Peter Watts revient bientôt au Fleuve Noir
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L'affaire Herbefol
Au sommaire : La pointe d'argent de Cook, Black Man de Morgan, Navigator de Baxter, Cheval de Troie de Wells & The Labyrinth Index de Stross.
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- bormandg
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J'avance dans ce roman et je ne vais pas tarder à le classer mauvais thriller. 

"If there is anything that can divert the land of my birth from its current stampede into the Stone Age, it is the widespread dissemination of the thoughts and perceptions that Robert Heinlein has been selling as entertainment since 1939."
- bormandg
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Je ne sais pas encore comment je vais le commenter, mais les défauts surpassent l'intérêt: intrigue de base tordue au possible, accessoires techniques sous-expliqués, idées qu'un auteur de SF aurait creusées là où Watts se contente de les balancer pour compliquer le suspense...Lensman a écrit :Il y a des tas d'excellents livres qui sont de mauvais thrillers!kibu a écrit :Ahahah ahhahhah !
Hein ?
Ce n'est pas une blague !
Zutalors !
Si c'est le cas, ton rire aura alors été justifié, car cela aura alors été une blague subtile de la part de Georges.
Oncle Joe
C'est vrai qu'il est possible de faire pire: je devrais tenir jusqu'à la fin de ce livre.
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- bormandg
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Je reviens sur tout ce que j'ai écrit avant, comme quoi il arrive qu'il faille aller jusqu'à la fin d'un livre pour en découvrir la valeur. et la cohérence. Certaines complications qui paraissaient artificielles finissent par réaliser un dessin d'ensemble qu'aucun des personnages n'aurait pu imaginer, même ceux qui croient manipuler les autres et taire leurs connaissances pour cela... Mais il faut tenir 321 pages avant de réaliser que ce n'est pas le thriller incohérent que je dénonçais à tort dans les messages précédents; et une bonne partie de ceux qui auront apprécié le début ne sauront pas apprécier la fin, j'en ai peur...
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- Eons
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Une chose est claire : s'il faut se farcir péniblement 321 pages avant que ça devienne intéressant, autant commencer directement à la page 322… ou ne pas commencer du tout.bormandg a écrit :Mais il faut tenir 321 pages avant de réaliser que ce n'est pas le thriller incohérent que je dénonçais à tort dans les messages précédents; et une bonne partie de ceux qui auront apprécié le début ne sauront pas apprécier la fin, j'en ai peur...
Les beaux livres, c’est aussi par ici : www.eons.fr
... ça dépend: si la lecture des 321 première pages est indispensable à la compréhension, et que le plaisir procuré par le reste est d'un niveau extraordinaire.Eons a écrit :Une chose est claire : s'il faut se farcir péniblement 321 pages avant que ça devienne intéressant, autant commencer directement à la page 322… ou ne pas commencer du tout.bormandg a écrit :Mais il faut tenir 321 pages avant de réaliser que ce n'est pas le thriller incohérent que je dénonçais à tort dans les messages précédents; et une bonne partie de ceux qui auront apprécié le début ne sauront pas apprécier la fin, j'en ai peur...
Mais évidemment, on n'a aucune garantie...
Oncle Joe
- bormandg
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En l'occurence: oui à la première condition, non (pas extraordinaire, juste suffisant, mais quand même réel) pour la deuxième. Perso, mon plaisir a été augmenté par le fait de mettre le final en relation avec un autre roman, je ne peux pas dire lequel sans spoiler grave)...Lensman a écrit :... ça dépend: si la lecture des 321 première pages est indispensable à la compréhension, et que le plaisir procuré par le reste est d'un niveau extraordinaire.Eons a écrit :Une chose est claire : s'il faut se farcir péniblement 321 pages avant que ça devienne intéressant, autant commencer directement à la page 322… ou ne pas commencer du tout.bormandg a écrit :Mais il faut tenir 321 pages avant de réaliser que ce n'est pas le thriller incohérent que je dénonçais à tort dans les messages précédents; et une bonne partie de ceux qui auront apprécié le début ne sauront pas apprécier la fin, j'en ai peur...
Mais évidemment, on n'a aucune garantie...
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Ben c'est du bon. De très bon. Voire du très très bon.
Un roman d'ambiance, un roman où la psychologie des personnages prend le pas sur l'action.
Un quasi huis-clos où Watts explore la suradapation en milieu hostile des plus inadaptés d'entre nous. Et ses personnages sont particulièrement réussis - j'allais écrire réalistes.
En toile de fond un vrai propos, même s'il n'est explicite effectivement que dans les dernières pages.
Sur Starfish, moi je dis: wow! Vivement Maelstrom!
Un roman d'ambiance, un roman où la psychologie des personnages prend le pas sur l'action.
Un quasi huis-clos où Watts explore la suradapation en milieu hostile des plus inadaptés d'entre nous. Et ses personnages sont particulièrement réussis - j'allais écrire réalistes.
En toile de fond un vrai propos, même s'il n'est explicite effectivement que dans les dernières pages.
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Listen now. Whoever you are, with these eyes of yours that move themselves along this line of text; whoever, wherever, whenever. If you can read this sentence, this one fragile sentence, it means you're alive. (Jeff Noon - Falling out of cars)
- bormandg
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Pas du tout d'accord avec les impressions de gutboy, par contre; la psychologie de certains personnages est caricaturale, les autres ne sont pas expliqués du tout; l'idée de la suradaptation en milieu hostile est effectivement une des bases qui manquent d'explication et de détail. LE vrai propos, comme je l'ai écrit, sauve le livre à partir du moment où il apparaît. Ou plutôt les vrais propos car la fin du roman possède deux, voire trois articulations coordonnées, dont l'une apparaissait depuis le début en filigrane, et les deux autres se révèlent tout d'un coup...gutboy a écrit :Ben c'est du bon. De très bon. Voire du très très bon.
Un roman d'ambiance, un roman où la psychologie des personnages prend le pas sur l'action.
Un quasi huis-clos où Watts explore la suradapation en milieu hostile des plus inadaptés d'entre nous. Et ses personnages sont particulièrement réussis - j'allais écrire réalistes.
En toile de fond un vrai propos, même s'il n'est explicite effectivement que dans les dernières pages.
Sur Starfish, moi je dis: wow! Vivement Maelstrom!
Alors oui, roman à lire, mais pas, pour moi, avec l'oeil de gutboy.
"If there is anything that can divert the land of my birth from its current stampede into the Stone Age, it is the widespread dissemination of the thoughts and perceptions that Robert Heinlein has been selling as entertainment since 1939."