Prise de tête politique
Modérateurs : Eric, jerome, Jean, Travis, Charlotte, tom, marie.m
La corrélation se retrouve dans tous les pays qui ont légalisé l'avortement : 15 à 20 après, la criminalité baisse.
La pauvreté est LE facteur de la délinquance, plus que l'origine ethnique des gens ou n'importe quoi d'autre.
Et plus exactement, pas tant la pauvreté que les conditions de vie misérable. Le fameux et parfois brocardé "pauvre mais digne" prend en fait tout son sens quand on le prend à l'envers, qu'on s'attache à la dignité, qu'on fait vivre les gens dignement peu importe leurs revenus
oh bien sûr ça coûte très cher, et ça attise les tensions des personnes qui se sont débrouillées toutes seules pour vivre dignement (que n'ai-je entendu ma grand-mère pied-noir se plaindre que personne ne lui a rien donné, à elle, quand elle est venue en France en ayant tout perdu, y compris son mari (qui ne croyait pas à la guerre et qui s'était endetté pour racheter les terres de ceux qui partaient - jusqu'à ce qu'il se fasse torturer et assassiner.)) mais moins que de laisser la misère fabriquer de la racaille.
L'éducation est aussi un facteur important, M. Lefevre parle de 10% d'étrangers dans les prisons, et combien d'illettrés ?
Et enfin, l'état mental c'est pas mal non plus. Le nombre de schizophrènes (par exemple) en prison ou dans la rue est largement supérieur à la moyenne dans la population générale. Et pour eux, on fait quoi ?
La pauvreté est LE facteur de la délinquance, plus que l'origine ethnique des gens ou n'importe quoi d'autre.
Et plus exactement, pas tant la pauvreté que les conditions de vie misérable. Le fameux et parfois brocardé "pauvre mais digne" prend en fait tout son sens quand on le prend à l'envers, qu'on s'attache à la dignité, qu'on fait vivre les gens dignement peu importe leurs revenus
oh bien sûr ça coûte très cher, et ça attise les tensions des personnes qui se sont débrouillées toutes seules pour vivre dignement (que n'ai-je entendu ma grand-mère pied-noir se plaindre que personne ne lui a rien donné, à elle, quand elle est venue en France en ayant tout perdu, y compris son mari (qui ne croyait pas à la guerre et qui s'était endetté pour racheter les terres de ceux qui partaient - jusqu'à ce qu'il se fasse torturer et assassiner.)) mais moins que de laisser la misère fabriquer de la racaille.
L'éducation est aussi un facteur important, M. Lefevre parle de 10% d'étrangers dans les prisons, et combien d'illettrés ?
Et enfin, l'état mental c'est pas mal non plus. Le nombre de schizophrènes (par exemple) en prison ou dans la rue est largement supérieur à la moyenne dans la population générale. Et pour eux, on fait quoi ?
... Au fait, qu'en est-il de cette proposition de loi qui enverrait en taule les parents d'un délinquant ne respectant pas ses obligations ?
Encore une idée méchamment pourrie...
Encore une idée méchamment pourrie...
Modifié en dernier par Daelf le ven. août 06, 2010 2:57 pm, modifié 1 fois.
Anybody remotely interesting is mad in some way. (the 7th Doctor)
Blog HS après déménagement. En attendant, photos !
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Et ce serait bien, aussi, que tu finisses par intégrer UN truc. Juste un.Florent a écrit : Donc voilà, en France les flics passent leurs temps à tabasser des pauvres petits jeunes de banlieues qui passaient par là ; les classes moyennes, ouvriers, RMIstes et autres caissières de Prisunic qui vivent dans ces quartiers et se plaignent de l'insécurité sont assimilés au beauf de Cabu qui tient un bar PMU et qui a un berger allemand derrière le comptoir et qui n'ont rien compris au binz parce que - les pauvres gens - ils ne sont pas capables de prendre de la hauteur et de voir les choses comme nous, gens informés et cultivés ; les délinquants ont forcément de bonnes raisons de l'être, et ils auraient bien tort de se priver, etc.
Depuis l'arrivée de Sarko au ministère de l'Intérieur, il y a eu 11 000 postes de moins dans la police.
C'est bien gentil de vouloir critiquer l'idéologie dans cette histoire, mais quand, dans les faits, au lieu de renforcer la sécurité dans les banlieues, on réduit les effectifs, c'est du foutage de gueule.
Plus exactement, c'est faire le matamore.
Alors oui, on peut se moquer du gouvernement actuel, parce que ça fait 10 ans qu'il laisse pourrir la situation, en espérant qu'au bout du compte ça explose et qu'il en tirera des bénéfices. Quand, comparativement, il y a autant voire plus de policiers dans le 11e arrondissement qu'en Seine Saint-Denis, on voit un peu mieux ce qu'il y a derrière l'idéologie.
Et quand, à Grenoble, on envoie des adjoints de sécurité (c'est-à-dire des gars qui ne peuvent pas aller sur le terrain tous seuls) et qu'on supprime des officiers, ça permet bien de mesurer, là aussi, la distance.
Mais si tu veux, Florent, que je te resserve un p'tit blanc sec et des cahouètes, y'a pas de problème, le bar est pas loin.
"There's an old Earth saying, Captain. A phrase of great power and wisdom. A consolation to the soul, in times of need : Allons-y !" (The Doctor)
http://melkine.wordpress.com/
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Non.Sand a écrit :La pauvreté est LE facteur de la délinquance, plus que l'origine ethnique des gens ou n'importe quoi d'autre.
Je vois bien que tu soulèves après d'autres facteurs, mais LE facteur de la délinquance, ça n'existe pas. C'est toujours un ensemble de facteurs, parfois très disparates, qui conduisent à la délinquance, et qui peuvent avoir des sources très variées (sociologiques et psychologiques sans aucun doute, voire biologiques).
Faire de la pauvreté LE facteur de la délinquance, c'est négliger toute la "délinquance en col blanc". Certes, elle est plus discrète, car moins violente ; mais ses conséquences sociales sont souvent bien pires ; et en termes de fréquence, des études (que je serais bien incapable de citer, je l'admets, mais qui ont notamment utilisé la technique de l'auto-incrimination) ont montré qu'elle était au moins aussi développée que la délinquance des classes populaires.
Bien sûr que je suis favorable aux aides sociales, et bien sûr que la pauvreté, ou plus exactement, comme tu le dis, les conditions de vie misérables, jouent sans doute un rôle non négligeable dans la délinquance la plus "voyante". Mais il ne faut pas non plus tout mélanger, ou se laisser obnubiler par ce seul état de fait : là non plus, il n'y a pas de solution miracle.
Hop : Cédric FERRAND, Wastburg
Et voilà. Quoi qu'on dise, la seule réponse envisageable est : "oui mais Sarko il a fait ceci, cela, et toi tu t'en fous". Qui n'est pas avec nous est contre nous. Qu'on arrête 5 mn avec Sarko, c'est à croire que certains rêvent de lui la nuit et le voit partout chaque fois qu'ils croisent quelqu'un.Erion a écrit :Et ce serait bien, aussi, que tu finisses par intégrer UN truc. Juste un.Florent a écrit : Donc voilà, en France les flics passent leurs temps à tabasser des pauvres petits jeunes de banlieues qui passaient par là ; les classes moyennes, ouvriers, RMIstes et autres caissières de Prisunic qui vivent dans ces quartiers et se plaignent de l'insécurité sont assimilés au beauf de Cabu qui tient un bar PMU et qui a un berger allemand derrière le comptoir et qui n'ont rien compris au binz parce que - les pauvres gens - ils ne sont pas capables de prendre de la hauteur et de voir les choses comme nous, gens informés et cultivés ; les délinquants ont forcément de bonnes raisons de l'être, et ils auraient bien tort de se priver, etc.
Depuis l'arrivée de Sarko au ministère de l'Intérieur, il y a eu 11 000 postes de moins dans la police.
C'est bien gentil de vouloir critiquer l'idéologie dans cette histoire, mais quand, dans les faits, au lieu de renforcer la sécurité dans les banlieues, on réduit les effectifs, c'est du foutage de gueule.
Plus exactement, c'est faire le matamore.
Alors oui, on peut se moquer du gouvernement actuel, parce que ça fait 10 ans qu'il laisse pourrir la situation, en espérant qu'au bout du compte ça explose et qu'il en tirera des bénéfices. Quand, comparativement, il y a autant voire plus de policiers dans le 11e arrondissement qu'en Seine Saint-Denis, on voit un peu mieux ce qu'il y a derrière l'idéologie.
Et quand, à Grenoble, on envoie des adjoints de sécurité (c'est-à-dire des gars qui ne peuvent pas aller sur le terrain tous seuls) et qu'on supprime des officiers, ça permet bien de mesurer, là aussi, la distance.
Mais si tu veux, Florent, que je te resserve un p'tit blanc sec et des cahouètes, y'a pas de problème, le bar est pas loin.
Dans mon message, je parle d'idéologies et de d'arguments démagogiques qui se confrontent et s'annulent (comprendre par là : démagogie de gauche contre démagogie de droite qui a amené la France là où elle en est). Puis tu me dis que j'ai tort de critiquer les idéologies, et tu enchaines en critiquant l'idéologie de Sarkozy et de son gouvernement...
Tu assimiles mon message à un discours de bistrot, alors que je réponds à quelqu'un qui prétend que la police tabasse les jeunes de banlieue à longueur de journée... Là, curieusement, pour toi ça n'est pas un propos de bistrot. Je réponds à quelqu'un qui justifie le fait de devenir délinquant, là non plus, ça ne te pose pas de problème... Par contre, pour toi, le discours de bistrot qui mérite poire et cahuète, il vient de celui qui critique la démagogie et le populisme de droite comme de gauche. Le monde à l'envers.
« J’ai un projet, devenir fou. »
Charles Bukowski
Charles Bukowski
Parce que ton propos est démagogique et populiste. Tu t'appuies sur "les pauvres qui sont victimes et auquel personne ne pense", en fustigeant les bobos qui, dès lors qu'ils ne soutiendraient pas la répression seraient des irresponsables.Florent a écrit :Par contre, pour toi, le discours de bistrot qui mérite poire et cahuète, il vient de celui qui critique la démagogie et le populisme de droite comme de gauche. Le monde à l'envers.
C'est AUSSI une position idéologique. Ce n'est pas parce que Sarko a un discours qu'il y a des actions qui correspondent. Comme entre le discours et les actions, y'a un gouffre, on peut très bien critiquer son idéologie.
Vu que, depuis 2002, les attaques aux personnes ont augmenté, on peut pas dire que son action ait rencontré un grand succès.
Merde, ca fait 10 ANS qu'il est premier flic de France. Faudrait arrêter de nous sortir le discours de la gauche angélique qui a foutu le pays à feu et à sang. C'est fini, ça. Sarko est le seul responsable de la situation actuelle. Il a eu les mains libres, il a pu faire tout ce qu'il voulait.
Alors oui, on peut le critiquer lui, son discours et son action.
Le relativisme, à ce niveau, c'est criminel.
Tu as autant un propos de bistro que les gens que tu critiques.
"There's an old Earth saying, Captain. A phrase of great power and wisdom. A consolation to the soul, in times of need : Allons-y !" (The Doctor)
http://melkine.wordpress.com/
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Ce qui serait mieux, c'est que le gouvernement s'occupe d'essayer de résoudre les problèmes d'insécurité (et les autres), mais qu'il accepte de dire aux citoyens que c'est très difficile et qu'il n'existe pas de méthode simple pour y arriver, si il y en a, et cesse de nous gonfler avec des "c'est intolérable ", "c'est inadmissible", etc. On 'a pas besoin qu'il nous le dise, ça ne sert à rien.Florent a écrit :
Voilà pourquoi en France on ne trouve jamais de solutions aux problèmes. On met face à face des argumentaires idéologiques et démagogiques qui se confrontent et s'annulent, au lieu d'essayer d'être objectif et pragmatiques.
Donc voilà, en France les flics passent leurs temps à tabasser des pauvres petits jeunes de banlieues qui passaient par là ; les classes moyennes, ouvriers, RMIstes et autres caissières de Prisunic qui vivent dans ces quartiers et se plaignent de l'insécurité sont assimilés au beauf de Cabu qui tient un bar PMU et qui a un berger allemand derrière le comptoir et qui n'ont rien compris au binz parce que - les pauvres gens - ils ne sont pas capables de prendre de la hauteur et de voir les choses comme nous, gens informés et cultivés ; les délinquants ont forcément de bonnes raisons de l'être, et ils auraient bien tort de se priver, etc.
Je ne crois pas que les gens sont absolument idiots. Il est possible de leur dire que des problèmes sont très difficiles à résoudre.
Faire croire que l'on va résoudre rapidement des problèmes lorsqu'on sait qu'on ne peut pas le faire de manière rapidement visible, ça n'aide personne, ni a droite, ni à gauche.
Le gouvernement finit par perdre tout respect, et, ce qu'il vaudrait mieux éviter, sans doute, toute autorité à passer son temps à faire des promesses complètement irréalisables.
Apparemment, si la gauche a une réputation de brêle en questions économiques, la droite s'en fabrique une belle en matière de sécurité. Les uns c'est "on rase gratis", les autres c'est "on sécurise gratis". Est-il vraiment impossible de parler normalement aux citoyens, en abordant vraiment les problèmes sans dissimuler leurs difficultés et leur complexité, tout en respectant sa propre philosophie politique? plutôt de passer son temps à expliquer qu'ils viennent de lointains gouvernements précédents, dont on n'a même plus le souvenir?
Oncle Joe
je ne parlais que de la délinquance "atteinte aux biens et aux personnes" qui pose des problèmes de "paix civile" (on va dire). Je suis extrêmement bien placée pour connaitre un bon gros morceau de délinquance en "col blanc", comme on dit, ce n'est pas moins grave juridiquement ou économiquement, mais ça impacte moins notre vie quotidienne immédiate. Je sais très bien que cette délinquance-là est peu voire pas du tout en relation avec la pauvreté.Nébal a écrit : (...)
Faire de la pauvreté LE facteur de la délinquance, c'est négliger toute la "délinquance en col blanc". Certes, elle est plus discrète, car moins violente ; mais ses conséquences sociales sont souvent bien pires ; et en termes de fréquence, des études (que je serais bien incapable de citer, je l'admets, mais qui ont notamment utilisé la technique de l'auto-incrimination) ont montré qu'elle était au moins aussi développée que la délinquance des classes populaires.
Mais comme il me paraissait évident que le Karsher et les nouvelles annonces sarkosiennes ne concernent pas cette délinquance-là, je n'ai parlé que de l'autre.
On attise plus facilement la haine ordinaire avec un voleur de poule.
Modifié en dernier par Sand le ven. août 06, 2010 3:46 pm, modifié 1 fois.
Je sais bien, mais il me semblait que ce point méritait d'être soulevé, parce qu'on a "étrangement" tendance à l'oublier quand on traite de la délinquance...
Mais au risque de me faire à mon tour traiter de démago, il y aurait pourtant de quoi faire à ce niveau-là...
Mais au risque de me faire à mon tour traiter de démago, il y aurait pourtant de quoi faire à ce niveau-là...
Hop : Cédric FERRAND, Wastburg
les médias l'oublient, pas les contrôleurs.
(encore qu'avec la RGPP, et tout le monde sous les ordres du préfet, je ne sais pas pourquoi, je sens qu'on va avoir des chiffres sur la délinquance économique qui vont baisser de manière spéctaculaire ! Plus aucune grosse boite ne va avoir d'ennui, on ne fermera plus que les baraques à frites)
(encore qu'avec la RGPP, et tout le monde sous les ordres du préfet, je ne sais pas pourquoi, je sens qu'on va avoir des chiffres sur la délinquance économique qui vont baisser de manière spéctaculaire ! Plus aucune grosse boite ne va avoir d'ennui, on ne fermera plus que les baraques à frites)
Très souvent, beaucoup de brave gens n'acceptent pas la violence "physique", mis ils sont très, très tolérants pour la délinquance en col blanc. Voir comment certains personnages, qui ont fait de la prison (il faut quand même y aller costaud!) pour délinquance en col blancs, parviennent à être élus ou réélus par des braves gens. Ils auraient volé un téléphone portable qu'on ne leur pardonnerait pas.Nébal a écrit : Faire de la pauvreté LE facteur de la délinquance, c'est négliger toute la "délinquance en col blanc". Certes, elle est plus discrète, car moins violente .
C'est très curieux pour moi, qui aurait une tendance, par mon éducation, à être très moraliste. Je ne comprends absolument pas ces deux poids, deux mesures.
Oncle Joe
C'est exactement ce que j'essaye de dire. Sortir des idéologies, poser les problèmes à plat, arrêter de nous prendre pour des cons avec les formules toutes faites de Droite comme de Gauche qui ont prouvé leur inefficacité (et là-dessus, on pourrait parler de Martine Aubry, qui est pas mal dans le genre retour vers le futur avec ses discours des années 70-80). Et pour avouer un petit secret, c'est pour ça que j'avais voté Bayrou aux présidentielles (c'était avant qu'il se suicide).Lensman a écrit :Apparemment, si la gauche a une réputation de brêle en questions économiques, la droite s'en fabrique une belle en matière de sécurité. Les uns c'est "on rase gratis", les autres c'est "on sécurise gratis". Est-il vraiment impossible de parler normalement aux citoyens, en abordant vraiment les problèmes sans dissimuler leurs difficultés et leur complexité, tout en respectant sa propre philosophie politique?
« J’ai un projet, devenir fou. »
Charles Bukowski
Charles Bukowski
Sur l'éducation nationale : merci arsenie pour avoir pris la peine de nous transmettre des infos concrètes. elles sont fondamentales. J'y ajouterai que les récentes évolutions des lois sur l'école dite "libre" ont aussi très gravement obéré le budget de l'éducation nationale libre et laïque (pas de guillemets pour moi, là).
Selon la loi n° 59-1557 du 31 décembre 1959, l'État prend en charge la rémunération des personnels enseignants, les charges sociales et fiscales incombant à l'employeur ainsi que les dépenses de formation initiale et continue des enseignants. Les collectivités locales participent quant à elles au fonctionnement matériel des classes sous contrat sous la forme de forfaits. Pour l'enseignement secondaire sous contrat d'association, la contribution financière des départements et des régions est obligatoire (jusqu'à 75% du budget des dites classes).
Cet argent, évidemment, n'entre pas dans les caisses de l'éduc nat public, mais entre au budget global de l'état et des collectivités sur l'éducation nationale.
Quant au problème des profs affectés au remplacement, je ne sais pas si tu as des enfants, Florent, mais ceux qui en ont ne me contrediront pas, je gage : les dernières dispositions sur la réaffectation des dits à des postes fixes (à cause de la diminution annuelle des postes d'enseignement) à pour conséquence un nombre d'absence professorales non remplacées en expansion impressionnante. Les absences de moins de 15 jours ne sont plus compensées, celles de plus de 15 jours de plus en plus difficilement comblées et il n'est plus rare de voir des absences de plus de deux ou trois mois.
Résultat, le niveau du public est en baisse constante, les parents cherchent des places en privé, où les listes d'attente s'allongent, en conséquence de quoi de nouveaux établissements ouvrent et obtiennent des contrats tous les ans, en conséquence de quoi leur financement entre au budget de l'état, en conséquence de quoi le public voit son budget diminuer en proportion.
CQFD.
Selon la loi n° 59-1557 du 31 décembre 1959, l'État prend en charge la rémunération des personnels enseignants, les charges sociales et fiscales incombant à l'employeur ainsi que les dépenses de formation initiale et continue des enseignants. Les collectivités locales participent quant à elles au fonctionnement matériel des classes sous contrat sous la forme de forfaits. Pour l'enseignement secondaire sous contrat d'association, la contribution financière des départements et des régions est obligatoire (jusqu'à 75% du budget des dites classes).
Cet argent, évidemment, n'entre pas dans les caisses de l'éduc nat public, mais entre au budget global de l'état et des collectivités sur l'éducation nationale.
Quant au problème des profs affectés au remplacement, je ne sais pas si tu as des enfants, Florent, mais ceux qui en ont ne me contrediront pas, je gage : les dernières dispositions sur la réaffectation des dits à des postes fixes (à cause de la diminution annuelle des postes d'enseignement) à pour conséquence un nombre d'absence professorales non remplacées en expansion impressionnante. Les absences de moins de 15 jours ne sont plus compensées, celles de plus de 15 jours de plus en plus difficilement comblées et il n'est plus rare de voir des absences de plus de deux ou trois mois.
Résultat, le niveau du public est en baisse constante, les parents cherchent des places en privé, où les listes d'attente s'allongent, en conséquence de quoi de nouveaux établissements ouvrent et obtiennent des contrats tous les ans, en conséquence de quoi leur financement entre au budget de l'état, en conséquence de quoi le public voit son budget diminuer en proportion.
CQFD.
"Ils ne sont grands que parce que vous êtes à genoux"