Pour résumer, le pouvoir croit aux vertus corruptrices du pouvoir (et des places) (et il a bien raison).Sybille a écrit :Ben, du coup, je ne comprends pas...Tétard a écrit :http://fr.wikipedia.org/wiki/ParitarismeSybille a écrit :C'est quoi ?Tétard a écrit :Une conséquence, entre autres, de la gestion paritaire (je ne sais pas si elle existe aux USA) que l'on connaît bien dans l'Education Nationale ?Lensman a écrit :Là, ça peut devenir sportif! Les syndicats américains n'emploient pas les mêmes... méthodes que les syndicats français, qui sont des anges de douceur, en comparaison...Sand a écrit :ça craindrait rien.
"à l'américaine", éventuellement.
Oncle Joe
Et puis, pour troller un peu, l'avis de la CNT :
http://www.cnt-f.org/cnt31/spip.php?article160
Prise de tête politique
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On offre de face la vérité à son égal : on la laisse entrevoir de profil à son maître.
(Chamfort, Eloge de La Fontaine)
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Il ne s'agit pas seulement d'avoir les pieds sur terre, mais aussi d'appréhender les problèmes dans leur ensemble, et de trouver des amorces de solution...Florent a écrit : Donc les gens comme Sarkozy sont dans une autre réalité, mais ça n'est pas propre à l'UMP. Des politiques qui ont les pieds sur terre, de gauche ou de droite, je n'en vois pas des masses.
On sent bien que ce n'est pas facile!
Moi, ce qui me choque profondément, c'est que dans une situation aussi difficile, ce qui semble le plus important, c'est de résoudre le terrible problème des "gens du voyage". Un peu comme si, sur le Titanic, on lançait une traque aux picpokets au moment où le navire commence à couler... Aux fous! (Pour Geroges: le parallèle "gens du voyage" et "pickpoket" est, hélas, un nouvel exemple de mon seconde degré si incompréhensible pour les braves gens normaux. Désolé!).
Je fais un peu de provoc, mais enfin, quand des gens à ces niveaux de responsabilité, se lancent dans de telles conneries dangereuses (ne JAMAIS ostraciser un groupe de population, JAMAIS!), MEME pour des raisons de séduction "politique" immédiate, je ne l'accepte pas, et ils se dévalorisent totalement à mes yeux, malgré les qualités (si!) qu'ils peuvent par ailleurs avoir. La fonction de Président perd toute sa symbolique (maintenant, je ne suis pas non plus un fanatique du système présidentiel...)
Oncle Joe
Ouf... tu te rattrapes juste à temps.Lensman a écrit : malgré les qualités (si!) qu'ils peuvent par ailleurs avoir. La fonction de Président perd toute sa symbolique (maintenant, je ne suis pas non plus un fanatique du système présidentiel...)
Oncle Joe
Si encore Sarko pouvait réussir à discréditer cette fonction... Doux rêve, je sais...
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Depuis l'inversion de calendrier, l'élection la plus importante en France, c'est l'élection présidentielle (depuis 2002, donc), et cela s'est renforcé avec le quinquennat.Nébal a écrit : Mais je maintiens : au jour d'aujourd'hui, l'élection du président de la République ne saurait être envisagée comme un plébiscite. On pourra parler - et les journaleux ne s'en privent certes pas - autant qu'on voudra "d'état de grâce", etc., cela ne correspond à rien sur le plan institutionnel. Qu'il n'y ait pas d'élections de mi-mandat n'y change rien ; d'ailleurs, est-ce vrai qu'il n'y en a pas ? A chaque élection locale ou européenne, on ne manque pas - les journaleux et l'opposition, en tout cas - de tirer les conséquences sur le plan national, et l'électorat aussi, sans doute, du moins en partie...
Sur le plan institutionnel, la différence est très importante. A partir du moment où l'élection législative dérive de l'élection présidentielle, on change beaucoup de choses. Certes, depuis 1981, il y avait une dissolution après chaque présidentielle, mais c'était précisément parce que le pouvoir du président est lié à l'assemblée, et qu'il a besoin d'une majorité. Dans la situation actuelle, le président n'a plus rien à craindre de l'Assemblée. Pire, il n'a aucun intérêt à la dissoudre pour un quelconque motif.
Dans le même temps, le législatif n'a aucun pouvoir sur l'exécutif.
En résumé, sur un strict plan institutionnel, c'est l'élection présidentielle qui décide de toute la vie politique française.
On le voit d'autant mieux que jamais depuis 10 ans, la droite n'a été aussi minoritaire dans le pays : elle perd canton par canton, elle perd des mairies importantes, elle a perdu la presque totalité des régions. Pourtant, elle n'a réussi qu'une seule chose : gagner les présidentielle. Et cela explique qu'alors qu'elle est doucement en train de disparaître à l'échelon local, elle dirige la politique à l'échelon national.
Et vu les réformes envisagées des CT, c'est pas près de s'arranger.
Quand je parle du contrôle du Parlement, c'est essentiellement parce qu'il n'y a pas de majorité des 3/5e qui puisse voter une réforme de la Constitution sans approbation de l'opposition, pour le reste, c'est le travail normal.
"There's an old Earth saying, Captain. A phrase of great power and wisdom. A consolation to the soul, in times of need : Allons-y !" (The Doctor)
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Techniquement, Sarkozy est avocat.bormandg a écrit :Mais NotreTsar n'est pas avocat, il est acteur.MF a écrit :Tu ne fréquentes pas suffisamment d'avocats...Lensman a écrit :Je me demande même (contrairement à d'autres sur ce fil) si Sarkosy n'était pas sincère sur ce coup, s'il ne pense pas que la société devrait permettre cela. Seulement, il semble ne pas s'apercevoir qu'il faudrait changer de fond en comble le système économique (et pas seulement économique) mondial (1) pour pourvoir appliquer une idée pareille, incroyablement angélique (pour moi!); alors là, est-ce de la naïveté, de l'ignorance? J'hésite toujours à parler de pur cynisme, car je suis persuadé que les prétendus "cyniques" (au sens courant du terme, je ne reviens pas au sens philosophique originel, plus complexe à appréhender) ont tous une idéologie, souvent intéressante, d'ailleurs, mais qu'ils n'aiment pas exposer (pourquoi? pas si facile à dire... ils ont souvent peur du mot "idéologie", qu'ils voient connoté négativement, pour des raisins pourtant purement contextuelles et limitées temporellement).
D'affaires, certes, mais avocat.
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"Techniquement" non: il n'exerce pas (l'a-t-il jamais fait?). Juridiquement, peut-être. N'empêche que ses actes, ses paroles, sont ceux et celles d'un mauvais acteur, pas ceux et celles d'un avocat. Je ne crois pas (mais je suis loin d'avoir accordé à ses prestations l'attention nécessaire) l'avoir jamais vu présenter une plaidoirie juridique.Erion a écrit :Techniquement, Sarkozy est avocat.bormandg a écrit :Mais NotreTsar n'est pas avocat, il est acteur.MF a écrit :Tu ne fréquentes pas suffisamment d'avocats...Lensman a écrit :Je me demande même (contrairement à d'autres sur ce fil) si Sarkosy n'était pas sincère sur ce coup, s'il ne pense pas que la société devrait permettre cela. Seulement, il semble ne pas s'apercevoir qu'il faudrait changer de fond en comble le système économique (et pas seulement économique) mondial (1) pour pourvoir appliquer une idée pareille, incroyablement angélique (pour moi!); alors là, est-ce de la naïveté, de l'ignorance? J'hésite toujours à parler de pur cynisme, car je suis persuadé que les prétendus "cyniques" (au sens courant du terme, je ne reviens pas au sens philosophique originel, plus complexe à appréhender) ont tous une idéologie, souvent intéressante, d'ailleurs, mais qu'ils n'aiment pas exposer (pourquoi? pas si facile à dire... ils ont souvent peur du mot "idéologie", qu'ils voient connoté négativement, pour des raisins pourtant purement contextuelles et limitées temporellement).
D'affaires, certes, mais avocat.
"If there is anything that can divert the land of my birth from its current stampede into the Stone Age, it is the widespread dissemination of the thoughts and perceptions that Robert Heinlein has been selling as entertainment since 1939."
Ben si, techniquement, il l'est. En pratique non, mais techniquement il l'est.bormandg a écrit :"Techniquement" nojn: il n'exerce pas (l'a-t-il jamais fait?). Juridquement, peut-être. N'empêche que ses actes, ses paroles, sont ceux d'un mauvais acteur, pas ceux d'un avocat.Erion a écrit :Techniquement, Sarkozy est avocat.bormandg a écrit :Mais NotreTsar n'est pas avocat, il est acteur.MF a écrit :Tu ne fréquentes pas suffisamment d'avocats...Lensman a écrit :Je me demande même (contrairement à d'autres sur ce fil) si Sarkosy n'était pas sincère sur ce coup, s'il ne pense pas que la société devrait permettre cela. Seulement, il semble ne pas s'apercevoir qu'il faudrait changer de fond en comble le système économique (et pas seulement économique) mondial (1) pour pourvoir appliquer une idée pareille, incroyablement angélique (pour moi!); alors là, est-ce de la naïveté, de l'ignorance? J'hésite toujours à parler de pur cynisme, car je suis persuadé que les prétendus "cyniques" (au sens courant du terme, je ne reviens pas au sens philosophique originel, plus complexe à appréhender) ont tous une idéologie, souvent intéressante, d'ailleurs, mais qu'ils n'aiment pas exposer (pourquoi? pas si facile à dire... ils ont souvent peur du mot "idéologie", qu'ils voient connoté négativement, pour des raisins pourtant purement contextuelles et limitées temporellement).
D'affaires, certes, mais avocat.
D'autre part, un avocat d'affaires n'est pas un avocat du pénal. Il ne plaide pas, il n'a pas besoin de talents d'acteurs.
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On se comprend bien... Mais à ce prix, je me demande si ça vaut la peine... seul l'avenir le dira...Tétard a écrit :Ouf... tu te rattrapes juste à temps.Lensman a écrit : malgré les qualités (si!) qu'ils peuvent par ailleurs avoir. La fonction de Président perd toute sa symbolique (maintenant, je ne suis pas non plus un fanatique du système présidentiel...)
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Bon, on la fait cette révolution ? Avec un bon vieux Comité de salut public ?
Hop : Cédric FERRAND, Wastburg
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Moi je voudrais défendre la république existante, pas la détruire. La destruction, c'est le but de ceux qui nous ont fait élire l'acteur le plus doué pour discréditer le système. Améliorer le dit système ne passe pas par la démolition complète, AMANébal a écrit :Bon, on la fait cette révolution ? Avec un bon vieux Comité de salut public ?
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Me débarasserais bien de l'institution présidentielle, moi. Et de tout ce qui ressemble de près ou de loin à une forme de personnalisation du pouvoir...
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Je voudrais bien aussi, mais c'est plus vite dit que fait. Si on prétend exclure les hommres providentiels du pouvoir, ils reviendront par la contestation...Nébal a écrit :Me débarasserais bien de l'institution présidentielle, moi. Et de tout ce qui ressemble de près ou de loin à une forme de personnalisation du pouvoir...

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