypée de la mise en scène de genre à l'anglo-saxonne, mais c'est raté. En fait, la plupart des séries US ont une mise en scène assez sobre, avec suelement quelques gimmicks visuels, généralement assez discrets mais qu'on remarque sur la répétition. Et pour le reste, les références sont trop visibles (cf. le générique pompé sur Profiler).
Là, du coup, ça me fait l'effet de regarder une de ces nouvelles séries allemandes, où de jeunes réas tentent de sortir de l'image ringarde de Derrick, mais du coup en font trop.
En fait, c'est du recyclage de luxe.
"Ueeuuggthhhg", laissa échapper Caity. Ce qui aurait pu vouloir dire n’importe quoi.
Tu as raison Mélanie. En même temps, la TV n'est pas une oeuvre artistique, mais une entreprise commerciale. Ce que tu décris là, c'est bel et bien le fonctionnement d'une entreprise.Mélanie a écrit :Le revers de la médaille, d'après ce que j'ai entendu dire ici et là, c'est que tu n'es qu'un rouage dans une machine et que tu dois te faire à l'idée de ne plus avoir de contrôle sur ce que tu as écrit, mais aussi de le voir transformé jusqu'à ne plus rien en reconnaître. Je me demande dans quelle mesure le résultat permet de juger ce qu'a été l'apport de l'auteur
Listen now. Whoever you are, with these eyes of yours that move themselves along this line of text; whoever, wherever, whenever. If you can read this sentence, this one fragile sentence, it means you're alive. (Jeff Noon - Falling out of cars)
C'est sûr. Mais je répondais surtout à Jess qui parlait de reconnaissance : c'est là-dessus que je suis dubitative.gutboy a écrit :Tu as raison Mélanie. En même temps, la TV n'est pas une oeuvre artistique, mais une entreprise commerciale. Ce que tu décris là, c'est bel et bien le fonctionnement d'une entreprise.
- Eric
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Mouais... pas plus qu'un blockbuster hollywoodien qui vend ses plans à des grandes marques. Pas plus que le dernier album de U2 et la tournée subséquente vendue à je ne sais plus quel sponsor. Pourquoi la TV interdirait nécessairement une démarche artistique.gutboy a écrit :En même temps, la TV n'est pas une oeuvre artistique, mais une entreprise commerciale.
A cause des directeurs de programme qui imposent certaines choses dans leur cahiers des charges ? Le ciné US aussi. C'est aussi ce que faisait la collection Anticipation du Fleuve Noir, ce qui n'a pas empêché Wagner, Lehman et Ayerdhal (entre autres) d'en sortir. Les novellisations de parties de jeu de rôles de Mnémos première période étaient aussi des entreprises commerciales, et ça n'a pas empêché Colin d'en sortir.
"Ueeuuggthhhg", laissa échapper Caity. Ce qui aurait pu vouloir dire n’importe quoi.
--->Eric : je ne défend pas le fait que la TV doive être une entreprise commerciale. Ce n'est pas moi qui ai dit avec une grande honêteté (pour une fois) que ma chaine avait pour objectif principal de vendre du temps de cerveau à mes annonceurs.
J'ai juste signalé qu'aujourd'hui elle l'est, et que ne pas être "possesseur" de son travail est un état de fait logique dans ces conditions.
J'ai juste signalé qu'aujourd'hui elle l'est, et que ne pas être "possesseur" de son travail est un état de fait logique dans ces conditions.
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