Surtout quand elle prétend empiéter sur les branches interdites (SF, fantasy)...Lensman a écrit :Pauvre littérature générale...
Oncle Joe
Houellebecq et van Vogt
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- bormandg
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"If there is anything that can divert the land of my birth from its current stampede into the Stone Age, it is the widespread dissemination of the thoughts and perceptions that Robert Heinlein has been selling as entertainment since 1939."
Et donc, Pynchon et Houellebecq, c'est kif-kif, et Claro n'écrit pas mieux que Djian. Tout ça est assez éclairant. Je sais plus si c'est ici ou chez Jules de chez Smith que j'avais lu il y quelque temps que Andrevon, c'était mieux que McCarthy mais peu importe, en fait : cha-cun-ses-goûts, comme on dit.
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Lem
Non, mon très cher.fabrice a écrit :Et donc, Pynchon et Houellebecq…
C'était juste pour dire qu'à mon avis, il ne fallait pas prendre le papier de Claro trop au sérieux. Sampler dix phrases pourries, c'est mortel pour tout le monde. Même Shakespeare, même Homère.
Et puis, il me semble que ce que Claro visait, c'était plus la mollesse du consensus critique que Houellebecq lui-même (mais peut-être me trompé-je).
Modifié en dernier par Lem le ven. sept. 24, 2010 6:27 pm, modifié 1 fois.
- bormandg
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Pourrait être ici et sous ma plume si j'avais lu l'imitation de Mc Carthy...fabrice a écrit :Et donc, Pynchon et Houellebecq, c'est kif-kif, et Claro n'écrit pas mieux que Djian. Tout ça est assez éclairant. Je sais plus si c'est ici ou chez Jules de chez Smith que j'avais lu il y quelque temps que Andrevon, c'était mieux que McCarthy mais peu importe, en fait : cha-cun-ses-goûts, comme on dit.
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- bormandg
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D'abord, le verbe sampler n'existe pas encore en français. Ensuite le problème de Claro (et probablement aussi celui de MH) est qu'il est plus difficile de trouver dix phrases correctes dans la totalité de son livre que dix mille phrases pourries. En tout cas j'en ai vu au moins 100 dans les pages lues.Lem a écrit :Non, mon très cher.fabrice a écrit :Et donc, Pynchon et Houellebecq…
C'était juste pour dire qu'à mon avis, il ne fallait pas prendre le papier de Claro trop au sérieux. Sampler dix phrases pourries, c'est mortel pour tout le monde. Même Shakespeare, même Homère.
Et puis, il me semble que ce que Claro visait, c'était plus la mollesse du consensus critique que Houellebec lui-même (mais peut-être me trompé-je).
Enfin Homère n'ayant rien ECRIT, les phrases pourries éventuelles pourraient être dues à un mauvais copiste....
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Bon, on n'a rien lu.
Mais très franchement, mon cher Fabrice (si je puis ?), là je ne comprends pas : comment peux-tu accorder la moindre valeur à ce machin de Claro ? C'est juste bas. Même si c'est de Claro. Que tu n'aimes pas Houellebecq, ou en tout cas ses derniers bouquins et le supposé consensus critique qui va avec, je crois qu'on l'a tous compris. OK. D'accord. Pas de problème. Mais de là à approuver la moindre saillie à son encontre, y'a une marge quand même. Comme le disait Lem, ce genre de trucs, on pourrait le faire contre n'importe quel écrivain, et ça ne prouverait strictement rien. Ca n'a pas plus de valeur quand Houellebecq en est la cible, désolé.
Bon, on n'a rien lu.
Mais très franchement, mon cher Fabrice (si je puis ?), là je ne comprends pas : comment peux-tu accorder la moindre valeur à ce machin de Claro ? C'est juste bas. Même si c'est de Claro. Que tu n'aimes pas Houellebecq, ou en tout cas ses derniers bouquins et le supposé consensus critique qui va avec, je crois qu'on l'a tous compris. OK. D'accord. Pas de problème. Mais de là à approuver la moindre saillie à son encontre, y'a une marge quand même. Comme le disait Lem, ce genre de trucs, on pourrait le faire contre n'importe quel écrivain, et ça ne prouverait strictement rien. Ca n'a pas plus de valeur quand Houellebecq en est la cible, désolé.
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Tu m'as souvent entendu me taire?Lem a écrit :Chut, George.George a écrit :Bla BLA
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Fabien Lyraud
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On se rend compte qu'il y a derrière toute une vision spéculative. On imagine sans peine des entités monstrueuses possédant les barres HLM et controlant leurs habitants. Le grand Cthulhu au lieu de résider à Ry'leh serait quelque part dans une grise banlieue anonyme. Des dieux monstrueux et tentaculaire, dissimulé aux frontières des dimensions et qui tentent de détruire l'humanité attirés par ces architectures sans âmes. S'il avait exploité de telles idées pour de la fiction ça aurait pu être extrêmement intéressant. On aurait pas été loin des horreurs urbaines d'un Fritz Leiber. Bref Houellebecq aurait put être une écrivain spéculatif. On se rend compte avec ce petit paragraphe qu'il en a la matière. Après il a choisi de ne pas l'exploiter, c'est autre chose.De la même manière, pour réaliser ce que le public pense au fond de l'architecture dans laquelle on le fait vivre, il suffit d'observer ses réactions lorsqu'on se décide à faire sauter une de ces barres d'habitation construites en banlieue dans les années 1960 : c'est un moment de joie très pure et très violente, analogue à l'ivresse d'une libération inespérée. L'esprit qui habite ces lieux est mauvais, inhumain, hostile ; c'est celui d'un engrenage épuisant, cruel, constamment accéléré ; chacun au fond le sent, et souhaite sa destruction.
Il aurait pourtant mieux fait.
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