Tiens, toi aussi ?Le_navire a écrit : J'ai toujours cru que le philosophe n'était pas là pour apporter des réponses, mais pour poser les bonnes questions.
Oncle Joe
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Nietzsche aurait mieux fait d'écrire de la science-fiction ? C'est bien possible ! Voilà une idée pour une belle uchronie de plus !Lem a écrit :C'est la folie de Nietzsche : il s'est pris pour le Christ, pour un être dont l'existence a une portée anthropologique et façonne les civilisations. Il a discerné dans la pensée de Schopenhaueur un risque mortel pour l'homme et a tenté de le conjurer par la forme même de son existence. "Je coupe l'Histoire de l'humanité en deux. Je ne suis pas un homme, je suis de la dynamite."Lensman a écrit :Parler pour l'espèce, ça ne veut rien dire. Une civilisation, ce n'est pas une personne.
Enfin, on peut toujours lire des space-op pleins de menaces universelles sur le continuum si on trouve que l'échelle des périls n'est pas suffisante. Je ne relance pas le fil M.
Je ne reviens pas sur le reste de tes commentaires, juste sur ce qui précède pour corriger une erreur de compréhension (ou peut-être une formulation insuffisamment claire de ma part) : je voulais dire que MH rne s'inscrit pas dans le postmodernisme littéraire, il ne considère pas qu'un roman est un "système de signes", "un assemblages de formes" qu'il faudrait "déconstruire", ni rien de ce genre. Il pense que le roman, simple, direct, reste un bon outil pour parler de la situation de l'homme aussi bien à notre époque qu'à celle de Balzac. C'est de ce point de vue que, selon lui, rien n'a changé. Il a d'ailleurs la même attitude à propos de la poésie et refuse catégoriquement le "plus de poésie possible après Auschwitz". C'est un classique, quoi. Tu diras réac.Le_navire a écrit :Ce que contredit ton exemple précédent, je dis ça, je dis rin. Mais oui, je sais que tu fais allusion à son rapport à l'animalité de l'homme, c'est juste que du coup, juste après, ça fait bizarre, comme démonstration...Lem a écrit :MH balaie les arguments postmodernes selon lesquels "tout a changé". Selon lui, vraisemblablement, très peu de choses ont changé, éventuellement rien.
Et surtout une vile plagieuse.Le_navire a écrit : Quant à son interprétation de la mécanique quantique, c'est de la mécanique cantique (Rhôô, je suis lamentable...) !
Tiens, ça montre bien mon inculture générale... qui a sorti cette balourdise ? (et pourtant, je ne suis pas un furieux de poésie...). C'est un peu comme si on disait: "plus de cuisine après MacDonald". C'est juste idiot!Lem a écrit : Il a d'ailleurs la même attitude à propos de la poésie et refuse catégoriquement le "plus de poésie possible après Auschwitz". C'est un classique, quoi. Tu diras réac.
Il construit seulement une oeuvre autour de ces idées, certes ici très grossièrement résumées, et parfaitement synthétisées par Lem. Nuance. Tu as le droit de ne pas t'y intéresser, mais ça ne constitue pas un critère de jugement valable. Je veux bien entendre les arguments, n'ayant pas encore lu La carte et le territoire - même si je pressens une divergence majeure d'interprétation - mais pas ce piteux procès. Une fois pour toute, es-tu donc incapable de lire un roman qui soit autre chose qu'une simple confirmation de ta propre vision du monde ? Es-tu incapable de concevoir qu'on puisse en tirer une réflexion qui soit autre chose qu'un décalque mécanique de sa propre pensée ? Tu crois que les lecteurs sont des photocopieurs ?Le_navire a écrit :Donc je résume, pour moi Houellebecq est un rigolo qui s'ignore, mais qui ne me fait rire qu'en grinçant des dents. De truismes en contradictions, agrémentés d'une bonne dose d'ignorance historique, il veut forger l'idée d'un monde où l'individualité serait niée, ce qui est proprement réactionnaire, et remplacée par un bonheur qu'il est bien en peine de définir puisqu'il est détaché de tout individualisme et se détache progressivement de l'Art qui est selon ma vision du monde, la source première de l'enchantement chez l'être humain et donc du bonheur.
On l'avait compris.Il m'emmerde.
Ah tiens zut ! Je l'avais oublié !MF a écrit :Et surtout une vile plagieuse.Le_navire a écrit : Quant à son interprétation de la mécanique quantique, c'est de la mécanique cantique (Rhôô, je suis lamentable...) !
Grandeurs et Décadences des Civilisations (1)
Chapitre XIII : Le Cantique des Quantiques
Mais je te soupçonne d'avoir honte de cette référence...
(1) une épopée qui déchire
On a aussi compris que tu aimes cet auteur. Et ça ne t'empêche pas de t'étendre sur la question. Ce qui est bien. Tout aussi bien que de lire qu'il emmerde LN.Transhumain a écrit :Il construit seulement une oeuvre autour de ces idées, certes ici très grossièrement résumées, et parfaitement synthétisées par Lem. Nuance. Tu as le droit de ne pas t'y intéresser, mais ça ne constitue pas un critère de jugement valable. Je veux bien entendre les arguments, n'ayant pas encore lu La carte et le territoire - même si je pressens une divergence majeure d'interprétation - mais pas ce piteux procès. Une fois pour toute, es-tu donc incapable de lire un roman qui soit autre chose qu'une simple confirmation de ta propre vision du monde ? Es-tu incapable de concevoir qu'on puisse en tirer une réflexion qui soit autre chose qu'un décalque mécanique de sa propre pensée ? Tu crois que les lecteurs sont des photocopieurs ?Le_navire a écrit :Donc je résume, pour moi Houellebecq est un rigolo qui s'ignore, mais qui ne me fait rire qu'en grinçant des dents. De truismes en contradictions, agrémentés d'une bonne dose d'ignorance historique, il veut forger l'idée d'un monde où l'individualité serait niée, ce qui est proprement réactionnaire, et remplacée par un bonheur qu'il est bien en peine de définir puisqu'il est détaché de tout individualisme et se détache progressivement de l'Art qui est selon ma vision du monde, la source première de l'enchantement chez l'être humain et donc du bonheur.On l'avait compris.Il m'emmerde.
Ben non.Transhumain a écrit :Il construit seulement une oeuvre autour de ces idées, certes ici très grossièrement résumées, et parfaitement synthétisées par Lem. Nuance. Tu as le droit de ne pas t'y intéresser, mais ça ne constitue pas un critère de jugement valable. Je veux bien entendre les arguments, n'ayant pas encore lu La carte et le territoire - même si je pressens une divergence majeure d'interprétation - mais pas ce piteux procès. Une fois pour toute, es-tu donc incapable de lire un roman qui soit autre chose qu'une simple confirmation de ta propre vision du monde ? Es-tu incapable de concevoir qu'on puisse en tirer une réflexion qui soit autre chose qu'un décalque mécanique de sa propre pensée ? Tu crois que les lecteurs sont des photocopieurs ?Le_navire a écrit :Donc je résume, pour moi Houellebecq est un rigolo qui s'ignore, mais qui ne me fait rire qu'en grinçant des dents. De truismes en contradictions, agrémentés d'une bonne dose d'ignorance historique, il veut forger l'idée d'un monde où l'individualité serait niée, ce qui est proprement réactionnaire, et remplacée par un bonheur qu'il est bien en peine de définir puisqu'il est détaché de tout individualisme et se détache progressivement de l'Art qui est selon ma vision du monde, la source première de l'enchantement chez l'être humain et donc du bonheur.
On l'avait compris.Il m'emmerde.