S. Lehman & G. Dumay sur France Inter

[Lensman]

juifs américains...

Enfin, là, ça fait un bon moment qu'ils sont très présents en SF, et dans la culture américaine en général...
Oncle Joe

[Lensman]

Vous êtes vraiment des rats! Je suis obligé de me répondre à moi-même pour ne pas donner l'impression d'avoir fait une remarque antisémite...
Remarquez, je suis couvert pour ce qui est des minorités ethniques un peu farfelues: j'ai préfacé un bouquin de SF breton, alors...
Oncle Joe

[Fabien Lyraud]

Il y a de la SF d'évasion écrite par des auteurs français. Où ça ? Allez je vous aide.

http://www.riviereblanche.com/

http://www.editions-voyel.fr/boutique.html

http://www.eons.fr//main.php

[bormandg]

Il y a de la SF d'évasion écrite par des auteurs français. Où ça ? Allez je vous aide.

http://www.riviereblanche.com/

http://www.editions-voyel.fr/boutique.html

http://www.eons.fr//main.php

C'est là qu'est le problème, ou une partie du problème: la SF d'évasion, le public la cherche dans les éditions grand public; les petits éditeurs connus seulement du milieu SF, le public ne les connait pas.

[Papageno]

Il y a de la SF d'évasion écrite par des auteurs français. Où ça ? Allez je vous aide.

http://www.riviereblanche.com/

http://www.editions-voyel.fr/boutique.html

http://www.eons.fr//main.php

C'est là qu'est le problème, ou une partie du problème: la SF d'évasion, le public la cherche dans les éditions grand public; les petits éditeurs connus seulement du milieu SF, le public ne les connait pas.

C'est à mon avis, exactement cela. Cette science-fiction populaire sensée intéresser le tout venant, n'est connue que de nous, qui ne sommes pas le public visé. On ne la trouve pas la ou le grand public pourrait l'acheter sur une impulsion soudaine (Maison de la presse,super-marché, kiosque à journaux, hall de gare,.. etc.)

[Daelf]

Il y a de la SF d'évasion écrite par des auteurs français. Où ça ? Allez je vous aide.

http://www.riviereblanche.com/

http://www.editions-voyel.fr/boutique.html

http://www.eons.fr//main.php

C'est là qu'est le problème, ou une partie du problème: la SF d'évasion, le public la cherche dans les éditions grand public; les petits éditeurs connus seulement du milieu SF, le public ne les connait pas.

C'est à mon avis, exactement cela. Cette science-fiction populaire sensée intéresser le tout venant, n'est connue que de nous, qui ne sommes pas le public visé. On ne la trouve pas la ou le grand public pourrait l'acheter sur une impulsion soudaine (Maison de la presse,super-marché, kiosque à journaux, hall de gare,.. etc.)

Diantre ! Mais que fait la police diffuséditoriale ?

[bormandg]

Il y a de la SF d'évasion écrite par des auteurs français. Où ça ? Allez je vous aide.

http://www.riviereblanche.com/

http://www.editions-voyel.fr/boutique.html

http://www.eons.fr//main.php

C'est là qu'est le problème, ou une partie du problème: la SF d'évasion, le public la cherche dans les éditions grand public; les petits éditeurs connus seulement du milieu SF, le public ne les connait pas.

C'est à mon avis, exactement cela. Cette science-fiction populaire sensée intéresser le tout venant, n'est connue que de nous, qui ne sommes pas le public visé. On ne la trouve pas la ou le grand public pourrait l'acheter sur une impulsion soudaine (Maison de la presse,super-marché, kiosque à journaux, hall de gare,.. etc.)

Diantre ! Mais que fait la police diffuséditoriale ?

Elle veille à ce que ça ne change pas: les diffuseurs détestent la SF

[Thomas Geha]

Non, c'est faux
la plupart du temps, ils ne la connaissent pas et en ont un peu peur

[bormandg]

Non, c'est faux
la plupart du temps, ils ne la connaissent pas et en ont un peu peur

"Un peu" est une contre-vérité. Ils sont tellement certains que ça ne DOIT pas marcher qu'ils ont peur que ça ne marche... alors, le meilleur moyen d'être sûr que ça ne se vend pas, c'est de ne pas mettre en vente. C'est d'ailleurs le seul légal.

[Thomas Geha]

Non, c'est faux
la plupart du temps, ils ne la connaissent pas et en ont un peu peur

"Un peu" est une contre-vérité. Ils sont tellement certains que ça ne DOIT pas marcher qu'ils ont peur que ça ne marche... alors, le meilleur moyen d'être sûr que ça ne se vend pas, c'est de ne pas mettre en vente. C'est d'ailleurs le seul légal.

désolé Georges, mais c'est n'importe quoi là...

[bormandg]

Non, c'est faux
la plupart du temps, ils ne la connaissent pas et en ont un peu peur

"Un peu" est une contre-vérité. Ils sont tellement certains que ça ne DOIT pas marcher qu'ils ont peur que ça ne marche... alors, le meilleur moyen d'être sûr que ça ne se vend pas, c'est de ne pas mettre en vente. C'est d'ailleurs le seul légal.

désolé Georges, mais c'est n'importe quoi là...

Exagéré peut-être, n'importe quoi... je voudrais pouvoir le croire.

[Papageno]

il n'y aurait pas non plus une question de moyen financier, pour les tout petit éditeur, non?

[GillesDumay]

C'est à mon avis, exactement cela. Cette science-fiction populaire sensée intéresser le tout venant, n'est connue que de nous, qui ne sommes pas le public visé. On ne la trouve pas la ou le grand public pourrait l'acheter sur une impulsion soudaine (Maison de la presse,super-marché, kiosque à journaux, hall de gare,.. etc.)

Hors ventes en ligne (toujours en progression), la SF c'est (aujourd'hui) du niveau 1 de librairie (Grosses librairies, réseau Fnac/Virgin) (je ne conteste pas qu'il en a été autrement de par le passé, mais ce n'est plus le cas) ; essayer de la mettre ailleurs c'est risquer des taux de retours de l'ordre de 90%. Il n'en a pas toujours été ainsi, donc, mais les derniers essais NMPP où "tous réseaux" se sont très vite transformés en catastrophes, l'érosion des ventes étant intenable.

La SF en France est à mon avis très bien distribuée, puisque ses taux de retours sont très importants, généralement de l'ordre de 40%. Des livres qui se vendent à 700 ex (ventes tout à fait courantes en SF) sont mis en place à 1400 voire 2000 ex.

Les éditeurs qui se plaignent de leur diffusion (en SF) sont souvent les éditeurs qui n'ont pas de rotation du fond. C'est les réassorts qui font marcher une collection / maison d'édition pas les mises en place, ce qui ne pas veut dire qu'il ne faut pas bien mettre en place, juste que les mises en place doivent être adaptées, cohérentes avec l'état du marché.

Augmenter le nombre de points de ventes, c'est souvent augmenter les commandes unitaires, or ce sont les commandes qui reviennent le plus facilement.

Il y a eu ces dernières années plusieurs gros lancements en fantasy et pour ce que j'ai pu observer "ça n'a pas vraiment pris" voire pas du tout ; ça a juste permis de monter les mises en place, et donc au final le taux de retour. En lançant un livre trop fort on peut perdre de l'argent là où avec un lancement plus modeste on en aurait gagné.

A mon avis, ce n'est pas dans son manque de visibilité (supposé) que réside les problèmes économiques du genre.

GD

[Thomas Geha]

C'est à mon avis, exactement cela. Cette science-fiction populaire sensée intéresser le tout venant, n'est connue que de nous, qui ne sommes pas le public visé. On ne la trouve pas la ou le grand public pourrait l'acheter sur une impulsion soudaine (Maison de la presse,super-marché, kiosque à journaux, hall de gare,.. etc.)

Hors ventes en ligne (toujours en progression), la SF c'est (aujourd'hui) du niveau 1 de librairie (Grosses librairies, réseau Fnac/Virgin) (je ne conteste pas qu'il en a été autrement de par le passé, mais ce n'est plus le cas) ; essayer de la mettre ailleurs c'est risquer des taux de retours de l'ordre de 90%. Il n'en a pas toujours été ainsi, donc, mais les derniers essais NMPP où "tous réseaux" se sont très vite transformés en catastrophes, l'érosion des ventes étant intenable.

La SF en France est à mon avis très bien distribuée, puisque ses taux de retours sont très importants, généralement de l'ordre de 40%. Des livres qui se vendent à 700 ex (ventes tout à fait courantes en SF) sont mis en place à 1400 voire 2000 ex.

Les éditeurs qui se plaignent de leur diffusion (en SF) sont souvent les éditeurs qui n'ont pas de rotation du fond. C'est les réassorts qui font marcher une collection / maison d'édition pas les mises en place, ce qui ne pas veut dire qu'il ne faut pas bien mettre en place, juste que les mises en place doivent être adaptées, cohérentes avec l'état du marché.

Augmenter le nombre de points de ventes, c'est souvent augmenter les commandes unitaires, or ce sont les commandes qui reviennent le plus facilement.

Il y a eu ces dernières années plusieurs gros lancements en fantasy et pour ce que j'ai pu observer "ça n'a pas vraiment pris" voire pas du tout ; ça a juste permis de monter les mises en place, et donc au final le taux de retour. En lançant un livre trop fort on peut perdre de l'argent là où avec un lancement plus modeste on en aurait gagné.

A mon avis, ce n'est pas dans son manque de visibilité (supposé) que réside les problèmes économiques du genre.

GD

+10 000

[Travis]

Encore un truc qui ne va pas plaire à tout le monde. Il y a un phénomène intéressant aux USA. Il y a dans la génération montante de plus en plus d'auteurs issus des minorités : afroaméricains, hispaniques, asiatiques, juifs américains... En France peut - on me citer un auteur originaire de la communauté maghrebine à l'exception de Karim Beroukka. Ou un auteur originaire de la communauté franco africaine...

Pas complètement mais Roland un peu.