Hoêl a écrit :D'accord, mais, pour une fois , la couv. est antérieure au livre puisqu'elle en est le prétexte (au sens propre), la peinture de Brian Froud ayant inspiré le roman ; la peinture en général et celle de Froud en particulier et la musique sont d'ailleurs au centre du roman, sans doute une des raisons (avec tout ce qui touche à la création -à nouveau au sens propre- poétique) qui m'ont fait tant aimer ce bouquin .
J'apprécie généralement Brian Froud, mais pas ici.
Mélanie a écrit :J'y repense après coup mais ça m'intrigue : en quoi est-ce que tu trouves que la correspondance entre écrivains est un cliché ? Il me semble que c'est quand même quelque chose d'assez répandu (même si c'est sans doute plus par e-mail que par lettres de nos jours) et je n'ai pas trouvé que Terri Windling présente ça sous un jour artificiel (après, y a une question de ressenti personnel).
J'hésite à m'attarder puisque, une fois encore, j'ai lâché le roman en cours de route. Mais je perçois effectivement les personnages d'écrivains qui correspondent entre eux comme un cliché. Comme si, en tant qu'écrivains, il fallait nécessairement qu'ils passent leur journée entière à écrire (en tapant à la machine, pourquoi pas ?). Et comme si l'interlocuteur privilégié d'un écrivain qui entretient une correspondance était
naturellement un autre écrivain (c'est ce point qui me semble le plus douteux).
Je me suis demandé si cette distorsion ne venait pas de l'expérience personnelle de l'auteur, habituée à correspondre avec certains auteurs parce qu'elle est éditeur. J'ajouterai à cela l'impression que le thème principal du roman, que Terri Windling a sans doute voulu être l'écriture et la création, serait plutôt
sa fascination pour l'écriture et pour la création, ce qui en limite la portée.
Aujourd'hui, l'omniprésence de l'email fait oublier que la pratique de la correspondance a quand même très largement disparu depuis un bon demi-siècle. Et pour ma part, si je corresponds de loin en loin avec quelques écrivains (de diverses générations), je constate que neuf fois sur dix, je reçois à une lettre papier une réponse par email.
Mais je vais en rester là, car si le livre m'est tombé des mains, le but n'est pas nécessairement d'en dégoûter les autres… Et je sens Silramil très tenté par l'aventure !
Une dernière question, de pure curiosité : parmi celles et ceux qui ont apprécié ce roman, est-ce que tout le monde a
vraiment aimé la couverture ?