qu'il n'a pas le net en ce momentTravis a écrit :En tout cas il y en a un qui n'a pas pointé le bout de son nez c'est Roland, ça veut dire

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Et quand je vois certaines réactions (pas forcément ici), je me demande parfois si ces gens aiment autant la littérature qu'ils le prétendent, d'ailleurs.Mélanie a écrit :Vu les conditions, pour vouloir écrire à temps plein, faut déjà sacrément aimer ça.
En même temps, soutenir les auteurs, je ne vois pas trop pourquoi si on n'aime pas lire leurs livres. Ce qui me chagrine, c'est quand ceux qui aiment lire (voire ceux qui en vivent sans être auteur, et ça fait du monde) décrient en même temps les auteurs qui osent parler pognon.Erion a écrit :Au lieu de soutenir les auteurs qui veulent juste avoir des conditions de vie et de travail correctes, vous êtes acharnés à les insulter et à les considérer comme des traitres à "la cause".
Merci mon DonDon Lorenjy a écrit :En même temps, soutenir les auteurs, je ne vois pas trop pourquoi si on n'aime pas lire leurs livres. Ce qui me chagrine, c'est quand ceux qui aiment lire (voire ceux qui en vivent sans être auteur, et ça fait du monde) décrient en même temps les auteurs qui osent parler pognon.Erion a écrit :Au lieu de soutenir les auteurs qui veulent juste avoir des conditions de vie et de travail correctes, vous êtes acharnés à les insulter et à les considérer comme des traitres à "la cause".
Edit : Donc j'abonde dans le sens de Lionel ci-dessus, et je bisoute Travis parce que des gars comme lui, c'est bonheur de les rencontrer dans les salons où ils viennent.
Oui, certes. Ce que j'essaie de dire (et j'espère pouvoir émettre une opinion sans être insulté par des fâcheux), c'est que gagner sa vie comme écrivain, c'est d'abord et surtout par son travail... d'écrivain, qui consiste à... écrire. L'auteur qui gagne l'essentiel de ses revenus en ateliers, tables rondes, ou interventions en milieu scolaire exerce en réalité un autre métier, tout aussi honorable, celui d'animateur, de formateur, etc. Bref, ce n'est guère différent de l'auteur qui pour gagner sa vie est prof, maquettiste, ouvrier ou bibliothécaire. C'est-à-dire : qui est rémunéré pour des prestations précises, sur commande, selon des compétences reconnues, et à qui l'on demande des comptes, que l'on évalue. Autrement dit, il y a deux solutions, c'est assez simple au fond : ou bien vous vendez beaucoup de livres, auquel cas vous pourrez "écrire à temps plein", ou bien vous gagnez votre vie autrement (n'importe quel métier fera l'affaire, mais certains sont en rapport étroit avec l'écriture à proprement parler, comme la traduction, le journalisme, etc.), et vous continuez quand même à écrire. Elle est pas belle, la vie ?Mélanie a écrit :Vu les conditions, pour vouloir écrire à temps plein, faut déjà sacrément aimer ça.
Je n'ai pas l'impression que c'était l'opinion générale des intervenants de ce fil.kibu a écrit :Les salons et festivals exploitent les auteurs (et d'autres), les faisant travailler dans des conditions dignes des sweatshops (je force le trait). Tout le monde partage cet avis
OK, je n'avais pas compris ça comme ça, ni réfléchi à la question sous cet angle d'ailleurs. Je ne sais pas dans quelle mesure c'est comparable : les interventions, tables rondes et autres, ça reste complètement dans le domaine de l'écriture. Quand ça se passe bien, c'est un vrai plaisir - j'ai un excellent souvenir des rencontres avec les lycéens, ça fait partie de mes plus belles expériences liées à l'écriture. Mais c'est sans doute moins un plaisir quand on se sent obligé d'aligner les interventions pour raisons financières. La traduction est effectivement assez proche (c'est une des choses que j'aime dans ce métier), mais ça ne fait pas tout à fait appel aux mêmes compétences. Pas seulement, en tout cas. Personnellement, j'y trouve mon compte - peut-être aussi parce que je n'ai jamais voulu écrire à temps plein - mais j'en connais d'autres qui traduisent faute de mieux et qui préféreraient largement consacrer ce temps-là à l'écriture.Transhumain a écrit :Oui, certes. Ce que j'essaie de dire (et j'espère pouvoir émettre une opinion sans être insulté par des fâcheux), c'est que gagner sa vie comme écrivain, c'est d'abord et surtout par son travail... d'écrivain, qui consiste à... écrire. L'auteur qui gagne l'essentiel de ses revenus en ateliers, tables rondes, ou interventions en milieu scolaire exerce en réalité un autre métier, tout aussi honorable, celui d'animateur, de formateur, etc. Bref, ce n'est guère différent de l'auteur qui pour gagner sa vie est prof, maquettiste, ouvrier ou bibliothécaire. C'est-à-dire : qui est rémunéré pour des prestations précises, sur commande, selon des compétences reconnues, et à qui l'on demande des comptes, que l'on évalue. Autrement dit, il y a deux solutions, c'est assez simple au fond : ou bien vous vendez beaucoup de livres, auquel cas vous pourrez "écrire à temps plein", ou bien vous gagnez votre vie autrement (n'importe quel métier fera l'affaire, mais certains sont en rapport étroit avec l'écriture à proprement parler, comme la traduction, le journalisme, etc.), et vous continuez quand même à écrire. Elle est pas belle, la vie ?
Problème: "Les salons" ne veut rien dire. Chaque salon est un cas différent, ou presque, et ajoutons que Francis partait d'un cas où il n'attaquait pas l'organisateur, victime comme les auteurs de l'insuccès de sa tentative. A partir du moment où on prétend émettre une opinion générale, on est sûr de se planter dans 50% des cas...LDavoust a écrit :Je n'ai pas l'impression que c'était l'opinion générale des intervenants de ce fil.kibu a écrit :Les salons et festivals exploitent les auteurs (et d'autres), les faisant travailler dans des conditions dignes des sweatshops (je force le trait). Tout le monde partage cet avis