
Cycle "Majipoor" de Silverberg
Modérateurs : Eric, jerome, Jean, Travis, Charlotte, tom, marie.m
Cycle "Majipoor" de Silverberg
Vos impressions sur ce cycle de 8 tomes? Merci. 

Les trois premiers ("le chateau de Lord Valentin", "chroniques de majipoor" et "valentin de majippor") m'ont laissé un bon souvenir, le reste non.
Mais bon, si tu t'attends à trouver un truc comparable au meilleur Silverberg (monades urbaines, shadrak, la tour de verre...), tu risques d'être décu, voire de ne pas croire qu'il s'agit du même auteur. Majipoor est plus proche de la littérature de divertissement que des vertiges que provoque le Silverberg d'avant les années 80.
Mais bon, si tu t'attends à trouver un truc comparable au meilleur Silverberg (monades urbaines, shadrak, la tour de verre...), tu risques d'être décu, voire de ne pas croire qu'il s'agit du même auteur. Majipoor est plus proche de la littérature de divertissement que des vertiges que provoque le Silverberg d'avant les années 80.
- Eric
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Assez d'accord avec rmd. Le Château est du divertissement, mais grande classe. Les Chroniques c'est sympa. Valentin aussi, après, ça ne fait qu'aller en empirant pour finir dans le pathétique. Les derniers sont mauvais, mal équilibrés, écrits en roue libre. Définitivement indignes d'un tel auteur.C'est une rente pour Silverberg, et c'est écrit comme tel.
Si tu aimes sa veine picaresque essaie l'Etoile des Gitans, qui est tout à fait fréquentable.
Si tu aimes sa veine picaresque essaie l'Etoile des Gitans, qui est tout à fait fréquentable.
"Ueeuuggthhhg", laissa échapper Caity. Ce qui aurait pu vouloir dire n’importe quoi.
C'est mauvais. A éviter. On préfèrera - et de loin - le Silverberg des Monades Urbaines, Oreille Interne (bientôt ré-édité chez Folio SF), Les Ailes de la Nuit, Shadrak dans la Fournaise, L'Homme dans le Labyrinthe, Le Fils de l'Homme (mon préféré).
Listen now. Whoever you are, with these eyes of yours that move themselves along this line of text; whoever, wherever, whenever. If you can read this sentence, this one fragile sentence, it means you're alive. (Jeff Noon - Falling out of cars)
Pas mieux. Le livre des crânes c'est pas mal aussi.gutboy a écrit :C'est mauvais. A éviter. On préfèrera - et de loin - le Silverberg des Monades Urbaines, Oreille Interne (bientôt ré-édité chez Folio SF), Les Ailes de la Nuit, Shadrak dans la Fournaise, L'Homme dans le Labyrinthe, Le Fils de l'Homme (mon préféré).
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Oui, pareil , "Le Fils de l'homme" qui est une sorte de roman- poème, est aussi l'un des sommet absolu du genre. J'aime tellement ce livre qui m'arrive parfois dans relire des passage à haute voix!Le Fils de l'Homme (mon préféré).
Pour 'Le chateau..", le premier est pas mal mais ensuite, ce va en régressant, les derniers sont sans interet . Dans ce registre mieux vaut lire Jack Vance. Quant aux autres livres écris après 1980, comme "L'étoiles des gitans", "A la fin de l'hiver/La reine du printemps ", "Les royaumes du mur", "La face des eaux", "Le grand silence", ce sont de bon livres et ils sont agréable à lire, on sent très bien le "Métier" de Silverberg, sa maîtrise de l'écriture, mais ils sont très loin de valoir les chef d'oeuvres publiés dans le années 60/70.
Bon d'accord. Le château de Lord Valentin est un roman de divertissement. Mais, quand même, la création de Majipoor, de sa géographie délirante, de la multiplicité des races, des castes et des relations entre elles est quand même assez réussie. Il y a dans Majipoor, le ferment de toute la litterature de fantasy moderne.
Ceci dit, la comparaison avec le Silverberg de la période médianne (1966-1976) est impossible. La profondeur des personnages, leur complexité et leurs tourment ne sont que peu abordés. Le métier de silverberg (qui n'est pas incompatible avec le Talent) permet un vrai plaisir de lecture.
Ceux qui voudrait connaître ce qui a fait de Silverberg un monument de la SF deront revenir a l'oreille Interne, aux ailes de la nuit et aux monades urbaines.
Ceux qui ont aimés ceux-là devrait découvrir le joyau de tous (chacun ses goûts) : Le livre des crânes
Ceci dit, la comparaison avec le Silverberg de la période médianne (1966-1976) est impossible. La profondeur des personnages, leur complexité et leurs tourment ne sont que peu abordés. Le métier de silverberg (qui n'est pas incompatible avec le Talent) permet un vrai plaisir de lecture.
Ceux qui voudrait connaître ce qui a fait de Silverberg un monument de la SF deront revenir a l'oreille Interne, aux ailes de la nuit et aux monades urbaines.
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- Eric
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Tout à fait d'accord. Ce n'est plus le même homme qui revient en 79 après sa "retraite". Il s'est à l'évidence longtemps interrogé sur ce qu'il voulait faire, et ce qu'il était prêt à accepter, et le Château donne assez la réponse. Cela dit, même si, à titre personnel, je trouve sa production post-retraite nettement moins intéressante (et parfois même carrément indigne), ça reste parfois de haute tenue. On a par exemple fait un sort que je trouve injuste au Grand Silence, qui est un bon roman (en dépit d'un début catastrophique - par ailleurs intégralement recyclé d'une de ses nouvelles - et pas une bonne qui plus est).Corwin42 a écrit :Ceci dit, la comparaison avec le Silverberg de la période médianne (1966-1976) est impossible. La profondeur des personnages, leur complexité et leurs tourment ne sont que peu abordés. Le métier de silverberg (qui n'est pas incompatible avec le Talent) permet un vrai plaisir de lecture.
A côté de ça un bouquin comme Le Long chemin du retour n'est ni plus ni moins qu'une merde qui est presque au niveau d'un mauvais Anticipation du Fleuve. C'est carrément honteux.
Après 80, c'est un peu du coup par coup. En revanche, avant c'est chef d'œuvre pratiquement à chaque fois.
Comme mes petits camarades, je ne peux que t'enjoindre, si tu veux comprendre pourquoi on fait tout un plat de Silverberg, à te plonger dans sa "période médiane", qui court de 68 à 74 (de L'Homme dans le Labyrinthe à L'Homme Stochastique, mais laisse tomber Shadrak, qui est un reliquat de contrat assez convenu et plutôt décevant.)
Mention spéciale au Livre des Crânes, et au Fils de l'Homme (mais attention ne commence pas par ce dernier. Il est très spécial, et ça passe ou ça casse. Tu adores ou tu détestes).
"Ueeuuggthhhg", laissa échapper Caity. Ce qui aurait pu vouloir dire n’importe quoi.
- sandrine.f
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et en plus d'être mauvais (totalement inintéressant serait plutôt le terme) c'est énormément décalqué sur Vance.A côté de ça un bouquin comme Le Long chemin du retour n'est ni plus ni moins qu'une merde qui est presque au niveau d'un mauvais Anticipation du Fleuve. C'est carrément honteux.
Hormis l'effet nom connu au sommaire, je n'ai toujours pas compris pourquoi ce roman a été pré-publié dans Asimov's (chose rarissime).

- Eric
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C'est une tendance que Silverberg a ces dernières années. Il vend plusieurs fois ses écrits. Ainsi il explique dans le dernier tomes ed ses nouvelles qu'il est fréquent qu'il prépublie une nouvelle dans un autre support que celui qui la lui a commandée.
Cet infâme roman a toutes les allures d'une nouvelle surgonflée, alors...
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- sandrine.f
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oui, j'ai l'habitude de ce genre de publication (bien qu'on soit là dans la prépublication plus que dans l'inflation d'une nouvelle), sans que cela soit propre à Silverberg (voir comme autre exemple Steele ou Kooistra).C'est une tendance que Silverberg a ces dernières années. Il vend plusieurs fois ses écrits. Ainsi il explique dans le dernier tomes ed ses nouvelles qu'il est fréquent qu'il prépublie une nouvelle dans un autre support que celui qui la lui a commandée.
Ma question était plutôt rhétorique, Dozois nous ayant habitué à plus de discernement dans ses choix et, la présence de Sérials dans ASF étant très peu courante (2 ou 3 depuis les débuts du magazine).
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Bonjour à tous, ravi de te retrouver Sandrine
Je plussoie les propos de Gutboy
Si l'on veut lire quelque chose d'intéressant en "simili fantasy" chez Silverberg, mieux vaut se reporter à la série "Gilgamesch roi d'Ourouk" + "Jusqu'aux portes de la vie" qui est une réécriture du mythe sumérien du même nom
Je plussoie les propos de Gutboy
Si l'on veut lire quelque chose d'intéressant en "simili fantasy" chez Silverberg, mieux vaut se reporter à la série "Gilgamesch roi d'Ourouk" + "Jusqu'aux portes de la vie" qui est une réécriture du mythe sumérien du même nom
- Eric
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Bienvenue à Soleil Vert, autre éminent spécialiste du Silverbob.
En fait, la réponse à la question de Sandrine vient peut-être du fait qu'aujourd'hui Silverberg est une signature qu'on ne refuse pas comme ça. En outre, comme il nous l'avait dit lui-même dans son itw, plus grand monde ne se permet de lui dire quoique ce soit. Il esn joue d'ailleurs avec un cynisme assez fétide, comme en témoigne les récentes nouvelles de lui qui nous sont parvenues.
En fait, la réponse à la question de Sandrine vient peut-être du fait qu'aujourd'hui Silverberg est une signature qu'on ne refuse pas comme ça. En outre, comme il nous l'avait dit lui-même dans son itw, plus grand monde ne se permet de lui dire quoique ce soit. Il esn joue d'ailleurs avec un cynisme assez fétide, comme en témoigne les récentes nouvelles de lui qui nous sont parvenues.
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